Test FIFA 14

Il y a 2 ans, EA Sports sortait l’incontournable et brillant FIFA 12. Cet opus, qui sortait une nouvelle fois du lot parmi ses concurrents et prédécesseurs, voyait sa version se peaufiner et s'améliorer avec son successeur FIFA 13. Alors comment EA Sports pourrait il nous séduire davantage avec son tout dernier prodige qu’est FIFA 14 ?

Même si la version PlayStation 3 de FIFA 14 n’apporte pas de révolution majeure par rapport à sa prédécesseure, celle-ci présente beaucoup de retouches considérables et d’améliorations non négligeables. De quoi nous faire frissonner pour la version PlayStation 4 qui sortira le 29 Novembre prochain.

Electronic Arts a su de nouveau nous épater en termes de licences. Si toutes les équipes et tous les championnats de FIFA 13 sont toujours présents, plusieurs nouveautés nous sautent aux yeux comme l’équipe nationale du Brésil, la Primera Division Argentine, la Primera Division Chilienne, la Liga Colombiana Primera A en faisant leur apparition mais aussi une bonne vingtaine de clubs brésiliens. Au final, FIFA 14 ne propose pas moins de 33 championnats, 600 clubs et 16 000 joueurs.

Si FIFA 13 était bon au niveau jouabilité, FIFA 14 est encore plus agréable et convaincant. Mais quels sont les réels critères d’évolution remarqués par rapport à la saison précédente ? PSMag vous dit tout !

- L’inertie des joueurs : Associée à la gestion des contrôles aléatoires en fonction du niveau réel du joueur, l’inertie  de ces derniers rend les phases de jeu bien plus réalistes que celles du dernier opus de la franchise. Dorénavant, un gabarit comme Gignac ou Rooney ne pourra plus faire d’accélérations à la ‘Usain Bolt’ et devra gérer sa conduite de balle avant de faire le moindre crochet sous prétexte de se prendre les pieds dans le gazon.

- Des frappes de mules style un bon vieux PATAPOOM : Quel cauchemar pour un gardien de voir une frappe lourde des 20m arriver à toute vitesse… Electronic Arts a respecté ce phénomène en se penchant encore plus sur la physique du ballon lors des frappes de balles : le ‘Pure Shot’. Mais sa réalisation dépend du contexte évidemment. Un joueur qui a éliminé trois adversaires et qui sprint depuis plus de 50m après avoir fait quatre crochets, un petit pont et une roulette n’aura plus la force nécessaire pour envoyer une frappe d’anthologie. En revanche, un attaquant qui a su se démarquer au bon moment et qui se met sur son bon pied, aura toutes les chances d’envoyer du lourd.

- Un rythme de jeu adapté : La circulation de balle est primordiale quant à la construction d’une action offensive. FIFA 14 semble l’avoir assimilé et ce n’est pas pour déplaire à l’intelligence artificielle réactive de nos coéquipiers qui semble du coup ‘sentir’ le jeu. Même si le jeu est légèrement ‘ralenti’ par rapport à FIFA 13, celui-ci reste suffisant pour confondre malgré tout vitesse et précipitation.

- Un jeu de tête trop simplifié : Electronic Arts a ajusté, un peu trop, le jeu aérien de FIFA 14. Un corner tendu ou un débordement suivi d’un centre semble se terminer un peu trop souvent par une tête décisive. Dommage !

- La protection de balle : Bien présent lors de cet opus, le physique du joueur entre en considération pour la protection de balle en cas de pressing. En d’autres termes, si vous contrôlez Puyol et que Valbuena vous presse, vous ne devriez pas avoir de difficultés physiques à sortir vainqueur d’un duel épaule contre épaule.

- Une conduite de balle réaliste : Le ballon n’est plus scotché aux pieds du joueur. Chaque accélération au mauvais moment ou un crochet effectué du mauvais côté vous coûtera la perte du ballon ou du moins vous mettra en grande difficulté. C'est dur non ? Oui, mais réaliste...

- Des animations réussies : Que ce soit les chants des supporters en parfaite cohésion en fonction de la rencontre disputée ou la célébration d’une victoire, tout y est et rien n'est à corriger.

FIFA 14 a de nouveau fait confiance à son duo de choc : Hervé Mathoux et Franck Sauzée qui fonctionne à merveille depuis l’édition FIFA 08. Si les commentaires de base restent minimalistes, de nombreuses anecdotes font leur apparition et permettent d’éviter la monotonie d’un match de football au niveau commentaires. Bref, encore une fois tout simplement réaliste.