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    rédacteur
    Kiapadnom


  • ps3

    Batman Arkham City
    Editeur : Warner Interactive
    Développeur : Rocksteady
    Genre : Action
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 20 Octobre 2011
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 1 Trophée Argent 15 Trophée Bronze 34 | Trophée Secret 0
    51 trophées au total

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    Test Batman Arkham City

    Publié le Jeudi 01 Décembre 2011 à 20:32 par Kiapadnom
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    Vous êtes peut être de ceux ayant découvert avec plaisir Batman Arkham Asylum en 2009. Pas exempt de reproches, la critique et les joueurs avaient néanmoins découvert un jeu de qualité et avec un potentiel prometteur. Deux ans plus tard, voici la suite des aventures du célèbre golden boy milliardaire Bruce Wayne, alias Batman. Vous vous attendiez à un hit en puissance ? Et bien vous allez être déçus…car le jeu surpasse ce que vous pouviez imaginer.

    Plus on est de fous…

    Toute la racaille et la lie de Gotham se sentait à l’étroit dans le centre psychiatrique d’Arkham. Pourquoi ne pas lui offrir un terrain de jeu (donc de crimes) et de dépravations plus grand ? Telle est la sombre volonté du Dr Hugo Strange dans ce nouvel épisode de Batman, rebaptisé pour l’occasion Arkham City. Et dans le déroulement  de son plan machiavélique, dont le mystérieux Protocole 10 est le point central, il lâche au milieu de tous ces psychopathes en puissance Bruce Wayne qu’il parvient à capturer. Menaçant de révéler son identité, la chauve-souris est lâchée dans la bergerie…mais attention, les agneaux mordent !


    Tous vos amis sont là

    Et notre super-héros aura fort à faire pour s’extraire de cet infernal bourbier et déjouer le plan de Strange. Car il croisera peu ou prou tous ces «meilleurs » ennemis. L’équipe de Rocksteady a vu les choses en grand, en très grand même. Des incontournables comme le Pingouin, le Joker ou Double-Face en passant par Mr. Freeze, L’Homme Mystère, Le Chapelier Fou comme des moins connus à l’image de Solomon Grundy, Zsasz, Deadshot, Le Veilleur, Poison Ivy, Calendar Man et j’en passe car le souffle me manque. Mais comment tous ces personnages arrivent ils à s’imbriquer ? Comment s’articule scénaristiquement tout cela ?

    C’est le premier tour de force du studio anglais. La qualité (et la quantité) de protagonistes est parfaitement gérée. Tellement bien que l’on en perd le fil conducteur de l’intrigue qui est censé être le fameux Protocole 10. Et c’est souvent le Dr. Stange lui-même qui viendra nous le rappeler dans un message  du genre : « Le Protocole 10 s’activera dans 20 heures ». Dommage que cet aspect du jeu soit mal exploité, mais on pardonne sans mal à Rocksteady tellement les rencontres et les affrontements avec cette galerie d’ennemis sont savoureuses. Et tout ceci s’égrène le long des quelques 15 heures de jeu (en ligne droite !) que comptent le titre. Et en comptabilisant les quêtes secondaires, les Trophées de l’Homme Mystère et ses otages, les Défis Combats et Prédateurs, etc…vous explosez le compteur durée de vie.

    Et quand en plus c’est beau et bien fait

    Fini les louanges sur le forme, abordons le fond. Là aussi on tutoie les sommets avec la réalisation graphique qu’offre le titre. Rocksteady boxe dans la catégorie poids lourd. La qualité est prégnante tant dans le design des personnages que celui des environnements de jeu. Noirceur et violence sont parfaitement représentées  dans l’aire de jeu qu’est Arkham City. On ressent toute l’immondice des bas-fonds dans un quartier de Gotham gangréné par le crime. C’est réellement somptueux. Et la technique va de paire avec l’artistique, elle va même au-delà. Car avec le gameplay, on touche à la perfection. On s’émerveille sans cesse de sa richesse et de sa fluidité. Que ce soit dans l’exploration des lieux que dans les phases de combats. Bien qu’Arkham City ne soit pas gigantesque sur le papier,  tout y est méticuleusement pensé et représenté. Vous pourrez planer d’un bout à l’autre de la ville très librement à l’aide de votre grappin ou tyrolienne. Assez jouissif de s’abattre depuis les airs tel un oiseau de proie sur le râble d’un ennemi. Et les phases d’exploration ne se limitent pas uniquement à la surface de la ville. Il ya aussi le « dedans » avec nombre de bâtiments regorgeant de recoins qui devront être fouillés et le « dessous » tentaculaire avec les égouts, le métro ou les vestiges de Wonder City.

    Mais Batman sait aussi jouer des poings et des pieds. Le système FreeFlow gérant les combats est d’une efficacité redoutable. On prend plaisir à la castagne et les combinaisons de mouvements sont tellement nombreuses qu’on se délecte de chaque combo réalisé. Mais il ne suffira pas de marteler bestialement sur une touche pour venir à bout des ennemis. Certains ont des spécificités (armes à feu ou blanche, armure, bouclier, brouilleur, vision nocturne) qui vous poussera à adapter constamment votre manière de vous battre. Heureusement, le mode détection et les nombreux gadgets de Batou sont là pour faciliter la tâche. Car en comparaison de son aîné Arkham Asylum, l’IA a été clairement revue à la hausse. Avec des criminels plus agressifs, plus malins, l’attaque frontale ne sera pas toujours la meilleure solution. Les approches silencieuses et éliminations discrètes seront parfois à privilégier. Neutraliser un ennemi en le désarmant, l’immobiliser grâce à une bombe givrée, le désorienter avec un fumigène sont autant de façon de procéder. Il y a donc une part d’infiltration non négligeable dans Arkham City. D’autant que varier vos combos et approches vous permettra de gonfler les XP récoltés à chaque combat. Des points, qui une fois suffisamment accumulés, vous donneront accès à des améliorations indispensables de gadgets, de votre tenue et de techniques de combat. Simple mais efficace.

    Oh qu’il est mignon le petit chat

    Au cours de l’intrigue, une courte (trop ?) alternance est prévue pour prendre les commandes de Catwoman. Seulement quelques chapitres pour apprivoiser la féline et sculpturale dominatrice en cuir armé de son fouet (aaaaahhhhh…oh pardon !). La belle est encore plus maniable que Batman et son apparence légère et rapide est parfaitement retranscrite dans le jeu. Encore un bon point pour le jeu qui permettra même, une fois terminé, de rejouer certaines phases avec ladite Catwoman avec une série de défis à remplir qui lui sont dédiés.

    Mais assommer vos assaillants et fracturer quelques mâchoires font partie d’une dynamique de jeu qui vous amènera à croiser des adversaires plus coriaces. Là encore, selon le « boss » affronté, il faudra faire preuve d’adaptabilité. Certains combats sont épiques et donnent lieu à des affrontements géniaux entre le Dark Knight et ses ennemis. Cela rajoute au plaisir même s’il faut reconnaître que ces confrontations ne représentent pas de réelle difficulté. Au niveau des points de faiblesse justement, on pourra rapidement citer le système un peu fouillis d’interrogatoire et de recherche d’indices pour les énigmes de l’Homme-Mystère. Mais c’est bien peu en comparaison d’un ensemble qui excelle dans tous les domaines.
    Puisque là où Batman Arkham City sait aussi s’y prendre, c’est au niveau de la bande-son et des doublages. Quand pour la partie bruitages et musique, on peut sobrement dire que le métier est fait et réussi, on se doit de saluer la qualité des voix. Un vrai travail qualitatif qui rajoute encore au sérieux et soin déjà apportés au jeu.

    Au panthéon des meilleurs jeux

    Dans Batman Arkham City, la qualité et la richesse narrative aussi bien que la mise en scène et l’action sont telles que l’analogie à l’univers cinématographique tombe sous le sens. A une époque ou les deux sources artistiques s’entremêlent, s’imprègnent et s’inspirent l’une de l’autre, Rocksteady a réussi le tour de force d’aller au-delà de ce qu’un autre média pouvait offrir -ou à su offrir jusqu’à présent.
    Quel casting (improbable) pourrait se targuer de regrouper autour de l’homme chauve-souris autant de ses ennemis ? Et à la différence d’un film ou d’un comic où la passivité est inhérente au spectateur et, quoique moindre, au lecteur ; dans Batman Arkham City vous êtes littéralement propulser aux commandes de Bruce Wayne. Au contraire de franchises qui, au fil des épisodes, ont introduit le multijoueur dans leur développement (Assassin’s Creed, Uncharted, Dead Space) dont la plus-value finale est appréciable mais somme toute discutable ; le studio Rocksteady s’est focalisé sur l’aventure solo et les quêtes secondaires offrant ainsi à leur titre une excellente durée de vie.

          

     

          

    Note du test 9/10En conclusion :

    La qualité et la souplesse du gameplay, la noirceur et la profondeur graphique, l’intelligence et la richesse du scénario font en sorte que le titre atteint un niveau d’excellence rare. Car la suite de Arkham Asylum était attendue au tournant. Et l’on peut affirmer, sans démagogie aucune, que Batman Arkham City dépasse nos espérances. Ce jeu vidéo, ce nouvel épisode offre au super-héros créé par Bob Kane voilà plus 70 ans le plus brillant hommage qui lui ait été donné d’avoir.

    Les plus

    -Une réussite graphique et technique de tout premier plan -Un gameplay extrêmement abouti et sans faille -Des supers-vilains en pagaille -Un travail somptueux du doublage -Une copieuse durée de vie

    Les moins



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