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    rédacteur
    Kiapadnom


  • ps3

    Medal Of Honor : Warfighter
    Editeur : Electronic Arts
    Développeur : Danger Close
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 25 Octobre 2012
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 2 Trophée Argent 10 Trophée Bronze 38 | Trophée Secret 1
    51 trophées au total

    Support


    Test Medal Of Honor : Warfighter

    Publié le Samedi 27 Octobre 2012 à 08:35 par Kiapadnom
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    Papa don’t Preach(er)

    Et il va falloir avoir la Foi pour s’intéresser à ce mode solo où vous incarnerez tour à tour les dénommées Preacher et Stump. Parcourir différents pays, abattre tout ce qui bouge et empêcher le grand feu d’artifice final à coup de tétranitrate de pentaérythritol (ou PETN). “M’sieur Michel Chevalet : le “tétra-machin-chose” là...c’est quoi ?” Et bien c’est un des explosifs les plus puissants au monde, le nouveau dada des groupuscules terroristes de ce MOH. C’est peut être ça la touche de réalité...? Bref. Même si vous vous accrochez au wagon, à peine y parviendrez vous que le terminus de l’aventure aura sonné. Une durée de vie honteusement courte de 4 à 5 petites heures. Ceux s’approchant des 5 heures ayant dû sûrement se dépêtrer des bugs à profusion qu’un (énorme) patch a corrigé à la sortie du titre. Quand on glisse la galette dans la console et que ça commence par une costaude mise à jour, c’est pas forcément bon signe.

    Et pour la partie graphique tiens...il est bien question de Frostbite 2, n’est-ce-pas ? Malheureusement là aussi on tousse. Ou disons plus objectivement, on  toussotte. Dans l’ensemble, le titre est visuellement correct, mais on pouvait légitimement s’attendre à beaucoup mieux, vu la démonstration qu’en avait faite DICE dans Battlefield 3. On s’en aperçoit dès les premiers instants du jeu lorsque surgissent deux têtes de l’eau. Deux militaires émergeant de la pénombre marquant le début d’une courte mission en guise de prologue. D’emblée, on remarque la pauvreté de la modélisation de l’eau et son animation quasi-statique.

    A ce niveau, ça reste du détail. Mais le constat est malheureusement général et vous ne tarderez pas à en avoir la confirmation lors de l’incontournable épreuve chronométrée (low cost) où vous jouez du pétoire et du couteau sur des cibles en ferraille. Les environnement de jeu sont peu détaillés, souvent grossiers et sont tout le contraire de destructibles, pourtant techniquement possible avec les capacités du moteur graphique, mais non exploitées ici.

    "Aller au feu" prend ici toute sa signification, au sens propre comme au figuré
     

    Les Forces Spéciales Armées suédoises (SOG) en pleine action

    Que reste-t-il, de nos amours ?

    Même si les points positifs se réduisent à une peau de chagrin, on devra reconnaître à MOHW sa bonne fluidité et ses effets de lumières honorables. Sur le plan technique, c’est déjà ça de pris. Les bruitages, notamment des tirs des armes, manquent un peu de punch mais restent agréables pour s’immerger dans l’action. Au niveau du gameplay, il faut quand même noter l’apparition de quelques nouveautés, mais dont la plus-value est quelque peu inégale. La première est la manière dont sont scriptées les ouvertures de portes.

    Vos compagnons et vous vous disposez de part et d’autre des montants avant que n’apparaissent à l’écran une “roue d’action” qui, selon l’option choisie, mettra en scène le défonçage de celle-ci. Puis, vous projetant à l’intérieur de la pièce, on a le droit à une séquence “slow motion” où vous plombez les ennemis sans pitié. Réussissez un maximum de “head-shot” durant cette phase et vous débloquerez l’option suivante. Seul est disponible au départ le bon vieux coup de ranger, qui pourra être remplacé par exemple par un coup de tomahawk, pied de biche, explosif ou shotgun. Mais au final, la bonne intention se révèle maladroite. L’action s’en retrouve hachée et ça n’apporte pas grand chose à un ensemble déjà lourdement scénarisé.

    L’autre, et cette fois-ci bénéfique nouveauté, est l’ajout de phases en véhicules. Pour le coup, ça donne vraiment un sursaut de dynamisme à ce bien triste solo. D’autant que leur intégration est bien réalisée et agréable en terme de jouabilité. Et ce n’est pas juché à l’arrière d’un pickup, aux commandes d’une mitrailleuse lourde (comme déjà vu), mais bien en tant que conducteur que vous devrez rouler à toute berzingue. Plutôt sympathique, mais loin d’être suffisant pour rattraper la faiblesse du reste.

    L’appel du drapeau

    Toutes ces mauvaises nouvelles ne doivent pas nous empêcher de parler en quelques mots du mode multijoueurs, condition sinequanone pour le succès et de la durée de vie d’un FPS. Heureusement, on ne revit pas la déception du solo. Mais le multi n’est pas pour autant une référence du genre. On trébuche d’entrée avec une interface de customisation des classes et de matchmaking pas vraiment ergonomique. Ça aurait mérité plus simple, et la prise en main demandera un certain temps d’adaptation. Côté gameplay, étrangement, on ne retrouve pas la même fluidité souligné un peu plus haut. La bonne surprise vient du mécanisme d’escouade par binôme qui pousse à bien coopérer avec son compagnon d’armes.

    Mais une fois de plus, il y a le caillou dans la chaussure qui vient faire régresser le jeu online, il s’agit du level design des maps. Déjà, certains pourront s’étouffer de rage de leur nombre total, seulement 8, ce qui en soit n’est pas une surprise. La mode (dont nous sommes les victimes) étant depuis longtemps au diktat du DLC. Un pack multi, baptisé Zero Dark Thirth et composé de deux maps supplémentaires, est d’ailleurs prévu courant décembre. Là n’est pas tellement la question. Mais quand les maps manquent cruellement de variété, toutes les composantes de gameplay liées aux classes de soldats ne peuvent être exploitées. Parmi toutes les factions disponibles s’abritant derrière leur drapeau respectif, on privilégiera surtout l’efficacité à, par exemple une classe de sniper, qui n’a que peu loisir de s’exprimer.

    D’autant que les modes de jeu n’ont rien de transcendants. C’est du classique avec en point d’orgue Zone de tension qui s’avère être le plus complet. Tout cela mis bout à bout donne tout de même un multi plutôt efficace et immédiatement accessible, mais pas d’une dimension suffisante pour faire de Medal of Honor : Warfighter un incontournable.

    On finit avec le trailer de lancement du titre, au goût un peu amer. Dommage.
     

     

    Note du test 5/10En conclusion :

    Si l’on en revient à la question soulevée en introduction, ce nouvel épisode de MOH a clairement raté sa mission. La sentence est sévère mais elle est à la hauteur de la déception ressentie. Sans attendre de Warfighter une révolution dans le domaine, le titre souffre de trop nombreuses (et étonnantes) insuffisances. Malheureusement, ce volet de la série Medal Of Honor restera comme un FPS qu’on se contentera de survoler sans jamais tenter l’atterrissage.

    Les plus

    Séquences véhicule
    Animations fluides, seulement pour le solo
    Gameplay accessible
    Le système d’escouade pour le multi,...

    Les moins

    Level design uniforme
    Un solo court et aussi...court
    Frostbite 2 mal exploité
    Un fâcheux air de déjà-vu


    Commentaires
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      clickthroughthefo - Posté le Lundi 25 Février 2013 à 06:13
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