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    Loulouze


  • ps4

    #DRIVECLUB
    Editeur : Sony
    Développeur : Evolution Studios
    Genre : Course | Arcade
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 08 Octobre 2014
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 8 Trophée Argent 11 Trophée Bronze 12 | Trophée Secret 0
    32 trophées au total

    Support

    Non Communiqué

    Test #DRIVECLUB

    Publié le Vendredi 30 Janvier 2015 à 11:10 par Loulouze
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    Le 29 Novembre 2013 ! Cette date vous est-elle familière ? Oui, me diriez-vous puisqu’il s’agit de la date de sortie officielle de la PlayStation 4 en France. Mais cette date aurait également du être celle du lancement de Driveclub en tant qu’exclue PS4. Seulement, Evolution Studios a préféré décaler (de quasiment un an certes) la sortie de jeu de simulation à l’esprit très arcade pour le peaufiner. Alors, que donne réellement Driveclub après tant de retard et surtout après tant d’attente de la part des joueurs chevronnés d’accélérations ou de drift ?

    On ne compte plus les Chevaux Fiscaux !

    Evolution Studios n’est pas passé par 4 chemins pour le contenu de Driveclub. En effet, la franchise compte une cinquantaine de véhicules survitaminés qui se débloquent en fonction de votre expérience. Celle-ci augmente au fur et à mesure des kilomètres avalés mais aussi en fonction de la qualité de votre course. Cependant, tous ces véhicules ne sont pas ‘cachés’ comme dans les autres jeux de courses automobiles. Non, ils sont tous bel et bien visibles mais non sélectionnables tant que vous n’avez pas le niveau requis. L’inconvénient est qu’il n’y a aucune surprise et que toutes les caractéristiques du véhicule, débloqué ou pas, nous sont dévoilées. Mais le bon côté de la chose est que l’on peut se rendre compte du prochain bolide que l’on pourra piloter : Lotus Exige S, la Pagani Zonda R ou encore Mercedes-Benz CLA 45 AMG sont, entre autre, bien des véhicules qui nous attendent au tournant.

    Pourquoi Customizer ?

    Evolution Studios a fait le choix… judicieux ou non… de ne laisser aucune chance à la perte de temps, et du coup, par la même occasion, s’est consacré uniquement sur l’aspect course en oubliant à 99 % la partie customisation des véhicules ! Seule la sélection de la boite de vitesse, automatique ou manuelle, est paramétrable dans Driveclub. Oubliez donc l’activation ou la désactivation de l’aide à la conduite par exemple et profitez de la belle ligne droite qu’Evolution Studios vous fait traverser en imposant ses directives la plupart du temps.

    Une tenue de route à toute épreuve ?

    Malgré quelques petits points noirs, Driveclub est, au niveau Gameplay, une pure réussite. Aucune révolution concernant les vues, vous aurez la possibilité d’embarquer dans l’habitacle tout comme avoir une vue plongeante sur la voiture plus ou moins reculée. Cependant, la qualité graphique, que ce soit pour la voiture ou le décor, est à couper le souffle. Côté sensations, pas de soucis à se faire puisque les bolides se feront mal mener dès lors que nous freinerons ou accélérerons en entrée ou sortie de virage. Idem au niveau des drifts à grande vitesse qui se verront compliqués à maitriser. Un peu trop dosé ou pas assez, et votre drift mal jaugé enverra votre bolide dans le décor pour abimer sa jolie carrosserie flamboyante sur laquelle les dégâts ne sont que factices.

    Les sorties de piste, ce n’est pas le top !

    Certes, les véhicules ne sont pas faciles à maitriser. Certes, les dégâts ne sont que visuels et n’ont aucun impact sur la suite de la course. Certes, le drift est difficile à contrôler. Toutes ces petites imperfections seraient compréhensibles si l’aspect gameplay avait été purement parfait. Cependant, ce n’est pas vraiment le cas ! Foncez à toute allure en pleine ligne droite, faites monter votre compte-tours au maximum et ne freinez pas lors du prochain virage et vous verrez votre véhicule rebondir littéralement sur un mur invisible qui peut vous remettre dans la course. Evolution Studios a fait le choix de ne pas trop s’éloigner des circuits et de ne nous laisser, en plus, que 3 secondes en cas de sortie de piste pour retourner sur la route avant de nous faire repartir toutes roues battantes dans la bonne direction. Pour certains, ce choix n’est pas si dénué de sens, pour d’autres, il est bien plus que discutable. Pour ma part, je constate qu’Evolution Studios a fait le choix de ne pas perdre trop de temps en hors-piste pour éviter aux concurrents de nous distancer et ne jamais pouvoir les rattraper. Cependant, ce choix aurait été bien plus judicieux en évitant le coup du ‘mur invisible’. Peut-être aurait-il fallu accentuer encore plus les détails sur les contours des circuits même si ces derniers sont déjà bien fournis. Mais quitte à avoir quasiment un an de retard, autant terminer le développement jusqu’au bout.

     
    La réputation est la clé du succès

    Dans Driveclub, ‘avaler les kilomètres’ est synonyme d’expérience basée sous forme de réputation. Celle-ci grandit en fonction de la qualité de votre course. Abimez votre carrosserie en vous fracassant sur vos  adversaires, sur les rambardes de sécurité ou même en roulant dans l’herbe ou les cailloux et vous perdrez bons nombres de points qui pourraient être utiles à votre progression. Au contraire, faites une course parfaite et sans embuche et vous verrez votre réputation grimper en flèche pour vous permettre d’avancer dans les niveaux et débloquer de plus en plus d’étapes et de bolides. Sachant que chaque drift, chaque aspiration bien négociée ou chaque trajectoire prise correctement fait augmenter votre réputation. Du coup, n’ayez crainte, même en finissant dernier d’un circuit, nous avons l’impression de progression de tour en tour.

    Une IA médiocre

    Malgré une qualité graphique d’excellente qualité saupoudrée de quelques légères anomalies, le principal défaut de Driveclub reste l’IA. Avec des lacunes flagrantes dans les virages, l’IA n’hésitera pas à vous mettre une véritable raclée en pleine ligne droite et ce, même si vous avez la même voiture. Ajoutez à cela le fait qu’elle ne percutera absolument personne pendant la course… sauf vous… Bref, de quoi tomber et retomber dans les travers de toutes les IA connues des jeux de courses automobiles : Chacun pour soi et tous contre nous !

    Vive le mode Multijoueurs

    Outre le mode Carrière qui, au final, s’avère assez court en ne proposant que 5 environnements (Norvège, Ecosse, Inde, Chili et Canada), la principale force et le principal axe de Driveclub reste le mode Multijoueurs. Le principe est de faire évoluer votre club, ouvert ou privé, en participant aux courses proposées mais aussi en relevant des défis créés par les autres joueurs. Le but est unique : gagner de la réputation pour vous permettre de vous faire évoluer et débloquer de plus en plus de véhicules. Cependant, même si l’intérêt reste limité, la partie devient beaucoup plus fun lorsque l’on met la gomme avec les personnes en ligne. Vous aurez également, au même titre que les autres, la possibilité de créer vos propres défis : réaliser des drifts, atteindre une vitesse moyenne sur une portion de circuit définie, rester sur une trajectoire au maximum, …

    PSMag vous souhaite 'Bonne route !'

     

    Trailer de lancement
    Note du test 6.5/10En conclusion :

    Driveclub est enfin disponible sur PlayStation 4. Cependant, cette ‘exclue’ ne nous donne pas l’impression d’être unanime quant à la qualité globale de son rendu. Outre une réalisation artistique énorme au niveau des véhicules et de la profondeur des environnements, Driveclub ne propose rien de transcendant au niveau de la quantité des circuits ni des différents menus. Seuls quelques petits défis attrayants et un mode multijoueurs nous feront rester bien des heures sur l’asphalte.

    Les plus

    Le détail des véhicules
    La profondeur des environnements
    Le mode Multijoueurs
    La création de ses propres défis
    Le club privé ou ouvert

    Les moins

    La pauvreté du mode solo
    50 véhicules et 5 environnements
    Le mur invisible
    Les dégâts superficiels
    Pas de réglages des véhicules
    Une IA pauvre et inégale


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