Test Red Johnson's Chronicles - One Against All

Grâce à la chaleureuse coopération avec VPCom, nous avons pu voir en avant-première le jeu Red Johnson's Chronicles - One Against All, pour une démonstration dans leurs locaux. Mais c'est encore mieux d'y toucher soi-même ! C'est pour cela qu'on l'a testé, et vous allez y voir plus clair.
Ce jeu laisse à penser qu'il y en aura d'autres du genre, parce que ça marche ! Les gens aiment se mettre à la place des policiers, pas les vrais policiers (non, non), mais les policiers dignes des séries télévisées (américaines) ! De plus, le jeu coûte 7,99€, quoi de mieux qu'un petit jeu, avec une certaine durée de vie et un concept original par ces temps de crise économique ?

Un an après le 1er opus signé Lexis Numérique, on retrouve notre sympatique Red Johnson's (Popole rouge en anglais) dans ce très séduisant POINT & CLICK pour une suite d'enquêtes visant à faire tomber quelques gros durs à cuire de la Mafia.


Mais maintenant, Red est directement impliqué, car le plus gros gangster de la ville, Oncle Teddy décide de mettre un contrat sur sa tête : quiconque arrivera à bout de notre héros recevra la somme de 150 000 $. Il faudra donc survivre. Survivre ? C'est tout ? Et bien non ! Parce que c'est bien connu, quand un gangster n'arrive pas à toucher sa cible, il s'en prend à sa famille et Red a deux frères, leur mère leur ayant aussi donné une couleur en guise de prénom (quelle originalité!). Red s'en rend compte en recevant un doigt d'un de ses très aimés frères, dans une pinte qu'il dégustait dans un bar. Gore? Mais non, c'est de l'humour noir, de l'enquête dans le monde sinistre de Metropolis, entre les années 30 et 80. On y retrouvera des technologies typiques de cette époque, des traditions américaines discutables, et les répercussions de la prohibition sur la population pauvre.

Et toute cette histoire sera enrobée dans un gameplay intuitif, entourée de dialogues très fleuris où la poésie n'a pas sa place DU TOUT. En effet, notre héros se fait des relations bizarres, entre le SDF qu'il connait depuis l'enfance, persuadé de devoir boire tout l'alcool de la ville pour guérir les problèmes économiques de son pays, la serveuse de bar française, très libertine et son autre frère pas très fûté avec une brotherhood très discutable, laissant présager une histoire très complexe. Pour garder sa culture américaine, le jeu est en VO sous-titrée.

Un peu de ménage s'impose ? Xtreme Maid sur rendez-vous...

Une atmosphère intriguante très convaincante
Alors vous avez tous entendu parler du gameplay, des puzzles, des énigmes, des casse-têtes, mais est-ce là le travail d'un vrai enquêteur ? Malheureusement non, et cela peut être un reproche fait au jeu...enfin, si on n'aime pas les énigmes. Sinon, on y voit juste une manière originale d'enquêter, où l'obtention d'une simple information peut être un cauchemard pour vos neurones. Oui, oui, je parle de cauchemard, nos amis de Lexis Numérique n'ont pas plaisanté sur la difficulté du jeu. Vous vous trouverez sur des écrans fixes, avec un objet (caisse, ordinateur, malette, etc...) et tout un tas d'indices à disposition pour poursuivre l'aventure. Et lorsque vous sortirez d'une demi-heure d'un casse-tête chinois et que vous allez récupérer un indice complètement inutile, il faudra persévérer. Ben oui, comme lorsque Maigret, Moulin et Columbo étaient en galère d'indices pour trouver les meurtriers!


Patience et Intelligence, qualités indispensables pour jouer à Red Johnson's Chronicles - One Against All, fouiller, faire témoigner, trouver les indices et les exploiter pour obtenir les aveux d'un témoin, tout y est. Vous interviendrez également dans les dialogues, où un simple mot de travers vous fera échouer. Et méfiez vous des cinématiques, elles auront souvent besoin de vous pour un sytème d'action QTE. Par exemple, si vous appuyez sur X, vous pourrez faire une magnifique clé de bras à votre agresseur, et si vous ne le faites pas, et bien vous prendrez une casserole dans la tronche et celui-ci s'échappera. Il faudra gérer un portefeuille d'indices, de contacts et une cartographie très diverse avec un système de voyage rapide.

Un air étrange de Fallout... assez drôle
Un univers sombre, des personnages méchants et une difficulté accrue, mais comment garder le moral dans ce jeu? C'est facile, avoir du recul, comprendre le second degré et apprécier les clins d'oeil. Et ne vous inquiètez pas, vous ne pourrez pas être bloqué, le sytème d'achat d'indices est très bien ficelé, mais affectera directement sur votre score final de fin de jeu. Il faudra donc en faire un maximum soi-même pour pouvoir vous comparer aux autres joueurs.

Quelques mauvais points à attribuer à ce jeu quand même...le système de checkpoint est très étrange, on peut se rater dans un portrait robot en ayant 3 tentatives (???) et en plus de cela, au bout de 3 échecs, recommencer à 0 pour avoir encore une fois 3 tentatives (INCEPTION?).