Test Warhammer 40.000: Space Marine 2

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PSMag vous donne son avis sur le très attendu Warhammer 40.000 : Space Marine 2 disponible depuis le 9 septembre. Est-il à la hauteur ? Voici notre verdict du jeu testé sur PlayStation 5.

Un TPS survitaminé

Le premier Warhammer 40.000 : Space Marine date de la PlayStation 3, autant dire que l’attente a été très longue pour les fans de la licence qui rappelons-le, est avant tout un jeu de plateau créé par Games Workshop.
Pour cette suite, c’est Saber Interactive (World War Z et Evil Dead : The Game) qui est aux commandes.
Premièrement, on oublie le « Gears of War Like » que les différents trailers auraient pu laisser entendre. Warhammer 40.000 : Space Marine 2 est certes un TPS de la même trempe mais l’aspect cover-shooter ne fait pas partie du gameplay du titre.
Ce TPS mixe des phases de shooter à d’autres au corps à corps relativement sanglantes. Toute la violence de la licence plateau est brillamment retranscrite au passage.

Bienvenue en Enfer !

Un scénario aux nombreux rebondissements

Niveau scénario, le jeu prend place quelques décennies après les événements du premier opus mais il n’est pas impératif d’avoir fait le jeu d’il y a 13 ans pour apprécier Warhammer 40.000 : Space Marine 2.
Nous incarnons toujours le lieutenant Titus, aka Demetrian Titus pour les intimes. Son credo est de repousser l’offensive des Tyranides de la Flotte Léviathan dans le système Récidious. Au fil des chapitres, nous découvrirons le projet secret Aurora. Après un prologue de bon augure, Titus, après avoir perdu son unité Primus de la Deatchwatch, est gravement blessé. Un fois requinqué, Titus dispose d’une deuxième chance pour repousser la Nuée. Il rejoint les Ultramarines en tant que lieutenant. C’est un peu indigeste pour les non-initiés au lore de Warhammer 40.000 mais on retrouve vite ses petits et la campagne nous offre des passages épiques somptueux avec de nombreux rebondissements et surprises (à vous de les découvrir). Au passage, il faut compter environ 10 heures pour terminer la campagne.

Ces chers Tyranides

Un jeu magnifique

Warhammer 40.000 : Space Marine 2 ne lésine pas sur le rendu. Grâce au Swarm Engine et à l’expérience du studio après World War Z, le jeu est purement magnifique. Cet univers gothique regorge de détails, de panoramas où l’immensité est de mise. Bases assiégés, jungles, bestiaire et scènes de hautes volées, le jeu nous décolle la rétine sur PlayStation 5. Les nuées, tels des Zergs, nous immergent dans cet univers gore et violent.
La DualSense est mise à contribution et les gâchettes haptiques ainsi que les vibrations renforcent cette immersion.
La Direction Artistique est royale, les musiques sont épiques et la version française de très bonne facture.
On regrette juste les temps de chargement un peu long.
Le moule est parfaitement maîtrisé par le studio, mais qu’en est-il du contenant ?

La Direction Artistique est magnifique

Un gameplay grisant

Titus ne doit pas foncer tête baissée. Il peut vite se retrouver acculé par des nuées immenses de Tyranides.
Le gameplay est très plaisant. Notre héros de l’Imperium dispose de jolies pétoires variées pour éradiquer à longue et moyenne distances les ennemis. Au corps à corps, notre Ultramarine dispose d’armes de contact particulièrement jouissives. Ça explose, ça gicle, tout le côté violent et gore de Warhammer 40.000 est parfaitement retranscrit à l’écran.
Le gameplay offre de nombreuses subtilités comme les indicateurs d’alerte. Lorsqu’un ennemi attaque et selon la couleur de l’indicateur, le joueur sait s’il peut parer ou non, et de ce fait s’il vaut mieux esquiver.
Si une parade est réussie, les petits ennemis sont immédiatement terrassés alors que les gros sont simplement étourdis. Pour les attaques imparables, esquiver au bon moment permet d'asséner de terribles dégâts.
Malgré le fouillis environnant des ennemis, étrangement on ne perd en rien dans la lisibilité de l’action. Chapeau à Saber Interactive.
Titus dispose d’une barre de santé et une autre pour l’armure. Les parades, esquives réussies et exécutions redonnent armure et vie. Il est impératif d’appréhender rapidement ses patterns pour avoir l’impression d’exceller sur le champ de bataille. Le côté grisant est bien présent et le côté bourrin passe au second plan.

Des combats où il faut maîtriser les patterns

Du contenu généreux

Alors oui, le côté répétitif peut se faire sentir mais la variété du gameplay, le jeu en coopération nous en éloigne ainsi que quelques twists bienvenus lors de la campagne.
La campagne est intégralement jouable à trois. Le mode Opérations permet de suivre des missions annexes se déroulant en parallèle de la campagne. On invite le joueur à switcher entre la campagne et le mode Opérations aux moments clés.
Six missions sont donc proposées. Elles sont rejouables à volonté seul ou à plusieurs. Dans ce mode, il est possible de personnaliser son Space Marine et de choisir parmi les six classes proposées : Tireur d’élite, rempart, tactique, assaut, avant-garde et Lourd. Il faudra clairement farmer pour débloquer tout le contenu, les améliorations d'armes ainsi que les compétences propres à chaque classe.
Après les modes PvE, le PvP à six joueurs contre six autres est possible dans le dernier mode, la Guerre Éternelle. Plusieurs modes relativement classiques sont disponibles. Mais le rendu est purement défoulant.
Pour terminer, Warhammer 40.000 : Space Marine 2 nous régale avec sa Roadmap. Le jeu proposera des mises à jour gratuites ajoutant du contenu en jeu dans les prochains mois. Nouveaux ennemis, armes, missions du mode Opérations sont prévus. Les DLC payants ne concernent que la cosmétique. Une excellente initiative.

La personnalisation de son Ultramarine