Note du test 7.5/10En conclusion :

Wolfenstein Youngblood nous surprend avec une aventure pensée coopération et une orientation RPG. La narration perd en qualité mais ce sang neuf lance certainement la licence vers une tout autre orientation pour les futurs titres de la franchise. La progression moins linéaire pourra sans doute décevoir puisque lorsque l’on entend Wolfenstein, on entend surtout Action/Fps dans un univers uchronique soigné, alors heureusement l’essentiel est bien toujours là, on ne s’ennuie pas, on explose les nazis humains ou robots à tout va accompagné par un gameplay toujours au top. Arkane Studios laisse aussi sa petite touche avec un level design très bien pensé, offrant des approches différentes. Au final Youngblood, qui rappelons le est proposé à 30€, est un peu moins bon mais il procure un plaisir que l’on attend dans un Wolfenstein.

Les plus

Du FPS toujours aussi musclé
L'aventure en coop
L'univers anachronique toujours au top
Les nouveaux ennemis
La bande son toujours excellente
Une touche RPG plutôt sympa ...

Les moins

… mais finalement pas forcément très utile dans Wolfenstein
La narration bien en dessous des précédents opus
L'aventure en coop peut ne pas plaire surtout sans ami disponible, l’IA peut vite être pénible
Switcher tout le temps entres les quartiers

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    rédacteur
    Fourcherman


  • ps4

    Wolfenstein: Youngblood
    Editeur : Bethesda Softworks
    Développeur : Machine Games
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 26 Juillet 2019
    Trophées : Oui
    Support


    version éditeur

    Test Wolfenstein: Youngblood

    Publié le Mercredi 07 Août 2019 à 10:44 par Fourcherman
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    Machine Games et Bethesda remettent la licence Wolfenstein sur le devant de la scène en ce milieu des vacances d’été. Après la sortie sur PS3 puis PS4 de The New Order en 2014, et un standalone intitulé The Old Blood, l'année d’après, on avait affaire à deux FPS bourrins remarquables dans une histoire uchronique qui ne laissait personne de marbre. Le tout porté par le célèbre Blazkowicz, héros de guerre badass qui aime trucider du nazi à toute heure. Fin 2017, sortait Wolfenstein II : The New Colossus, qui nous en apprenait un peu plus sur notre héros, le scénario était prenant et l’univers proposé toujours plus peaufiné par les équipes de Machine Games. Alors oui ces 3 Wolfenstein n’apportaient peut être pas de grandes nouveautés au fil des jeux mais n’est ce pas ce qu’on recherche dans Wolfenstein : du FPS narratif bourrin sans grande prise de tête ? Cela dit Bethesda n’a pas tardé a annoncé en juin 2018 lors du salon de Los Angeles, Youngblood, qui cette fois est développé en collaboration avec la talentueuse équipe d’Arkane Studio, à qui l’on doit notamment l’excellent Dishonored (qu’on aimerait bien voir revenir prochainement sur notre console d’ailleurs). Youngblood est maintenant disponible depuis peu, il est temps de voir si la licence continue de nous impressionner.

     

    Changement d’époque...


    “Il est recommandé d’avoir joué aux jeux précédents avant de se lancer dans Youngblood”

    Si les événements contés dans Wolfenstein II : The New Colossus se déroulaient en 1960 en compagnie de notre Blazco, Youngblood fait un saut dans le temps. Nous voilà en 1980 où Blazco mène une vie plutôt tranquille et bien méritée, tant il a pris cher dans The New Colossus, en y perdant la tête, avec sa femme Anya (que l’on connaît déjà bien) et ses deux jumelles Jess et Soph. L’intrigue est très rapidement lancée après une scène d’introduction qui fait passer nos jeunes jumelles plus que novices en baston à des guerrières dignent de leur père et qui a disparu. Jess et Soph se lancent à la recherche de leur paternel qui, imaginons le, n’est pas parti prendre des cours de tricot sur le continent voisin … Très vite nos héroïnes seront épaulées par bon nombre de personnages déjà rencontrés dans le volet précédent, Anya, déjà citée plus haut mais aussi Grace Walker maintenant patronne du FBI mais aussi fervente partisane de la résistance. Nous découvrirons également sa fille Abby qui à l’image des soeurs Blazkowicz, envoie du steak avec sa maîtrise des technologies ! Jess et Soph seront équipées d’armures similaires à celles vues dans Wolfenstein II, leur donnant accès à une force/résistance décuplés.
    Direction Paris pour cette nouvelle aventure qui prend une toute nouvelle direction avec une progression bien moins linéaire et une progression à faire obligatoirement en coopération, avec une IA ou en ligne avec un ami ou un inconnu. Beaucoup de changements pour une licence qui n’en avait peut être pas forcément besoin...

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    Welcome to Paris

    Le fond reste toujours le même


    Vous l’aurez compris Machine Games en collaboration avec Arkane Studios cassent un peu nos habitudes avec Youngblood, la progression n’est plus linéaire mais s’oriente autours d’une base (dans les catacombes de Paris). Celle ci est le QG de la résistance, tous les protagonistes seront présents pour vous refiler de bons tuyaux et accessoirement vous affecter de nouvelles missions, notamment secondaires puisque rappelons le la mission principale est de retrouver William J Blazcowicz. C’est d’ailleurs la trame principale qui pèche un peu, on enchaîne les missions sans véritablement s’attacher au scénario, une chose peu commune pour un Wolfenstein, The New Colossus apporté beaucoup sur ce point avec notamment un scénario travaillé, des rebondissements. Ici, on s’y perd un peu dans cette volonté de proposer aux joueurs un semi open-world. En effet la ville de Paris est divisée en plusieurs quartiers où les missions s'enchaînent au fil de l’aventure. Chaque zone sera à re-visiter plusieurs fois et ce système de progression pourra sembler un peu redondant par moment. Heureusement on retrouve évidemment la touche Machine Games à laquelle nous tenons, c’est à dire des combats musclés, extrêmement violents et le plaisir de déchiqueter du nazi à coup de pétoire démesuré est toujours bien présent. Nos deux soeurs savent se battre et finalement qu’on soit l’une des deux filles ou Blazco en personne, les sensations FPS sont toujours les mêmes. Autre point positif qui rend agréable la progression dans les quartiers c’est la touche Arkane, en effet on sent l’énorme travail qui a été fait sur les différentes zones pour multiplier les différentes approches et rendre un peu plus varié l’exploration. Le level design flaire bon le Dishonored avec bien évidemment un Paris en ruines et envahi par le Reich, et ses technologies. On regrette cependant qu’aucun monument Parisien célèbre ne soit présent dans le jeu, seule l’architecture Hausmanienne nous rappelle que nous sommes bien dans notre capitale.

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    Des ennemis bien équipés

    L’union fait la force


    Youngblood change dans sa façon de progresser, moins linéaire et de ce fait moins narrative mais ne s’arrête pas là. Il va falloir travailler main dans la main pour venir au bout de l’aventure. Plusieurs possibilités s’offrent au joueur, en solo avec une IA qui gère notre soeurette, en ligne avec un ami, en ligne avec un inconnu, à vous de déterminer qui héberge la partie. Chose peu courante, les possesseurs de l’édition Deluxe ont la possibilité d’inviter un ami qui ne possède pas le jeu via le Buddy Pass, une excellente façon de découvrir le jeu à deux sans se ruiner.
    Si parcourir le jeu avec un ami sera évidemment la meilleure chose à faire pour profiter pleinement de Youngblood, tout le monde n’aura peut être pas la possibilité de le faire, faute de PS+, faute de temps, faute de créneau suffisant avec l’ami en question. C’est pour cela que bon nombre de joueurs se tourneront plutôt vers le solo car effectivement quand on pense Wolfenstein, on ne pense pas forcément multijoueur. En solo et déjà en difficulté normale, il ne sera pas aisé de finir le jeu, en effet notre IA partenaire n’a pas l’étoffe d’un vrai gamer et ses réactions sont parfois surprenantes, on pourra évidemment compter sur elle pour nous réanimer une fois à terre mais pour les combats, elle reste assez limitée et il faudra bien souvent faire tout le boulot et les ennemis auront quand même une fâcheuse tendance à s’acharner sur notre personnage. Un peu frustrant par moment mais finalement on s’habitue assez rapidement à la présence de notre compagnon d’arme. Nous disposons de signes de soutien qui permettent de booster force, santé et même de devenir invincible pendant 5 secondes. Ces signes ne sont pas à négliger car ils seront bien souvent salvateurs, déclenchés au moment le plus tendu d’un combat, ils peuvent faire une belle différence. Nos soeurs partagent également 3 vies partagées si la réanimation ne se fait pas dans les temps. Certains mécanismes se déclenchent aussi par deux. Nous avons fait à peu de choses près le tour de l’aspect coopératif du jeu, on déplore l’absence d’un vrai moyen de communication avec son allié in-game.

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    Des phases de combat intenses et sanglantes !

    Tu l’as vu mon gros pétoir ?


    On ne va pas se mentir, la difficulté est accrue dans Youngblood par rapport aux épisodes précédents, certains boss ou certaines zones peuplées de soldats, de plus en plus blindés et expérimentés vous donneront du fil à retordre et surtout de la dualshock à mordre ! Au fur et à mesure vous gagnez de l’XP et gagnez des niveaux, cette marge de progression est la même pour vos adversaires, il sera courant de croiser des adversaires avec un meilleur niveau que le votre, une tête de mort en lieu et place d’un point rouge sur votre mini map vous informera des risques encourus pour venir à bout de ce dernier. La composante RPG est présente jusqu’à la personnalisation de notre héroïne et de ses armes ainsi que ses capacités esprit, force et pouvoir. Il y a de quoi faire d’autant plus que le panel d’armes qui ne cessera d’augmenter, sera à bichonner pour pouvoir exploser les ennemis assez variées, avec chacun leurs spécificités. Certaines armes seront plus efficaces pour casser le blindage et il faudra jouer de la roulette des armes assez souvent pour trouver le meilleur moyen de venir à bout de vos cibles, mention spéciale aux chiens kamikazes des plus énervants, il faut être très vif ! Côté équipements, ennemis, Youngblood nous gâte et la plupart des armes sont jouissives et le tout s’enchaine à une vitesse folle, du FPS bourrin comme on les aime !
    Pour les collectionneurs, les développeurs ne nous laissent pas en reste avec des boîtiers d’UVK, des lunettes 3D, des disquettes, des documents, des cassettes … et oui nous sommes dans les années 80, pas mal de joueurs n’auront sans doute pas connu la plupart de ces objets.

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    Même pas peur

     

     

     




    Test Wolfenstein: Youngblood - 7 minutes de lecture