Test Days Gone Remastered

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Days Gone revient dans une version améliorée sur PlayStation 5. Très bonne surprise en 2019 pour une grande partie des joueurs dont PSMag, le jeu avait été pas mal critiqué à sa sortie. Depuis le 25 avril, Bend Studio et Climax Studios nous ont concocté un Remastered. Deacon, notre biker préféré revient dans la place et on vous donne notre avis.

Comme un goût de The Last of Us

Un petit pitch s’impose même si le scénario de base n’a changé en rien avec ce remaster.
Days Gone est donc un open world dans un monde post-apocalyptique où une infection décime les humains en Freakers, des créatures vivant en groupe et avides de viande fraîche. Le joueur incarne Deacon St. John, un biker à la Sons Of Anarchy et membre du gang des Mongrels.
Dès les premières minutes, et après un flashback comme il y en aura quelques-uns tout au long de l'aventure, Deacon est contraint d’abandonner sa femme, Sara, blessée, aux prémices de l'infection. Deux années plus tard, Deacon, accompagné de son compagnon d’arme, Boozer, survivent en tant que chasseurs de primes. Place à Days Gone.

Comme à l’époque, Days Gone nous pose là sans plus d'informations, c'est en avançant dans l'aventure que se dessine l'histoire du jeu imaginé par Bend Studio. Pas forcément bien amené lors de certains passages du fait essentiellement d’un hachage des flashbacks assez dérangeant, mais le jeu pousse à en apprendre plus, connaître les différents personnages entourant Deacon et bien évidemment des Freakers qui sont au cœur de Days Gone.
Dès les premières minutes, on sent l’inspiration et certains points communs avec la série The Last of Us (peut être les chargements). Mais ça en reste là puisque les deux jeux sont différents dans le fond.

Bienvenue en Oregon

Un open world où il ne fait pas bon vivre

Days Gone se déroule dans l’Oregon avec ses montagnes, ses forêts, ses lacs, ses grottes, bref un décor intéressant pour zoner au guidon de sa titine. Tout serait parfait sans la pandémie qui a ravagé le monde et où les humains tentent de survivre. Deacon s’y attèle et propose ses services aux différents camps de la région. Chaque freaker abattu est synonyme de prime. Même chose pour la chasse et la cueillette, qui permet de gagner quelques points de confiance et des crédits.
En rapportant les oreilles de ces créatures et en réalisant tout un tas d’activités, Deacon augmente sa confiance auprès des camps, donnant accès à de l’équipement plus puissant et facilitant les différentes missions.

Chaque camp lui propose des jobs de chasseur de prime comme abattre ou arrêter un personnage. Le scénario de Days Gone suit une trame principale tout en ajoutant diverses autres que l’on peut faire ou non. En plus de ces missions, Deacon peut nettoyer des zones infestées, disséminées sur l’immense carte, en brûlant les nids des Freakers, mais aussi nettoyer des camps de factions ennemis, ou encore pister des personnages. Des événements aléatoires surviennent également. Tout cela octroie de l’expérience que Deacon peut dépenser dans trois grandes catégories : dégâts de mêlée, combats à distance, et survie.
Même chose pour les laboratoires de Nero (dont on ne parlera pas plus de précisions pour conserver la surprise) mais qui permettent d'augmenter la santé, l'endurance ou encore la concentration. La concentration permet à Deacon de ralentir le temps et ainsi améliorer grandement sa précision au tir.
Côté interface, c’est clair, accessible, la roue pour choisir son arme ou équipement est parfaite.

Deacon, notre héros biker

Les Freak c’est chic

Days Gone pousse à l’exploration pour ramasser des éléments destinés au crafting : bandages et boost d’endurance, de concentration, pièges, cocktails molotov, attracteurs qui permettent d’attirer les Freakers. Le crafting est limité mais suffisant.
Bien évidemment l’Orégon regorge de lieux à découvrir : villes, grottes, lacs, immenses étendus infestés de ces créatures en petite nombre mais également en Horde. On ne trouve jamais les créatures au même endroit, et elles sont plus présentes la nuit que le jour.
Le stress est palpable comme dans les tunnels où de mauvaises rencontres ont souvent lieu, surtout quand on est obligé de déplacer des épaves de véhicules.
Les Freakers se basent sur le son et vous chargent s’ils vous détectent. L’infiltration est de mise lors de certains passages et affronter une horde se prépare un temps soit peu. Généralement, l’environnement permet également d’en venir à bout : bidons d’essence à faire exploser, porte à fermer pour ralentir la horde et bien évidemment l’arsenal de Deacon.
Pour revenir aux armes de notre biker, Deacon a accès à une arme de poing, une arme principale, une arme spéciale dont l’arbalète et ses différents carreaux et enfin une arme de mêlée dotée d’une durabilité. Deacon débloque également des plans et peut ainsi créer de nouveaux équipements, une batte cloutée, le pied contre les Freakers.

Deacon contre un Freaker évolué

Je ne crains plus personne en…

Traverser le vaste Oregon, Deacon dispose de sa moto, évoluant au fil de l’aventure. Comme son équipement, chaque camp dispose d’un garage où Deacon peut améliorer cette dernière (en faisant évoluer le niveau de confiance). Sa monture permet de faire une sauvegarde rapide, de stocker de l’équipement. Il faut la chouchouter pour qu’elle réponde au doigt et à l'œil. Chute, choc, ces actions détériorent l’état général, réduisant la puissance de la bête. Même chose pour l’essence, il faut toujours surveiller sa jauge. Elle permet également de faire des voyages rapides moyennant quelques galons du réservoir. Bend Studio a également implémenté de la cosmétique pour personnaliser sa monture.

La DA est excellente

Days Gone Remastered en a sous le capot

Tout comme à l’époque, Days Gone Remastered propose une réalisation très aboutie. Déjà lors de l’arrivée de la PlayStation 5, la version PS4 avait eu le droit à quelques améliorations notables mais là, ce remaster propose une amélioration graphique accrue avec une distance de rendu augmentée tout comme le rendu du feuillage. Les ombres et les éclairages sont ainsi optimisés. L’Oregon n’a jamais été aussi beau dans un jeu !
Sur PlayStation 5 classique, les deux modes habituels « Qualité » et « Performance » jouent sur le rendu entre résolution et framerate. On table ainsi sur du 4K pour le premier et du 1440p et 60 IPS pour le second ou plus si votre écran prend en charge le VRR.
Sur PlayStation 5 Pro, le mode amélioré utilise le PSSR, le rendu par IA maison pour améliorer encore plus ce rendu.
Initialement, la taille maximum d’une Horde était de 500, avec la puissance de la PS5, ce nombre est passé à 800. On note également l’utilisation du 3D Tempest AudioTech ajoutant un son 3D à l’aventure.

La DualSense est également mise à contribution et offre un retour haptique et des gâchettes adaptatives. Sentir via la manette, l’arrivée d’une horde est assez grisante tout comme les effets de la météo, le ronronnement de sa moto. Une immersion accrue qu’on ne vante plus via cette excellente manette.

Comme par exemple dans la dilogie The Last of Us, le jeu propose des fonctionnalités d’accessibilité comme le contraste élevé, la narration de l’interface, des repères audios et bien d’autres. Une excellente initiative à souligner.

Enfin, il est possible d’importer sa sauvegarde PS4 pour y reprendre directement un New Game Plus.

Le jeu gagne en profondeur avec cette version remasterisée

Le mode Arcade, Assaut de Horde

Outre le mode mort permanente, les difficultés Survie et le New Game Plus, Days Gone Remastered propose le mode Assaut de Horde mettant nos nerfs à rude épreuve.
En gros, sur quatre maps dont trois sont à débloquer, il faut marquer un maximum de points tout en survivant à des hordes de plus en plus puissantes fonçant sur notre personnage.
Le joueur peut incarner Deacon mais plusieurs autres personnages de l’aventure comme Boozer.
On débute ainsi la partie à côté de sa moto avec un équipement minimaliste. Les premières vagues sont assez faciles et permettent de gagner des points. Il faut ensuite ramasser un maximum d’éléments de crafting, des munitions et se rendent à des points stratégiques de la carte pour ouvrir une cache proposant de l’équipement plus puissant.
Entre chaque vague de deux minutes environ, il faut se dépêcher à préparer le prochain assaut, c’est excellent mais stressant et intense. Des bonus sont également à débloquer, ces injecteurs permettent de réduire certains ou d’ajouter du challenge.

Boozer va prendre cher