La rentrée est bien fournie en grosses sorties et la référence de l’infiltration revient dans son 5ème et dernier épisode. Metal Gear Solid V : The Phantom Pain est enfin là, baroud d’honneur ou véritable bijou vidéo ludique réponse dans ce test?
Ce sentiment de liberté !!!!Une longue attente...
Il aura fallu attendre plus de 7 longues années pour voir débarquer cet ultime épisode.
En mars 2014, Kojima nous avait offert une petite mise en bouche avec le prologue de The Phantom Pain à savoir Ground Zero (test dispo ici) qui avait fait polémique par sa faible durée de vie. On vous rassure tout de suite, Metal Gear Solid V : The Phantom Pain offre une durée de vie magistrale, Open World oblige.
Une sortie de coma un peu violente...
Chronologiquement parlant, Metal Gear V en général prend place après Metal Gear Solid 3 : God Eater et Peace Walker et quelques années avant le premier Metal Gear, la boucle est bouclée….
En ce qui concerne The Phantom Pain, le jeu débute 9 ans après Ground Zeroes. Pour rappeler les faits, Big Boss est laissé pour mort après l’attaque de la Mother Base par Skull Face et son armée XOF. Big Boss se réveille amputé d’un bras, son corps truffé de shrapnels, dans un hôpital à Chypre qui se retrouve rapidement assiégé par une force militaire. Cette longue séquence intense et magnifique sert d’introduction musclée au jeu. Epaulé par Ocelot et un certain Ishmaël (le personnage bandé qui avait lancé un teasing sur l’arrivée du jeu par Kojima), Big Boss se sort de ce guêpier et l’aventure Metal Gear Solid V : The Phantom Pain commence, direction l’Afghanistan à dos de cheval pour la première vraie mission du jeu.
Après un prologue explosif, le soufflet redescend un peu
Les premières heures de jeu paraissent plus “molles” mais nécessaires après un prologue sur-vitaminé. Elles mettent en place les longues heures que vous allaient passer sur ce petit bijou via un didacticiel complet. Car Metal Gear Solid V : The Phantom Pain change un peu la donne par rapport aux autres épisodes de la série, Kojima et son équipe nous propose là une liberté d’action vraiment jouissive et le jeu se veut plus accessible aux joueurs néophytes. L’Open World made in Kojima nous propulse dans des zones de l’Afghanistan et de l’Afrique Centrale. Le jeu se découpe d’une part sur le terrain avec les différentes missions principales et facultatives et d’autre part dans la gestion de sa Mother Base fraîchement reconstruite.
Une totale liberté
L’Open World de Metal Gear Solid V : The Phantom Pain est un peu différent des autres jeux. Il brille surtout par sa totale liberté de mener à bien sa mission : la jouer en totale infiltration ou passer par la grande porte, détruire les relais de communication pour éviter les renforts, piéger un passage au C4, demander un soutien aérien, tout est possible et offert au joueur. Il est même possible de changer pendant une mission d’équipement et de soutien. En effet, Big Boss pourra faire appel à des compagnons pendant ses missions. D-Horse, le cheval qui débute l’aventure ou D-Walker, le robot lui faciliteront les déplacements alors que la dévêtue Quiet et D-Dog l’aideront sur le champ de bataille.
Mais le jeu va encore plus loin car l’équipement et les ennemis rencontreraient sur le terrain peuvent servir les intérêts de Big Boss et des Diamond Dogs, son armée.
L’effort de guerre
Comme je le disais au dessus, il existe plusieurs méthodes pour appréhender une mission mais on aura tendance à jouer la sécurité, la discrétion mais surtout éviter de tuer les ennemis à tout va. Kojima nous permet en effet de gérer sa Mother Base.
Je m’explique, Big Boss a à sa disposition des Fultons ou systèmes de récupération surface-air. Il est ainsi possible d’envoyer à sa Mother Base, des soldats, armes, véhicules qui viendront grossir les rangs des Diamond Dogs. C’est assez fun. Surtout que les soldats récupérés sont affectés en fonction de leur capacité à diverses tâches de la base. Si ils sont missionnés à la Recherche et développement, ils donneront accès à de nouvelles armes et équipements pour Big Boss et ses compagnons. On pourra améliorer l’hélicoptère, par exemple, en lui ajoutant un haut parleur qui boostera le moral des unités, … Il faudra également ajouter de nouvelles plateformes à la Mother Base, les défendre, … Toute cette gestion est vraiment prenante surtout qu’elle contribue à la diversification du gameplay pendant les missions en offrant de nouveaux équipements, actions, ...
Hello ! QuietEt la réalisation dans tout ça
Le Fox Engine offre un rendu magnifique. Même si certaines zones peuvent paraître peu vivantes, les effets, la modélisation des personnages, le cycle jour/nuit, la météo, la profondeur de champ, nous donnent là un jeu qui est également très abouti visuellement.
L’iDroid, le terminal de données que Big Boss transporte avec lui, permet entre autre de gérer la Mother Base mais également d’écouter des musiques de l’époque mais aussi des enregistrements. Ces derniers apportent des renseignements militaires et font progresser l’histoire. Enfin, Kiefer Sutherland est tout à fait convaincant dans son rôle de Big Boss, certes plus silencieux que David Hayter dans les épisodes précédents mais tout aussi charismatique.
L’attente a été longue entre le prologue Ground Zeroes et le jeu principal mais quel pied. La totale liberté, le rendu convaincant du Fox Engine, la mise en scène, la gestion de la Mother Base, les nombreux éléments à débloquer font de Metal Gear Solid V : The Phantom Pain un petit joyau vidéoludique. Pour moi, il est sans conteste le jeu de l’année. Merci Kojima pour cette fin de saga magistrale.
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