Disponible sur PlayStation 4 depuis quelques jours, Metro Redux regroupe les deux jeux basés sur le best-seller Metro 2033 de Dmitry Glukhovsky. Nous avons donc en premier lieu, Metro 2033, le jeu sorti uniquement sur PC en mars 2010 et Metro Last Light, sorti l’année dernière sur PlayStation 3 et pour lequel vous pouvez retrouver notre test en suivant ce lien.
Holocauste nucléaire pour terrain de jeu
La série Metro nous narre la vie d’Artyom, l’un des 40 000 survivants contraints de se réfugier dans les sous-sols de Moscou suite à un holocauste nucléaire. L’histoire se déroule vingt ans plus tard, en 2033, où l’hiver nucléaire est toujours bien présent. Les stations du métro moscovite se sont transformées en véritables villes où survit retranchée la population. Les tunnels et la surface sont infestés de mutants et il faut se déplacer avec des masques à gaz pour ne pas mourir.
La franchise offre l’une des plus belles expériences post-apocalyptiques. Factions se disputant le contrôle du métro, mutants infestant les rames sombres et la surface dévastée sont autant d’éléments plaisants. Changer ses filtres de masques, chercher des munitions se faisant de plus en plus rares, recharger sa batterie de lampe torche, essuyer son masque sale, tous ces éléments contribuent à une immersion accrue, qui y est pour beaucoup dans le succès des deux jeux.
Une version Redux mais pas réduite
Metro Redux intègre tous les contenus additionnels sortis sur les deux jeux. Chacun offre une durée de vie dépassant largement les dix heures et les quatre DLC de Last Light mettant en scène des personnages de chaque faction rencontrés ajoutent encore quelques heures au compteur.
Chaque jeu propose deux styles différents : survie et spartiate. En mode survie, le rationnement est de mise, balles et filtres de masques à gaz seront encore plus rares. L’infiltration y sera également plus poussée. En opposition, le mode spartiate vous fait oublier ses petites contrariétés et mise tout sur l’action et le FPS pur et dur. Quatre modes de difficulté sont également présents allant de normal à Ranger / Ranger difficile. Dans ces deux derniers (disponibles en DLC auparavant), le joueur aura une immersion totale puisque les aides contextuelles, l’ATH disparaissent et la difficulté y est accrue.
Metro Redux est disponible à un prix léger de 39,99€ en version boîte ou dématérialisée. Il est également possible d’acheter sur le Store les deux jeux séparément. Avantage indéniable si Metro Last Light, disponible gratuitement au mois de Mars 2014 via le PlayStation Plus, est encore frais dans votre esprit.
Les éclairages sont magnifiquesPassage à la next-gen
Les développeurs ukrainiens de 4A Games ont donc repris les deux jeux Metro pour les porter sur la next-gen. Déjà très joli sur PlayStation 3, Metro Last Light Redux a subi un lifting et propose dorénavant la configuration de base sur PlayStation 4, à savoir une résolution en 1080p et les 60 images/seconde. Le 4A Engine utilise des éclairages magnifiques et une ambiance post-apocalyptique vraiment réussie. Les textures sont plus fines.
Là où les équipes de 4A Games n’ont pas effectué un simple portage est dans Metro 2033. Accusant ses quatre ans (sorti en 2010), Metro 2033 a complètement été retravaillé et porté sur le moteur de Last Light. On a ainsi une continuité entre les deux opus. Les textures apparaissent plus détaillées, les animations enrichies. Les éclairages sont magnifiques et des effets de fumée, feu et particules ont été ajoutés. On observe quelques bugs de collision mais ils ne gâchent en rien le plaisir de jeu.
Le gameplay de Metro 2033 a également été calqué sur celui de Last Light, ce qui limite ainsi les quelques années séparants les deux jeux.
Dans cette période où il y a énormément de “remasterisation” vers la next-gen plus ou moins discutable pour certains, Metro Redux offre un bon exemple de lifting. Les équipes de 4A Games ont réalisés un très bon travail sur cette compilation. Metro Redux plaira aux fans du roman mais surtout aux aventuriers et fans d’univers post-apocalyptique.
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