Note du test 8/10En conclusion :

Call of Duty Vanguard mêle habilement le gameplay réussi de Modern Warfare à l’époque qui a fait de la franchise une référence. Le jeu propose un bon cru côté multijoueur, excellent même. Les nouveautés sont appréciables offrant du sang neuf à la franchise. La campagne solo est intéressante mais on aurait aimé un peu plus de profondeur pour certains personnages jouables. Par contre pour le mode zombie, on reste clairement sur notre faim. Call of Duty Vanguard est un des hits de fin d’année.

Les plus

Une campagne avec de bonnes idées…
Un multijoueur solide et complet
Un mode zombie intéressant…
Jolis sur de nombreux aspects…
L'OST de Bear McCreary
Du Modern Warfare à la sauce WWII
Un moteur avec enfin du destructible
L’attirail énorme

Les moins

… mais trop vite expédiée et moins variée
… mais à ses balbutiements
… mais pas tout le temps

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    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    Call of Duty: Vanguard
    Editeur : Activision Blizzard
    Développeur : Sledgehammer Games
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 05 Novembre 2021
    Trophées : Oui
    Support

    Disponible aussi sur : ps4

    Test Call of Duty: Vanguard

    Publié le Mercredi 17 Novembre 2021 à 18:55 par Pilou
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    La fin d’année rime avec un nouvel épisode de la série Call of Duty. Dix huit années d’affrontements où chaque fan trouve son compte. Chacun à ses titres favoris, campagne solo, multijoueur, spec Ops ou encore mode zombie, le contenu offre toujours des heures de jeu en perspective. Pour cette année, un petit retour aux sources s’impose. Sledgehammer Games nous replonge dans l’époque qui a fait ce qu’est Call of Duty. Respectivement quatre et deux années après l’excellent Call of Duty World War II et le sublime Modern Warfare, le studio revient sur le devant de la scène avec Call of Duty Vanguard. Episode transitoire ? Hit en puissance ? ou nouvel épisode frileux ? On vous donne notre avis.

     

    Une campagne solo réussie


    On apprécie toujours la campagne solo d’un Call of Duty. On a même tendance à commencer par celle-ci avant de se frotter aux autres modes du jeu.
    Pourquoi cela ? D’une part parce que le côté très cinématographique, pop corn de l’aventure proposée nous émerveille. Souvent nous avons affaire à une vitrine technique de la console du moment, le tout agrémenté par un casting de têtes connues du cinéma mais également par un grand compositeur qui se charge de l’OST. Pour ne citer qu’eux : Benoît Magimel, Timothy Olyphant, Idris Elba, Sam Worthington, Kit Harington ont eu le droit à un passage dans la saga. Côté bande originale, Hans Zimmer, Sarah Schachner, Harry Gregson, David Buckley ou encore Brian Tyler nous ont bercé par leurs mélodies dans les divers conflits.


    Dans Call of Duty Vanguard, c’est Bear McCreary (God of War, Outlanders, Ava, Fondation) qui est aux commandes de la BO. Les thèmes sont magnifiques. On baigne dans les différents fronts grâce à ces compositions. Le premier ingrédient réussi est bien là.
    Côté casting, on fait la rencontre d’un certain Merry ou Charlie aka Dominic Monaghan (Le Seigneur des Anneaux, Lost). Simon Quarterman, Chiké Okonkwo ou encore Laura Bailey l’accompagnent dans les personnages principaux. Même chose ici, la mise en scène est réussie. Dominic Monaghan en agent de la gestapo est convaincant.

    Call of Duty Vanguard nous plonge dans la Seconde Guerre Mondiale en fin de conflit. La grosse nouveauté du gameplay est d’alterner entre plusieurs personnages du camp des alliés. Débutant sous des trombes d’eau à bord d’un train faisant route vers Berlin, en plein fin du IIIème Reich, notre équipe, les Vanguard tente de récupérer des informations sur un certain projet Phénix. Après quelques déboires, nos frères d’armes se retrouvent enfermés par les nazis. Cette incarcération est l’occasion de faire connaissance et d’incarner chaque membre de l’équipe via des flashbacks, aux quatre coins de Monde dans plusieurs missions cruciales durant les six longues années de la guerre : débarquement, Stalingrad, Tobruk, île de bougainville, …
    On ne va pas se le cacher, le jeu nous fait voyager et nous propose de belles missions même si dans le fond, elles se succèdent et proposent peu de missions variées dans les objectifs.

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    La Vanguard en plein briefing, au passage la pluie est magnifique

    En avant la Vanguard


    Chaque membre de Vanguard qu'on incarne, dispose de capacités propres.
    Arthur Kingsley est le capitaine de la bande. Sur le champ de bataille, il peut donner des ordres aux autres soldats comme attaquer une position.
    Polina Petrova est la plus attachante. D’origine Russe, elle est la tireuse d’élite de la bande. Elle est également adepte de la grimpette et peut ainsi accéder à des zones très hautes en empruntant des chemins de briques qui ressortent des murs. Ezio ?
    Wade Jackson est la tête brûlée. Véritable virtuose en vol, il peut utiliser sa capacité de vision pour ralentir le temps, voir les ennemis à travers les décors et même faire un focus pour les tuer d’une balle. Un véritable cheater.
    Pour finir, Lucas Riggs est le sapeur des Vanguard. Les explosifs n’ont aucun secret et il peut en porter un paquet en mission.
    Il est dommage que certains héros soient moins développés que d’autres. Wade et Polina ont beaucoup plus d’importance que les autres ce qui laisse un sentiment de manque dans la campagne.

    Côté durée de vie, on est dans la moyenne, un petit cinq heures en mode normal est suffisant pour terminer la campagne.
    Graphiquement, le jeu est encore entre deux générations de consoles. Certains décors et textures accusent le coup mais dans l’ensemble on en prend plein les mirettes. Le moulin en feu de l’opération Tonga est un des exemples de cette réussite.
    Les cut scènes en CGI sont magnifiques.
    On reproche juste l’IA des ennemis trop limitée. Ils ont tendance à venir se coller aux alliés et rien ne se passe.

    Une campagne intéressante donc mais qui aurait mérité deux ou trois heures de plus pour développer un peu plus Lucas et Arthur.

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    Le jeu offre de superbes panoramas

    Un multijoueur aux modes grisants


    Le multijoueur ne dépayse en aucun cas l’habitué, bien au contraire. Si on peut le comparer, Call of Duty Vanguard allie avec grande classe l’univers de Call of Duty WWII et le gameplay de Modern Warfare.
    Aucune inquiétude concernant les modes, les matchs à mort par équipe, les mêlées générales, points stratégiques et autres joyeusetés sont présents en mode normal ou hardcore.
    Deux modes inédits rejoignent les autres plus classiques.
    Patrouille est une variante du Point Stratégique où chaque équipe doit rester un maximum de temps dans une zone qui se déplace sur la carte. Ce mode est excellent et propose un rythme assez intense. On est toujours en action.
    Le second est le Champion de la colline. Jouable par équipe de deux ou trois joueurs, on avait pu déjà s’y frotter lors de la bêta. La coopération est de rigueur et un certain nombre d'équipes s’affrontent dans une arène. Chaque élimination fait baisser le score. Il est possible d’améliorer son personnage, ses armes, atouts pour remporter la victoire.
    Deux modes à conserver dans la franchise !

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    Dominic Monaghan en agent de la gestapo

    Un contenu multijoueur énorme


    Pour fidéliser le joueur, et cela depuis quelques épisodes, il y a pleins d’éléments à débloquer dans Call of Duty Vanguard. Outre les badges, cartes de visites, sprays et j’en passe, les opérateurs disposent de vingt niveaux à gravir. En plus de les déverrouiller au fur et à mesure de son avancée, les opérateurs proposent des scénettes propres, des skins et j’en passe à découvrir.

    Le Killcam de fin d’une map est maintenant accompagné d’un vote entre les trois meilleurs joueurs de l’équipe choisis selon leur ratio, le nombre d’objectifs réalisés et d'autres critères. Faire évoluer son opérateur, remplir des défis permettent de personnaliser la mise en scène de ce vote d’équipe.

    Les armes se gèrent via le menu Attirail. Une trentaine d’armes sont disponibles et un nombre énorme d’accessoires se débloquent au fil de la progression d'armes, de quoi se spécialiser un maximum : optique, munitions, chargeur, crosse, atouts, … permettent de personnaliser son stuff et sa façon de jouer. C’est juste énorme !

    La grosse nouveauté est l’intégration des rythmes. Il est possible de choisir parmi trois rythmes de combat (Effréné, Tactique ou Assaut) où le nombre de joueurs varient selon la taille de la carte, de 6 vs 6 à 24 vs 24. On obtient ainsi une grande variété de dérouler de partie.
    Vingt cartes pour le lancement d’un Call of Duty, on peut saluer cette prouesse. Pour ajouter de l’immersion et du réalisme, ces maps proposent enfin de la destructibilité. Les barrières, les portes explosent en morceaux lors des tirs. Il y a pas mal de bidons à incendier et des voitures qui ne demandent qu’à exploser. Les maps sont de toutes tailles mêlant close combat au tir à distance. Dans l'ensemble, elles sont réussies.
    Comme dans Modern Warfare, le joueur peut se poser sur un obstacle pour stabiliser son arme.

    Sledgehammer Games joue beaucoup sur cet aspect récompense et personnalisation pour fidéliser et attirer les joueurs. Les saisons et les packs y contribueront également.

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    Le vote d'équipe en fin de partie

    Un mode Zombie trop frileux pour l’instant


    Ah ! La chaire putride, on l’aime un peu, beaucoup, à la folie dans un Call of. Jouer entre amis, en coopération, survivre aux vagues des morts-vivants est toujours une partie de plaisir.
    On ne va pas se le cacher, le mode est assez rachitique pour le moment mais pas dénué d’intérêt.
    “Teaser” dans le solo, le projet Terminus a bien vu le jour et le mégalo Oberführer Wolfram Von List s’est allié au démon Kortiflex pour y réveiller une armée de morts-vivants.
    La mission “Der Anfang” (le début) emmène l’escouade d’alliés dans les cimetières enneigés de Stalingrad. Cette zone est plus ou moins le Hub central. Certaines zones sont bloquées et au fur et à mesure des missions, elles s’ouvrent aux joueurs. Des zombies spawnent souvent mais ce cimetière permet d’acheter des armes, les améliorer, augmenter sa constitution, … L’autel des pactes donnent accès à des capacités actives ou passives aléatoires. Un zombie qui combat pour vous, c’est possible avec l’atout “Putréfaction du cerveau”.
    Ce sont les joueurs qui créent à la carte la mission. Divers portails sont disséminés dans ce Hub et proposent différents types de modes.
    Comme dans le mode Patrouille du multijoueur, une mission, par exemple, consiste à escorter une orbe d'éther qui erre dans le niveau. Petite différence, en dehors de sa zone d’effet, les joueurs subissent des dégâts. Bien évidemment, les vagues de démembrés sont là pour vous ralentir et potentiellement, trépasser.
    Un autre consiste à nourrir un réceptacle de pierres runiques ramassés sur les cadavres.
    Le jeu propose divers types de zombies mais on est loin d’un Back 4 Blood pour l’instant.
    Même si ce nouveau cru est intéressant, on fait trop vite le tour.
    Heureusement, cette amuse bouche accueillera dès le 2 décembre la saison 1 et une mise à jour qui ont l’espère sera plus fournie.

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    Un mode Zombie qui manque de contenu pour l'instant

     




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