Test Gran Turismo 6

Disponible depuis décembre dernier, Gran Turismo refait son apparition sur notre bonne “vieille” console current-gen de Sony avec la 6ème version de sa franchise et dorénavant 15 ans d’existence.

Après 3 ans d’attente, Polyphony Digital nous a enfin dévoilé Gran Turismo 6 sur PlayStation 3. Et après le coup d’arrêt inhabituel de GT5 par rapport à ses 4 prédécesseurs, beaucoup était attendu de ce nouvel épisode. Qu’en est-il alors ? PSMag vous apporte les réponses à vos questions.

Un contenu rocambolesque

C’est bien connu, la force principale de la franchise Gran Turismo réside dans la quantité impressionnante de véhicules et de circuits. GT6 ne déroge donc pas à la règle en affichant, et tenez-vous bien, 1 216 voitures disponibles et 38 circuits pour une centaine de tracés. Mais détaillons grossièrement ces 2 points “forts”

Les véhicules :

Bien que disposant d’une palanquée de voitures aux courbes impeccables, 1 216 pour être exact, seules 350 d’entre elles sont entièrement modélisées en premium. Sony se paye même le luxe de mettre à disposition trois mégane 3 RS, une bonne vingtaine de Honda s2000 ou encore une cinquantaine de Nissan Skyline différentes. Mais GT6, c’est également 130 nouveaux véhicules par rapport à GT5 et dont la moitié correspondent à des véhicules récents.

Les circuits :

22 circuits mondiaux, 12 circuits originaux, 7 circuits de ville et 3 circuits terre et neige, tel est le contenu remarquable et remarqué de Gran Turismo 6. Mais Polyphony a voulu “s’envoler” vers les étoiles en nous proposant un petit tour dans le Rover lunaire afin de revivre la mission Apollo 15 sur la Lune. Délirant et surprenant !

Le marché de l’occasion aux oubliettes

L’apparition de l’ensemble des véhicules chez les concessionnaires portent un coup fatal au marché de l’occasion. Une disparition pure et dure que l’on pense difficile à digérer pour certains collectionneurs qui se retrouvaient à travers ce mode.

Notons également l’indisponibilité actuelle (leur apparition étant prévue lors d’une mise à jour à venir) du mode ‘Endurance’ et ‘B-Spec’. Les fans auraient certainement appréciés un GT6 parfaitement abouti plutôt que de patienter pour des modes quasi entrés dans les mœurs.

Un garage plein à craquer ?

Le nouveau système de course ne vous permet plus de remporter des véhicules (bons ou moins bons) à chaque fois comme c’était le cas pour GT5. Dorénavant, seules quelques rares voitures vous seront offertes. De quoi rétrécir considérablement votre besoin de place de parking. En revanche, vous remportez de l’argent pour acheter le ou les véhicules de votre choix parmi tous les concessionnaires du jeu. De plus, des micro-transactions font leur apparition avec de vrais Euros pour obtenir des crédits.

Les bonus appréciés

Les courses mono-types, certaines missions sympathiques style épreuves de permis sont un plus à ce GT6 que Polyphony Digital a bien fait d’intégrer de nouveau. Les mono-types vous permettront par exemple de concourir avec toutes les Elise du jeu lors du trophée Elise. Mais le must reste le retour des pauses café avec des épreuves distrayantes comme aller le plus loin possible avec seulement 1 litre de carburant. De quoi essayer maintes et maintes fois de battre son propre record !

De plus, et même si l’épreuve est d’une courte durée, on appréciera l’arrivée du GoodWood Festival of Speed.

Le mode Online

Hormis le mode Carrière, le mode Arcade est toujours présent dans GT6. Il vous permettra d’affronter un ami sur un écran splitté avec des véhicules allant du simple kart à celles des 24h du Mans.

Mais les sessions multi les plus utilisées restent indéniablement en ligne avec un système de lobby quasi inchangé. Vous pourrez tout de même paramétrer un bon nombre de détails pour disputer vos courses officielles, mais également lors des temps de qualifications enfin présents. Identique au mode Carrière, vous aurez la possibilité de vous frotter à 15 autres adversaires en ligne pour remporter quelques sommes d’argent pour accroître votre collection de voitures.

Moteur ! Action

Un point important, lorsque l’on passe sur une nouvelle version, est la partie graphique et sonore. Polyphony Digital a fait pas mal de petites corrections côté graphique. Même si les jeux d’ombre sont toutefois en deçà de notre attente, plusieurs améliorations ont été apportées comme une présence plus soutenue du public ou encore lors des changements climatiques durant une étape.

Côté sonore, rien de bien folichon. Les puristes regretteront amèrement le bruit des moteurs qui ne correspondent malheureusement pas au bruit d’origine. Le son lors d’impact ou de collision n’est pas au mieux de sa forme non plus en nous laissant croire à un vieux morceau de plastique qui se plie.

La vision externe pendant les courses n’apportant pas suffisamment de sensations de vitesse, les fans auront le plaisir d’arborer les voitures de l’intérieur. Déplorons par contre le manque d’attrait au niveau du tableau de bord pour les voitures non premium. Cela étant, la vue interne apporte réellement un plus, surtout si vous possédez un volant.