Même si les fins d’années sont l’époque où fleurissent sur nos consoles les sorties de certains titans vidéoludiques, il ne faut pas pour autant mettre au placard les récentes et bonnes surprises dont fait assurément partie Hell Yeah ! Wrath of the Dead Rabbit. Le meilleur moyen de vous en convaincre étant, dans un premier temps, de relire notre test et ensuite, de jeter un œil sur ces quelques lignes concernant les deux DLC récemment sortis sur le PSN (le 24 octobre pour mémoire).

En effet, avec les contenus "Pimp my Rabbit" (Tune mon lapin) et "The Virtual Rabbit Missions" (Les Missions du Lapin Virtuel), SEGA et le studio frenchie Arkedo permettent de prolonger l’excellente et amusante expérience de jeu qu’offre le titre. Et puis, c’est un véritable acte citoyen que PSMag accompli en ces temps où il faut défendre le "made in France", si cher à notre Ministre du Redressement Productif.

Durant cet aparté politico-économique ultra revendicatif, Ash nous attendait avec sa scie circulaire jet-pack garée en double file. Gardons nous de le mettre en rogne ! Penchons nous plutôt sur "Pimp My Rabbit" dont la place que nous y consacrerons sera à la mesure de son intérêt : minime. Permettant d’avoir accès à de 11 nouveaux skins pour votre engin de mort et pas moins de 50 masques inédits, dont certains sont directement tirés de l’univers SEGA (Ryo Hazuki, Vyse, Beat, Opa Opa ou Alex Kidd), il s’agit vraiment là d’un add-on que vous vous offrirez pour le fun. Pour 2,49€ "seulement", pourquoi ne pas craquer sur des roues aux couleurs de Goden Axe, Jet Set Radio, Shenmue ou Crazy Taxi. Sympa mais pas indispensable.

Jetez plutôt votre dévolu (et vos euros) sur le second DLC "The Virtual Rabbit Missions" vendu au prix de 4,49€. Comme dans le jeu initial, vous accéderez via un portail aux différentes missions contenues dans le pack. Au nombre de 50, elles sont réparties en trois niveaux de difficultés. A savoir, 17 pour le mode Normal, 16 pour le mode Difficile et, Prince des Enfers oblige, le mode Infernal et ces…ces… ?!!! 17 missions, bravo y’a personne qui suit ! Bref. En tous cas, soyez sûrs que certaines d’entre elles offrent un véritable challenge pour en venir à bout, et ce même en mode Normal. L’atteinte de l’objectif est toujours chronométré, ce qui rajoute une certaine tension où votre dextérité et votre rapidité ne devront pas vous faire défaut. Les missions se déroulent dans de petits tableaux à compléter où il vous sera par exemple demandé de détruire un nombre donné d’ennemis (plus ou moins coriaces) et sans que le choix de l’arme ne vous soit donné. Ou des séquences de speedrun, avec ou sans votre scie-circulaire, dans lesquelles vous devez récolter des pièces ou aller d’un point A à un point B en évitant pièges et ennemis.