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    ReleaseForBurial


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    Killing Floor 2
    Editeur : Deep Silver
    Développeur : Iceberg Interactive
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 18 Novembre 2016
    Trophées : Oui
    Prix de lancement : 39,99€
    Support


    Test Killing Floor 2

    Publié le Mardi 29 Novembre 2016 à 13:20 par ReleaseForBurial
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    Killing Floor 2 débarque sur nos consoles. Plus de sept ans après la sortie d’un premier épisode disponible uniquement sur PC et Mac, ce second épisode est donc le premier à voir le jour sur le monolithe noir de Sony. Préparez-vous, c’est parti pour une boucherie. 

    Il fait chaud par ici

    Quand on joue au c(l)on(e)... 

    Killing Floor 2 nous fait prendre le train en marche, alors un peu d’histoire ne fait pas de mal. Il était une fois, une compagnie de biotechnologie, nommée Horzine Biotech, qui ne faisait trop rien de mal à part des expériences sur le clonage humain. Pif paf pouf, on ne sait comment, les expériences ont mal tourné et les Zeds sont nés ! Les Zeds sont des genres de zombies mais qui ont un peu pris une bonne dose de rage et aussi de technologie, certains ayant fusionné avec des tronçonneuses, des mitraillettes et d’autres choses mignonnes comme ça. Très vite, ils ont pullulé et la planète s’est retrouvée sens dessus dessous. Aujourd’hui, il ne reste plus que des mercenaires qui s’amusent à les exterminer. Le studio Tripwire propose d’incarner un de ces tueurs. 

    Comme tu es mignon toi

    Plus on est de fous, plus on tue

    Voilà, vous l’aurez compris, Killing Floor ne fait pas dans la subtilité. A part tuer des hordes de Zeds, on ne vous demandera rien d’autre. Après tout, on ne demande pas à un boucher de vendre des fleurs. Pour parvenir à cela, on a le choix entre 10 classes bien distinctes. Fou Furieux, Soutien, Commando, Médecin, Démolisseur, Pyromane, Flingueur, Tireur d’Élite, Survivant et SWAT. Chacune de ces classes pos des particularités, points  forts et points faibles. Même si tout cela est classique - on retrouve les équivalents d’un tank, d’un healer, d’un sniper etc… - il faudra bien sûr prendre en compte ce paramètre lorsque le moment de monter son escouade se montrera. Car Killing Floor 2 est un jeu coopératif. La jouer solo n’apportera rien de bon, et mettra plus souvent en péril la réussite de l'équipe que l’inverse.

    Une fois sa classe choisit, on passe au personnage. Une quinzaine d’avatar sont dispos. Le choix est varié et on part du prêtre ayant délaissé Jésus pour un gun au militaire endurci tout en passant par la punkette, le biker, la pin-up vintage ou encore le chevalier en cotte de mailles. Au fur et à mesure, on débloquera des équipements supplémentaires qui permettront de customiser un peu plus son personnage. 

    C.A.P. Boucherie option dentelle

    C’est parti pour le massacre ! Deux modes deux jeux sont proposés en multijoueurs. Survie et Survie VS. Le premier met le groupe face à des vagues de Zeds de plus en plus vindicatifs pour conclure par un boss. Le deuxième permet à deux équipes de s’affronter. Ce deuxième mode n’est pas une grande réussite surtout dû au déséquilibre en défaveur de l'équipe jouant les Zeds. En effet, les Zeds sont obligés d’aller au contact et donc de s’exposer face à des mercenaires qui jouent à tenir une position. Les rôles sont en plus distribués trop aléatoirement parmi les monstres.

    Le meilleur mode et presque l’unique de Killing Floor 2 est donc le mode Survie. Là, le jeu prend son envol et montre son potentiel. En gros, c’est sans complexe, une débauche de violence continue avec une teinte de stratégie si l’on veut voir la fin des dix vagues et battre le boss avec l'équipe complète.

    Le travail d’équipe est primordial, évoluant au fil des vagues. Cette évolution se fait via la progression des vagues de Zeds. Les premières vagues sont lentes, petites, et permettent de mettre en jambe les joueurs, de repérer les lieux en quelques sortes. Puis plus les vagues avancent, plus les Zeds sont nombreux, rapides, ont leur comportement qui change, évitant certaines attaques, résistants à d’autres. Même si cela a un petit côté linéaire (les vagues ramènent toujours les mêmes Zeds dans le même ordre), ces changements de comportements amènent les joueurs à s’adapter. Ce paramètre associé à la configuration de l’équipe, de la map et du niveau des joueurs et le jeu se transforme en une véritable épreuve de force.

     

    Pas de pardon

    Une chose qu’il faut savoir faire dans Killing Floor 2, c’est apprendre. Car oui, il va falloir apprendre. A maîtriser les classes, à connaître les maps, les armes, les associations, les Zeds et soi-même. Killing Floor 2 est un jeu qui demande du skills. Oui, il faut être bon, car le jeu est punitif et on peut vite se retrouver à regarder les autres jouer en attendant de revenir dans la partie.

    Le système du jeu permet au joueur de débloquer 5 compétences pour chaque classe à travers un arbre qui en comprend 10. Il faut donc à chaque qu’une compétence est débloquée, choisir parmi deux; l’une sera axée plus vers l’utilité du groupe, l’autre sera plus solo. Au joueur de choisir et de faire le choix le plus adapté. Ces compétences se débloquent tous les 5 niveaux atteint par le joueur dans la classe du personnage choisi (Il ne sera pas possible d’aller au-delà du niveau 25).

    On pourra regretter une récolte de points d’xp très compliquée et lente (certaines classes sont extrêmement frustrantes).

    Là où il n’y a pas de pardon non plus, c’est pour le mode solo. Soyons honnête, il n’est pas nul, il est inutile. Inutile dans le sens, où le jeu n’est clairement pas fait pour ça. Et à part pour se familiariser avec le gameplay, il ne sert à rien de s’y perdre. Le jeu veut que le joueur joue avec les autres.

    Le gameplay est lui très accessible et efficace. Il fait la part belle à l’éclate. Les armes, elles, explosent. Rares sont les jeux où les armes pètent autant. Ca envoie, ça fait des dégâts et la physique Ragdoll nous permet d’admirer les effets de nos projectiles sur les Zeds. On pourra acheter les armes entre les vagues grâces à l’argent récolté en tuant les Zeds. Des bornes disséminées dans les maps sont accessibles pour une courte durée et il faudra faire vite et être sûr de ses choix, car les fonds ne sont pas illimités et le poids qu’elles feront sur le héros n’autorisera pas de se la jouer full tank avec uniquement des armes lourdes. 

    Viens par ici toi ...

    L’Apocalypse a de la gueule

    Tournant sur Unreal Engine, Killing Floor 2 a de la gueule. Les maps par rapport au premier épisode sont plus grandes, mieux gérées et évitent les longs couloirs vides qui s’enchaînent. Elles sont d’ailleurs au centre des stratégies qu’élaboreront les joueurs pour éviter de se retrouver acculés dans un coin sans aucun échappatoire. Couloirs de métros de Paris dévorée par les flammes, coursives de laboratoires, manoirs immenses, cabanes dans les bois ou encore station arctique, chaque carte apporte son petit truc et fait plaisir aux yeux. On regrette juste un manque d’interactivités quand même avec l’environnement.

    L’ambiance est proche des jeux d’horreurs comme Dead Space ou encore Resident Evil, avec des recoins sombres dans lesquels il ne fera pas bon s’aventurer seul ou sans lumière.. Le sang gicle à tout va, les sols et les murs se retrouvent vite couverts de rouge et de membres de Zeds. Le tout tourne très bien et sans ralentissements.

    La bande son du jeu est survitaminée délivrant un cataclysme de double pédales à la batterie et des gros riffs métalliques qui collent parfaitement à l’ambiance. Les effets sonores sont bons, les armes claquant vraiment fort et une bonne grosse dose d’effets gores de corps déchiquetés parachèvent la bande son. 

    Trailer de lancement
    Note du test 8/10En conclusion :

    Killing Floor 2 est un gigantesque défouloir. Mais un défouloir qui met le joueur à rude épreuve, l'oblige à coopérer et à prendre du skill. Il faudra un petit temps aux joueurs novices ou occasionnels pour prendre des marques et s'éclater vraiment. Les plus expérimentés profiteront plus vite des subtilités du jeu et des classes. Des maps excellentes, grandes et variées, une ambiance de fin du monde au top et des Zeds bien flippants et la bande son hargneuse plonge le joueur dans un chaos dans lequel il va falloir lutter pour survivre et voir un nouveau jour se lever. On regrettera un manque de variété au niveau des boss (seulement deux) et un seul véritable mode de jeu, mais rappelons également que le jeu est proposé à seulement 40€ et que Tripwire annonce des DLC payants et gratuits aussi.

    Les plus

    L'ambiance du soft
    La coopération entre joueurs
    Quelques bonnes classes
    Bande son du tonnerre
    Le sang qui gicle
    Les maps

    Les moins

    Deux boss seulement
    Un seul véritable mode de jeu
    Des classes dispensables (ex : survivant)


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