Test Not a Hero

Vous avez toujours rêvé d’être le maire d’une grande ville ? Not A Hero vous montre comment cela est possible… Prévoyez un tablier quand même… Ca risque de tâcher.

Roll7 s’est associé il y a quelques temps à Devolver. Le premier est responsable des deux excellents OlliOlli et le deuxième, est l’éditeur du cultissime, sublimissime, génialissime et gorissime Hotline Miami. Not A Hero est le nouveau jeu de Roll7 et on y retrouve la touche décalée des jeux distribués par Devolver.

Election Day

Not A Hero raconte l’histoire de Bunnylord, un lapin tout violet et un peu violent, qui se lance dans la politique. En effet, la ville a besoin d’un nouveau maire et Bunnylord compte bien se présenter et remporter les élections. Son programme ? Vaincre la violence en utilisant… la violence !!! A l’aide de tueurs à gages, Bunnylord se lance dans une campagne d’éradication pure et simple de tous les malfrats de la ville.

Voilà donc pour le but du jeu. On va enchaîner les missions de "nettoyage" dans un univers en 2D pixélisé, et repeindre les différents quartier de la ville des tripes et du sang des dealers, kidnappeurs et autres verrmines…

Même si la difficulté n’est pas insurmontable, on est quand même en présence d’un Die & Retry qui demandera de la patience et des réflexes affûtés pour remplir toutes les missions et réaliser les différents défis.

Nettoyage ethnique

La progression de Not A Hero se fait en enchaînant les missions, chacune d’entre elle se déroulant dans des quartiers de la ville plus ou moins grand. Le but est à chaque fois à peu près le même, c’est à dire nettoyer le quartier de toute la vermine. En plus de cela, héritage direct de OlliOlli, des objectifs précis s’ajouteront. Tuer tout le monde en un certain nombre de tirs, ne pas se faire toucher, ou bien voler des tortues, sauver des chiens (même des otages  parfois !), bref, un grand n’importe quoi qui forceront à recommencer les niveaux une paire de fois pour découvrir le meilleur moyen pour réussir.

Petit hic, on n’aura pas énormément le choix des fois pour réussir un niveau que de passer par un chemin en quelque sorte imposé, sous risque de voir toutes les tentatives vouées à l'échec.

Repeindre la ville à l’hémoglobine

Graphiquement, Not A Hero est très proche de OlliOlli, avec des couleurs bien claquantes, une bonne lisibilité pour un jeu en pixel art et on regrettera juste des niveaux aux visuels un peu répétitifs. Sinon, côté animation, on a encore le droit à un festival de petites animations fun et bien faites pour chaque personnage que ce soit lors des exécutions, des glissades ou bien celles des ennemis. L’hémoglobine gicle dans tous les coins, ça pétarade, tout ça sur une bande son génialissime qui nous entraîne dans ce massacre électoral déjanté. Les bruitages suivent aussi et on a le droit à des doublages qui font la part belle aux accents de différentes ethnies généralement représentées dans ce type de jeu, du gangsta afro au boss yakuzas en passant par les mafieux russes.