Test The Incredible Adventures of Van Helsing II

Après un rapide résumé du prmier épisode, cette nouvelle aventure du chasseur de monstres Van Helsing débute aussitôt où s'arrêtait le dit premier épisode, au beau milieu des ruines du labo de Fulmigati. Un mystérieux personnage, le Prisonnier Sept, aide Van Helsing et Katarina (une fantôme liée à la famille) à se sortir des décombres et rejoindre le vieux repaire secret du père de Van Helsing. Et on s'aperçoit que les problèmes en Borgovie sont loin d'être réglés avec la mort de Fulmigati et que Van Helsing a encore une belle masse de boulot devant lui...

Bref, vous aurez compris, comme dans tout Hack'n Slash qui se respecte, on n'est pas là pour faire dans le subtil, mais pour massacrer de la piétaille ennemie par paquets en ramassant du loot un peu partout. Est-ce que ça vaut le coup ici ?

Portes, monstres, donjons, trésors

D'entrée de jeu, les amateurs de hack'n Slash seront en terrain connu : caméra fixe et vue de trois quarts aérienne, un bouton par compétence, la carte qui peut passer en plein écran d'une simple pression sur Bas, les jauges de vie et de magie... Tout respire le classique et son efficacité, on comprend immédiatement que les développeurs ne tentent pas de réinventer le genre, préférant se concentrer sur la livraison d'un produit solide.

Visuellement, on se retrouve donc face à des lieux assez détaillés et des personnages qui le sont moins, de même que leurs animations. Mais après tout, même si ce n'est pas tout à fait digne du support et que Van Helsing a le charisme d'un caillou triste, c'est bien suffisant pour offrir un jeu qui ne présente pas vraiment de problèmes de lag ou autres, malgré les masses d'ennemis que vous aurez parfois à affronter, quitte à rendre l'action à l'écran bien bordélique.

Aucun souci à signaler devant le plaisir ressenti à découvrir (ou redécouvrir) les terres de Borgovie, qui sont de plus assez variées et bien designées.

Si l'ont peut reprocher à ces combats un léger manque de dynamisme et de ressenti des impacts, on ne peut pas nier qu'il s'en dégage une certaine tension, surtout face à des boss. Notez que, pour vous faciliter la vie, vous pouvez passer à volonté de votre arme de contact à votre arme à distance, chose commune aux trois classes disponibles (seul l'équipement change, évidemment).

Qui dit combat et Hack'n Slash dit évidemment évolution, et s'il y a évidemment le système classique (tuer des ennemis > gagner de l'XP > passer un niveau et distribuer ses points d'aptitude et de compétence) pour chacun des deux personnages indépendamment, il existe aussi le système de réputation pour débloquer diverses caractéristiques permanentes en bonus. À chaque palier de réputation passé, vous pouvez apprendre une caractéristique dans la liste de ce que vous avez débloqué. Bien des options sont possibles, et chacune se débloque d'une façon précise, expérimentez un peu tout. Notez aussi que Van Helsing et Katarina disposent de plusieurs arbres de compétences, à vous de choisir comment ils vont évoluer.

Humour et références

Bref, Van Helsing II offre du bon contenu (on citera aussi les missions où le jeu se mixe avec du Tower Defense, bien défouloir), plus d'options que le premier, et se révèle rapidement être un Hack'n Slash particulièrement solide, efficace, et intéressant. Ceci est en partie dû à l'ambiance insufflée par le titre, où l'on se retrouve dans un pays d'Europe de l'Est où règnent les créatures surnaturelles et le steampunk, d'autant que l'on est dans une période de transition où la science prend de plus en plus de place dans la société locale.

Autre point en faveur du titre : les références à la pop culture et la culture geek sont incroyablement nombreuses et toujours bien placées, en accord avec le contexte. Vous croiserez, entre autres, Hannibal Lecter (et son masque), Mr Hyde, des discussions et affiches faisant allusion à Drizzt, Geralt, Donjons & Dragons, Le Seigneur des Anneaux.... Et bien d'autres encore.

Si on peut lui reprocher un scénario partiellement prévisible (sérieusement, le Prisonnier Sept a limite un panneau clignotant indiquant sa vraie nature), des impacts peu ressentis, et un Van Helsing qui manque de charisme, on ne peut pas nier que le plaisir ressenti est bien là et que le jeu fait très bien ce qu'on attend de lui, à savoir chasser du monstre et du méchant tout en ramassant du loot et en devenant (encore) le héros du coin.

Très recommandable pour tout amateur de Hack'n Slash.