Note du test 7/10En conclusion :

Alone in the Dark remet au goût du jour l'œuvre de 1992. C’est plutôt réussi malgré quelques imperfections. Les parties narration, exploration et puzzle game, même si leur aspect demeure trop classique, sont une franche réussite. Le côté action du Survival Horror est par contre le point noir du jeu. Il est sous exploité et entaché par quelques couacs techniques. Malgré tout cela et en gardant en tête qu’il s’agit d’un jeu AA est recommandé par PSMag. La nostalgie y est pour beaucoup !

Les plus

L’ambiance
La trame de l'enquête
Des énigmes intelligentes
La VF mais surtout la VO
Les modélisations des lieux

Les moins

Relativement classique
Modélisation un peu en deçà de certains PNJ
Peu de différence entre l'aventure des 2 personnages

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    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    Alone in the Dark
    Editeur : THQ Nordic
    Développeur : Pieces Interactive
    Genre : Survival-Horror
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 20 Mars 2024
    Trophées : Oui
    Support


    Test Alone in the Dark

    Publié le Mardi 19 Mars 2024 à 23:03 par Pilou
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    La trilogie initiale Alone in the Dark a bercé l’enfance d’une génération qu’est la mienne. On parle souvent de Resident Evil Like mais n’oublions pas que le premier Alone in the Dark est sorti en 1992 et a initié le genre Survival Horror. Oeuvre de Frédérick Raynal sous l’égide d’Infogrames, le jeu a marqué le jeu vidéo à bien des égards. Aujourd’hui, le studio suédois Pieces Interactive nous propose leur vision de l’épisode originel en le revisitant. Est-ce une bonne idée, on vous donne notre avis.

     

    Edward Carnby et Emily Hartwood sont de retour


    Edward Carnby et Emily Hartwood sont toujours les protagonistes de cette revisite. Emily a engagé le détective privé Carnby pour l'aider à retrouver son oncle, Jeremy Hartwood. Direction le bayou et le manoir de Derceto bien connu des joueurs de la première heure.
    On s’arrête là pour le pitch mais la bâtisse regorge de mystères que nos deux acolytes vont devoir découvrir au fil de l’aventure. L’ambiance sombre nous renvoyant à l’épisode de 1992 est relativement bien retranscrite. L’écriture nous tient en haleine jusqu’au bout des cinq chapitres.
    Après une introduction où nos deux héros arrivent en voiture aux abords de la vieille bâtisse, le joueur choisit son personnage. Rapidement, le gameplay se met en place, notre personnage trouve une lampe de poche, un élément iconique.

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    Bienvenue à Derceto

    Un Survival Horror avec les bons ingrédients ?


    Chaque campagne prend environ entre 7 et 8 heures de jeu et si vous vous posez la question, les deux histoires ne sont pas à 100% identiques mais elles ont une grande majorité de séquences identiques.
    Alone in the Dark mélange des phases d’explorations, des cut scènes entre les différents personnages de l’aventure, des puzzles pour enfin offrir quelques phases de tirs sur des monstruosités tout droit sortis de l’univers de Lovecraft.
    Le vieil édifice regorge de pièces à explorer. On suit bien évidemment une trame scénaristique qui donne accès au fur et à mesure aux salles via des clés, mécanismes et énigmes. On nous renvoie aux premiers épisodes et c’est relativement bien réalisé. Sans rien spoiler, le jeu nous propose de découvrir d’autres lieux mais nous revenons toujours à Derceto. Une carte permet de s’orienter dans le manoir mais également de visualiser les pièces terminées et les puzzles restants.

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    Le manoir offre des dizaines de salles à visiter

    Edward se creuse la tête


    Côté puzzle, si vous aimez les résoudre, vous en aurez pour votre argent. Le jeu se base sur le suivi d’une enquête. On ramasse des documents et autres objets qui permettent de fournir les indices nécessaires à leurs résolutions. J’ai apprécié leur variété et comment certaines sont amenées. On reste assez classique mais les phases de recherche pour avancer dans l’aventure sont un des points forts du jeu. Certains jumpscares surviennent également tout en tenant en haleine le joueur même si on n’a jamais un sentiment de stress permanent comme certains jeux du même genre peuvent provoquer.
    Le fait d’enlever les caméras fixes comme à l’époque y sont sûrement pour beaucoup.

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    Dommage que la partie gunfight soit moins réussi

    Une partie action ratée


    Les phases de tirs sont pour moi complètement ratées. Il y a certes un rationnement des munitions. Mais les sensations de tir ne sont pas là. C’est en partie dûe à la lourdeur du personnage, à l’arsenal assez minimaliste et à la pauvreté du bestiaire.
    Edward et Emily débutent l’aventure avec un pistolet. Plus tard, ils débloquent fusil à pompe et Thompson. Le changement d’arme s’opère par simple pression de la touche directionnelle appropriée, la touche haut permet de prendre une petite lampée d’alcool, rendant une partie de sa vie. Une arme blanche est également disponible via la touche R1, permettant de taper sur les créatures mais également détruire les planches de certaines portes fragiles. Malgré la durabilité de cette arme et de l’arsenal cité, on reste clairement sur notre faim.

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    La modélisation fait son petit effet

     

    Une technique à la hauteur ?


    Globalement, le jeu est plutôt joli. La direction artistique des lieux est réussie. C’est joli, détaillé, il manque juste un peu d’animations mais chapeau au rendu de Derceto en plein orage.
    Comme nous l’avons vu dans les différents trailers, David Harbour et Jodie Comer prêtent leurs physiques à nos deux investigateurs, respectivement, Edward Carnby et Emily Hartwood. Le rendu est convaincant et les autres PNJ proposent de belles cutscenes. On est loin de la Motion Capture et du rendu de jeux AAA mais n’oublions pas que Alone in the Dark ne joue pas dans la même cour.
    On déplore également quelques problèmes de collisions et une caméra qui peut être un peu capricieuse.
    Niveau VF, c’est plutôt pas mal également, on retrouve la voix officielle de David Harbour (Strangers Things pour ne citer que lui) et celle de Adeline Chetail (notre chère Ellie dans la dilogie The Last of Us) pour nos deux personnages principaux. La VO est également de bonne facture tout comme l’OST aux notes jazzy collant parfaitement à l’ambiance enquête dans un univers Lovecraftien.
    Les possesseurs de l’édition Deluxe peuvent également activer les commentaires des développeurs à certains points du jeu mais également ajouter des filtres graphiques au jeu et même activer les skins de l’époque. Cela pique un peu les yeux mais la proposition éveille notre nostalgie.

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    Des niveaux sombres mais variés et détaillés




    Test Alone in the Dark - 4 minutes de lecture