Six ans se sont écoulés depuis l’annonce d’Aliens Colonial Marines par SEGA. Développé par Gearbox à qui l’on doit la série des Borderlands, Aliens Colonial Marines est-il à la hauteur de cette terrible attente ? Réponse dans ce test.
Aliens Colonial Marines prend directement place après le second épisode réalisé par James Cameron “Aliens le retour”. Dans Aliens Colonial Marines, le joueur se retrouve dans la peau du caporal Winter d’une unité de Colonial Marines. En orbite autour de la planète LV-426, le caporal devra découvrir ce qui est arrivé à l’U.S.S. Sulaco. Le décor est planté.
Premier sujet qui fâche, le moteur graphique du jeu n’est pas du tout à la hauteur. Les textures relativement pauvres, apparaissent tardivement et le framerate est assez bas. Les explosions font vieillottes et des bugs de collisions sont de la partie. La modélisation quant à elle des personnages est relativement réussie. La patte “Alien” de la quadrilogie se dégage tout de même bien du jeu.
La réalisation sonore est correcte même si le doublage en français reste moyen. Nous n’avons même pas le droit aux voix officielles françaises des acteurs Michael Biehn (Caporal Dwayne Hicks dans “Aliens le retour”) et Lance Henrisken (le cyborg Bishop dans “Aliens le retour”) comme dans la version américaine.
Le bruit des armes et du détecteur de mouvements sont réussis.
Le fan service rattrape un peu la qualité graphique et le solo propose de bonnes phases de jeu. Il faudra 6 ou 7 heures pour boucler l’histoire principale et il sera possible de la refaire en coopération à 2 en écran splitté et jusqu’à 4 en ligne.
Un système d’expérience se partage entre le mode solo et le multijoueur. Il permet de glaner des points servant à améliorer les armes et les caractéristiques du joueur. Visée laser, lunette, modification de la cadence de tir, … ; le système est assez complet. Il permet aussi de modifier l’apparence des personnages. Comme dans la plupart des FPS, le jeu offre la possibilité de collectes d’objets en tout genre. En plus des plaques d’identifications et des journaux audio disséminés dans les niveaux, Winter pourra ramasser des armes dites légendaires, comme par exemple le célèbre fusil à pompe du Caporal Dwayne Hicks.
En plus du mode coopératif, Aliens Colonial Marines propose du multijoueur compétitif par le biais de 4 modes de jeu distincts. Ces modes permettent d’incarner les marines mais aussi les xénomorphes. Gearbox en a profité pour créer des classes de xénomorphes. Il sera possible d’incarner le soldat, le rôdeur, le gicleur kamikaze, le cracheur et le broyeur. La multitude de classes offrent un beau challenge en multi. Comme indiqué plus haut, le multijoueur propose quatre modes de jeux. Le premier intitulé “Bataille” correspond au classique TeamDeathmatch. Le mode “Survivant” oppose des marines à des vagues successives de xénomorphes. Le troisième mode “Extermination” ressemble au mode recherche et destruction, les marines doivent déposer une bombe dans la ruche des aliens. A la fin du round, les rôles changent. Le quatrième et dernier mode “Evasion” est présenté ci-dessous en vidéo. Les Marines doivent rejoindre un point de rendez-vous dans le temps imparti tandis que les aliens devront les arrêter.
Aliens Colonial Marines a comme un goût d’inachevé. Après 6 ans d’attente, on s’attendait à une claque vidéo-ludique. Avec un moteur et une réalisation très moyens, ACM convaincra les fans de la quadrilogie et aura plus de mal à le faire pour les autres. Le multijoueur reste intéressant et la possibilité d’incarner un xénomorphe est vraiment sympathique. Aliens Colonial Marines m’aura tout de même diverti et je fonce me regarder la quadrilogie qui prenait la poussière !
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