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    rédacteur
    Pilou


  • ps4

    Dragon Age : Inquisition
    Editeur : Electronic Arts
    Développeur : Bioware
    Genre : Action | RPG
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 20 Novembre 2014
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 2 Trophée Argent 6 Trophée Bronze 42 | Trophée Secret 0
    51 trophées au total

    Support

    Disponible aussi sur : ps3

    Test Dragon Age : Inquisition

    Publié le Vendredi 05 Décembre 2014 à 08:00 par Pilou
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    Une chose est sûre, la réputation de Bioware n’est plus à faire dans le monde du RPG avec des séries comme Baldur’s Gate, Neverwinter Nights, Mass Effect, et plus récemment Dragon Age. Dragon Age : Origins et Dragon Age II sont tous deux sortis sur Playstation 3.  Le premier était un petit bijou, digne successeur de Baldur’s Gate alors que l’orientation (trop) “Action” et sa sortie (trop) rapide avaient déçues les fans. C’est donc après plus de trois ans, que Dragon Age Inquisition débarque sur Playstation 3 et 4. Dans la même lignée que le premier opus ou nouvelle déception ? Réponse dans ce test.

     

     

    Bienvenu en Thédas, Inquisiteur !

    L’histoire se déroule juste après les deux premiers épisodes. La guerre entre les Templiers et les Mages fait rage en Thédas, le terrain de jeu de Dragon Age Inquisition regroupant une partie du royaume de Ferelden et d’Orlais. Le ciel de Thédas est déchiré par la Brèche dans le voile libérant des hordes de démons. Cette faille offrant un passage avec l’Immatériel a tué des milliers de personnes lors de son apparition dans une gigantesque explosion. Notre personnage se réveille au milieu de ce massacre, amnésique et doté d’une marque sur sa main de la même couleur verte que la Brèche. Après quelques minutes de jeu, grâce à cette marque, il se rend compte qu’il peut refermer les failles créées par la Brèche originelle.

    Accompagné par ses compagnons, L’Elu remet sur pied l’ordre de l’Inquisition, bien décidé à éradiquer cette invasion démoniaque.

    Le compagnon Varric

    Un personnage unique à façonner

    Une fois n’est pas coutume, notre troisième incursion dans l’univers de Dragon Age passe par la création de son personnage. Et là, pas de doute, la personnalisation est poussée à son paroxysme mais (malheureusement) uniquement pour le visage.

    Bioware a mis en place Dragon Age Keep qui permet d’importer le contexte mondial des deux premiers épisodes dans Inquisition. Présenté sous forme de tapisseries, tous les choix, actions des deux premiers Dragon Age seront pris en compte ici.
    Le choix débute par celui de la race et du sexe, humain, elfe, nain et pour la première fois Qunaris, ces créatures humanoïdes cornues. Tout est paramétrable, couleur des yeux, des cheveux, morphologie du visage, écartement, pilosité, tatouages, cicatrices. Comme dirait une certaine Christina, c’est MA-GNI-FIIIQUE. Vient ensuite le choix de la classe parmi cinq : deux classes de guerrier, deux de voleur et une pour le mage. Chaque classe a ses caractéristiques propres et capacités. Les guerriers (épée/bouclier ou arme à deux mains) sont adeptes du corps à corps alors que les voleurs préfèrent les attaques à la dague, à distance et la sournoiserie. Le mage opte également pour les attaques à distance, les sorts de zone et de soutien. Seul petit regret dans cet épisode, les mages ne peuvent plus soignés leurs frères d’armes. Il faut absolument passer par les potions pour cela. Chaque classe démarre l’aventure avec un bonus (un point de capacité pour le guerrier, 10% de résistance physique en plus pour le Qunari, …). Enfin, le dernier choix consiste dans la difficulté qui va du mode facile au cauchemar. Petit conseil, si vous n’avez pas l’habitude du RPG, le mode normal est tout à fait indiqué.

     
    Il y a tous les gabarits dans Dragon Age Inquisition
     

    Du RPG comme on aime

    Dragon Age Inquisition vous met donc aux commandes d’un héros qui sera accompagné tout au long de l’aventure par divers compagnons (nouveaux et d’autres provenant des deux premiers épisodes). En équipe de quatre, le joueur pourra choisir et changer de compagnons dans les campements. Chaque personnage de son groupe gagnera en expérience au fur et à mesure de l’aventure. Le joueur contrôle l’un des personnages et il pourra “switcher” rapidement pour prendre le contrôle d’un autre.

    On débute l’aventure avec son personnage créé, accompagné par la belle Cassandra, Solas un mage et Varric (présent dans Dragon Age II), un nain aventurier armé d’une arbalète.

    Chaque passage de niveau octroie des points de capacités à dépenser et une augmentation des statistiques et de la santé. Le joueur peut ainsi débloquer de nouvelles compétences actives qu’il faut déclencher via un bouton préalablement choisi (on affecte les capacités à des boutons de la manette dans les menus), d’autres qui seront passives et des boosts de capacité, offrant des effets supplémentaires.

    L’écran de comportement permet de donner des instructions aux compagnons contrôlés par l’IA : choix de la cible, seuil d’utilisation de potions, réserve de potions à conserver, … Bien utile pour s’adapter à votre style de combat. La touche L1 fait apparaître une roue qui donne accès aux potions et aux ordres lors des combats : défense, attaquer ma cible, repli, …

    Car en plus de l’exploration (à pied ou via une monture, une première dans Dragon Age), le combat aura une place importante. Jouable en temps réel pour les amateurs, on passera rapidement en vue tactique qui fige le temps pour donner des instructions à chaque personne du groupe. Pour moi, ce mode est essentiel à la réussite des combats. Il permet par exemple de faire prendre de la hauteur aux archers et magiciens, de réanimer un compagnon, de le défendre, de contourner, de fermer une faille et de scanner un ennemi pour connaître ses points de vie, immunité, résistance, … En effet, certains combats donneront du fil à retordre et sans la vue tactique, l’échec est pratiquement inévitable.

     

    L'ordre de l'Inquisition

    L’Inquisition, une lourde tâche

    Faire parti d’un ordre impose de lourdes tâches, Dragon Age Inquisition est immense et bâti comme un monde ouvert découpé en zones. Le World Master permet de gérer l’étendue de l’Inquisition dans Thédas. C’est un cercle vicieux, on utilise des points de puissance pour débloquer une nouvelle région via la table d’Etat Major. On y réalise des opérations d’exploration, on referme de nouvelles failles, on y installe des campements (très utiles pour les déplacements rapides et recharger les batteries des personnages), on y unifie des factions, on réalise des missions variées et nombreuses, sources de ressources et récompenses mais surtout on y gagne de l’influence et de nouveaux points de puissance, utilisables pour débloquer une nouvelle zone. Cette macro-gestion change les décors, la faune et on peut voir par exemple des patrouilles de soldats dans les zones tenues par l’Inquisition.

    Mais tout ceci est essentiel pour faire progresser vos personnages, leur relation car tout choix aura une impact sur la continuité du déroulement du jeu.

     

    Je vois la vie en Frosbite

    Bioware se dote pour ce troisième épisode du moteur de DICE, le Frosbite 3. Ce dernier rend le monde de Thédas, magnifique, immersif sur Playstation 4. Les Forêts des Tombes Emeraude, en passant par les zones glacées de l’Emprise du Lion tranché au monde de l’Immatériel, on prend plaisir à gambader dans ce vaste univers riche et contrasté et le tout en 1080p. Les musiques savent se faire discrètes lors de certains passages mais elles sont dignes de celles issues de grands films.

    Côté durée de vie, ne vous attendez pas à finir le jeu en 15 heures, il faudra près de 50 heures pour faire le principal et la même chose pour tout réaliser. Sachant aussi que le jeu propose quarante fins différentes et qu’un mode multijoueurs coopératif où quatre joueurs nettoient les donjons est disponible, indépendemment du solo.

    Trailer de lancement

     

    Note du test 9/10En conclusion :

    Dragon Age Inquisition est une pure réussite et un hit incontournable de la fin d’année. Complet, beau, vaste, varié, il nous fait bien vite oublier l’échec du second opus. Immersion garantie. Bravo à Bioware pour ce petit bijou.

    Les plus

    Immersion garantie
    Très belle réalisation
    Un scénario qui évolue en fonction des choix
    La vue tactique
    La personnalisation
    Les musiques
    Le World Master

    Les moins

    Combats parfois difficile
    Création du personnage limité au visage


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