Note du test 8/10En conclusion :

Banisher est un excellent titre a pleins d'égards. Il montre le savoir faire du studio français dans la narration et les choix qui influencent la suite de l'histoire et de ce fait implique le joueur. Le pitch est maîtrisé de bout en bout et notre couple est tout bonnement attachant. Alors oui quelques éléments plus négatifs sont à souligner mais n'oublions pas que nous avons affaire à un jeu AA qui propose déjà énormément dans sa catégorie. PSMag vous recommande cette aventure aux douces notes d’amour sur fond surnaturel.

Les plus

Une belle relation entre Antea et Red
Un univers à découvrir qui pousse à l’exploration
L'écriture des personnages
La VF
Les cas de Hantise
Les combats…
Bonne durée de vie

Les moins

Répétitif à la longue
Daté sur les animations faciales

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    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    Banishers: Ghosts of New Eden
    Editeur : Focus Entertainment
    Développeur : DONTNOD Entertainment
    Genre : Action | RPG
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 13 Février 2024
    Trophées : Oui
    Support


    Test Banishers: Ghosts of New Eden

    Publié le Jeudi 22 Février 2024 à 13:48 par Pilou
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    Le studio français Don’tnod à qui l’on doit les jeux narratifs tels que Life is Strange ou encore Twin Mirror, revient à son premier genre, le jeu d’action/aventure. Vampyr ou encore l’excellent Remember Me ont été les précurseurs. Est-ce que Banishers: Ghosts of New Eden fait mieux ? On vous donne notre avis.

     

    Un pitch accrocheur


    Banishers: Ghosts of New Eden nous propose de découvrir le début de la colonisation américaine. Nous sommes en 1695 et nos deux héros amoureux, Antea Duarte et Red mac Raith sont contactés par leur vieil ami dans la colonie de New Eden. Leur mission : éradiquer une malédiction qui gangrène la ville et ses environs. Nos deux acolytes sont des bannisseurs, des chasseurs d’âmes hantant les vivants.
    Après un prologue posant les bases du jeu, Antea est malheureusement tuée par cette malédiction. Anéanti, Red est confronté à un dilemme, accompagné de sa bien aimée pour son ascension, son dernier voyage vers le royaume des morts ou alors ramener à la vie sa tendre mais aux lourdes conséquences.
    Le studio nous propose tout au long de l’aventure ce choix cornélien, un credo que scotche le joueur à cette épopée surnaturelle.

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    La malédiction...

    La vie appartient aux vivants et la mort aux morts


    Livré à lui-même au début de l’aventure, Red se rend vite compte que Antéa est revenue sous la forme d’un fantôme. Son aimée mais surtout son maître lui apprenant le métier de bannisseur, est là pour l’épauler.
    Les bases du jeu sont posées. Red évolue dans le monde réel alors que sa douce l’accompagne dans le monde éthéré.
    Cet élément est important d’une part dans l’exploration que propose le monde de New Eden. Divisé en zones semi-ouvertes, le switch facile entre nos deux personnages permet de traverser les différentes clairières, pans de montagne, … Antéa dans le monde des morts peut révéler de précieux coffres offrant des ressources bienvenues. Elle peut également traverser des ravins, …
    La relation d’amour entre Antéa et Red est magnifiquement retranscrite et écrite. Ils échangent en explorant, s'enlacent tendrement au coin d’un feu de camp. On sent l’expérience du studio sur le sujet.

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    La Direction Artistique est une réussite

    Les cas de Hantise, la bonne idée


    En plus de l’exploration servant à gagner ressources et de l’expérience, l’un des éléments de gameplay est l’enquête que mène nos comparses dans les différents lieux de New Eden.
    Cette partie du jeu nous amène à trouver des indices, interroger les habitants, affronter des ennemis et réaliser quelques puzzles environnementaux. On se prend au jeu tout en apprenant un peu plus sur le lore de Banishers: Ghosts of New Eden. On se retrouve au même niveau que Red, en plein apprentissage et c’est très bien amené.
    Red clôture ses enquêtes en ayant accès à des rituels comme revoir le passé (un écho) ou encore invoquer un fantôme ou encore des fléaux. Cette étape est bien évidemment scriptée mais elle nécessite de précieuses ressources que l’on récupère lors de l’exploration. La finalité d’une investigation se conclut par un choix moral qui impacte notre aventure.

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    Antea se téléportant vers un ennemi, une capacité importante

    Un bannisseur en action


    Nos deux acolytes ne se contentent pas uniquement de jouer les Sherlock Holmes surnaturels. La variante Action RPG est mise à contribution lors de combats que beaucoup comparent à ceux de God of War.
    C’est relativement vrai mais Banishers: Ghosts of New Eden conserve son propre style. La complémentarité de nos deux amants est encore une fois mise en avant dans les affrontements. Plusieurs éléments sont à prendre en compte, le côté stratégique des combats est bien présent.
    Premièrement, le personnage principal est Red, il faut entendre par là que Antéa n’est pas forcément disponible tout le temps. En attaquant, Red gagne de l’énergie permettant de switcher rapidement et de contrôler Antéa dans l’Autre Monde. Si sa barre d’énergie est vide, on revient aux commandes de Red. Là où Antea est immortel, le game over arrive si Red succombe.
    Deuxièmement, les créatures peuvent se renforcer en prenant le contrôle de dépouilles. Antea peut se téléporter rapidement sur les créatures avant leur tentative de possession et assène des coups rapides. Red est beaucoup moins mobile mais il a accès à son fusil, à des enchaînements et une attaque qui se charge, permettant de bannir instantanément les ennemis. Avec un peu d’entrainement et certaines capacités, les combats se dynamisent grandement et la complémentarité du couple prend tout son sens. Attention, il ne faut pas foncer tête baissée. Les combats peuvent vite tourner en notre défaveur.
    Nos deux acolytes montent crescendo en puissance durant l’aventure par le choix des compétences mais également par l’amélioration de son stuff.

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    Red en pleine action

     

    Et la réalisation de Banishers: Ghosts of New Eden ?


    La durée de vie en ligne de droite oscille entre 20 et 25 heures. Il faut compter 10 à 15 heures supplémentaires pour explorer et découvrir tout ce que propose le studio.
    Côté réalisation, le jeu utilise l’Unreal Engine 5. On retrouve le côté cinématographique des réalisations de Don’tnod et de superbes effets surnaturels. De beaux panoramas sont proposés mais clairement ce n’est pas le plus beau jeu de la PlayStation 5. Les décors sont corrects dans l’ensemble mais le marquage des rebords à gravir est un peu trop prononcé.
    La grosse faiblesse réside dans les animations faciales. Quand on a goûté à la motion capture, on voit tout de suite la différence.
    Niveau sonore, la version française s’en sort avec les honneurs et chaque PNJ rencontré à son histoire à raconter. Une prouesse à souligner !
    Un autre petit regret, l’OST se veut trop discrète. On aime chez PSMag écouter les bandes sons cultes.

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    L'équipement s'améliore au feu de camp




    Test Banishers: Ghosts of New Eden - 5 minutes de lecture