Test Test Drive : Ferrari Racing Legends

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Le nouveau titre de Test Drive à la gloire du constructeur italien déboule... Le jeu va t-il faire honneur à Enzo Ferrari..?

Pour leur treizème opus, Test Drive se concentre sur l’histoire du cheval cabré de la fabuleuse création d’Enzo Ferrari, l’une des marques les plus connues et des plus mythiques au monde. Le jeu nous fait revivre les 65 ans de la marque italienne et nous met au volant des plus beaux bolides de la marque. Les jeux, mettant à l’honneur la marque Ferrari, sont assez nombreux mais peu sont à la hauteur. Test Drive Ferrari Racing Legends le sera-il ?

Le mythe du cheval cabré...

La série Test Drive est l’une des rares séries où les opus se suivent mais ne sont en aucun cas comparables. Dernier volet en date, Test Drive Unlimited 2, petite réussite malgré les bugs et DLC longs à venir. Ferrari Racing Legends ne peut pas être comparé à ce dernier puisqu’un Unlimited 2 propose un monde très ouvert à travers deux îles proposant de nombreuses épreuves variées et divers championnats, ainsi que de nombreux modes de jeu en ligne puisque le jeu est un MMO. Pour ce qui est de Ferrai Racing Legends, le jeu ne propose pas de monde ouvert mais plutôt des courses sur circuits. Le solo est divisé en plusieurs parties avec comme mode de jeu principal, la campagne, elle-même divisée en trois : la première, de 1947 à 1973, qui représente l’ère d’or Ferrari, qui est divisée en 10 défis qui sont eux-mêmes divisés en 58 épreuves. L’ère d’or nous met donc au volant des premières créations Ferrari comme la 250 Testa Rossa, 250 California, la 125 F1, qui est la toute première formule 1 de Ferrari ou encore la 125 S. La seconde, l’ère d’argent, de 1974 à 1990, est elle aussi divisée en 10 défis et en 53 épreuves. Elle nous présente des Ferrari un peu plus connues, de notre jeune génération comme la 512 BB, la GTO… Et enfin de 1990 à 2011 l’ère moderne de Ferrari divisée en 15 défis et 105 épreuves où nous aurons la chance de piloter entre autre les 512 Testa Rossa, les Formule 1 modernes, la fameuse Enzo, les F430 ou encore la sublime Ferrari 458 Italia.

En route pour devenir le nouveau Schumacher...

On incarne donc des jeunes pilotes qui débutent dans le sport automobile et qui veulent se faire un nom. Les épreuves sont assez similaires voir répétitives, au départ il faudra seulement finir des courses ou battre un temps lors des qualifications. Au fur et à mesure que les épreuves se déroulent, votre carrière avance, vous devenez rapidement pilote d’essai puis second pilote de l’écurie, pour enfin devenir pilote officiel. Chaque épreuve dispose d’un objectif principal et d’un objectif bonus qui est souvent un peu plus dur ou demande une chose spécifique à accomplir, par exemple réaliser un temps au tour d’1 minute 50 et comme objectif bonus battre le record au tour d’1 minute 46 ou encore objectif principal, finir premier, objectif bonus, être impliqué dans aucun accrochage.

La difficulté peut être changée à n’importe quel moment au cours du jeu. La difficulté novice vous apportera tous les aides au pilotage nécessaires pour que votre course se déroule parfaitement. La difficulté normale désactivera certaines aides, il vous faudra tout de même rester concentré et vigilant. Et enfin, la difficulté pro, désactive toutes les aides de pilotage, la moindre faute ne sera pas permise. Pour ce qui est de la difficulté des épreuves, les débuts seront simples, très simples, voir trop simples. Vous n’aurez aucune difficulté à remplir l’objectif principal et bonus. Cependant, par la suite, la difficulté va vite changer et là encore, peut-être trop rapidement (en même temps, c’est un jeu Ferrari et non Peugeot). Si au départ les épreuves s’enchaînent, sont rapides et simples, il va vite falloir les recommencer pour pouvoir réaliser l’objectif bonus, et voir même l’objectif principal. Ce qui va très vite devenir frustrant surtout que les épreuves deviennent de plus en plus longues et beaucoup plus dures. Ce qui à tendance à gâcher un peu le plaisir du jeu à force.

Pour ce qui est du contenu, le jeu est plutôt complet. 35 défis pour la campagne totalisant 216 épreuves. Pour les voitures, 51 bolides qui sont les suivants :

Pour l’ère d’or :

• 125 S
• 125 F1
• 166 Inter
• 212 Export Vignale Spider
• 250 Testa Rossa
• 250 California
• 250 GTO
• 275 GTB
• 312 F1-67
• 330 P4
• 365 GTB/4
• 365 GTS/4
• Dino 246 GTS

Pour l’ère d’argent :

• 312 B3-74
• 512 BB
• 308 GTS
• 312 F4
• 126 C2
• 308 GT8I QV
• 288 GTO
• Testarossa
• F1-87
• F40
• F40 Competizione
• F1-90

Pour l’ère moderne :

• 512 TR
• 348 Spider
• F355 GTS
• F333 SP
• F355 Spider
• F50
• F355 Challenge
• F50 GT
• 360 Spider
• 550 Barchetta
• 575M Maranello
• Enzo
• Challenge Stradale
• 612 Scaglietti
• F430
• F430 Spider
• FXX
• 248 F1
• 599 GT8
• F430 Challenge
• F2007
• 430 Scuderia
• F2008
• California
• 458 Italia
• 150° Italia (F1 2011)

Au menu...

Pour ce qui est des circuits, on retrouve les plus célèbres dont Monaco, Monza, le circuit de Catalunya, Silverstone ou encore Imola. C’est au total 16 circuits différents dont certains proposent plusieurs tracés puisqu’ils sont coupés, entiers ou disponibles selon leur époque de leur création à de nos jours, c’est le cas par exemple de Silverstone qui propose 5 tracés différents comme : • Silverstone 1959 • Silverstone 1975 • Silverstone 2009 (long) • Silverstone 2009 (court) • Silverstone National. Avec les multiples tracés, on compte 39 courses possibles. Le second mode solo disponible après la campagne, c’est le mode course rapide où vous pouvez choisir votre voiture parmi celles que vous avez débloqué dans la campagne, le circuit parmi ceux qui sont également débloqué, le nombre d’adversaires, le nombre de tours, la difficulté, la classe de véhicules, le moment de la journée et la météo. Notons un petit point noir qu’il n’est pas possible de faire des courses de nuit ou sous la pluie puisque que les seules variations climatiques présentes sont « ensoleillé » ou « nuageux ». Le dernier mode solo est le mode contre la montre, que l’on ne présente plus.

En bref...

Pour ce qui est du multijoueurs, un seul mode possible, la course rapide où l’on peut choisir de trouver une partie rapide, créer sa propre partie ou rechercher une partie personnalisée donc, avec les critères qui nous conviennent le mieux. Parmi les petits défauts du jeu, on peut noter la gestion des dégâts. Même un choc à grande vitesse, quelques tonneaux et un tour dans le bac à sable ne feront pas perdre une seule pièce à votre voiture, il faudra vous contenter seulement d’un par brise fissuré, d’une carrosserie à peine déformée et de quelques rayures. C’est vraiment dommage en vue des beaux accidents que l’on peut réaliser. Autre défaut, nous pouvons parler de la difficulté hasardeuse après quelques heures de jeu, on ne peut toujours pas se faire une véritable idée. On regrettera aussi que les épreuves soient trop similaires, que les circuits ne soient pas assez nombreux et surtout qu’il n’y est pas de mode deux joueurs en écran partagé. Enfin, petit plus pour les chasseurs de trophées, puisque les 46 trophées du jeu semble largement abordable, en espérant qu’ils le soient vraiment et que la difficulté mal adaptée du jeu ne vienne pas tout gâcher.

Le + PSMag : Retrouvez aussi notre Dossier Spécial sur la série Test Drive !

En conclusion :

En conclusion, nous pouvons dire que les fans de Ferrari ont enfin trouvé le jeu faisant honneur à la marque. Test Drive Ferrari Racing Legend est un bon jeu, les fans de la série s’y retrouveront et seront comblés, notamment grâce à un gameplay toujours aussi plaisant, chaque véhicule ayant sa particularité dans sa différence de conduite. Pour les autres, l\'accumulation dommageable de défauts les fera peut être hésiter. Niveau graphique, on n’est pas dans un Gran Turismo mais le jeu reste tout de même beau, les véhicules sont impressionnants, dommage que les décors soient de temps en temps à revoir.

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