Disponible depuis octobre dernier, le Playstation VR a su trouvé son public (plus d’1 million de casques vendus à travers le monde). Après l’excellent FPS / Survival Horror Resident Evil 7, on attend ce nouveau FPS exclusif à la Playstation 4 avec impatience. Impulse Gear a-t-il réussi son challenge, à savoir nous offrir un FPS en Réalité Virtuelle avec une bonne immersion et des sensations de shoot réussies (sans motion sickness ? )? Réponse dans ce test.
Le fusil d'assaut, la première arme du jeuDirection Jupiter
Le joueur incarne un pilote de la station orbitale « The Pilgrim » épaulant deux scientifiques dans l’étude d’une source d’énergie, qui gravite autour de Jupiter. Mais cette dernière entre en activité et aspire la joyeuse équipe dans un vortex. Vous vous retrouvez seul sur Jupiter et votre mission est de retrouver les deux scientifiques et par la même occasion la station orbitale écrasée.
Assez rapidement, vous vous apercevez que vous n’êtes pas seul et que la planète est infestée de créatures arachnides bien décidées à vous faire passer un sale quart d’heure (d’autres ennemis apparaîtront plus tard).
Le scénario n’a rien d’exceptionnel et on en apprend un peu plus à chaque vision holographique. En effet, l’avancée sur Jupiter est jalonnée de point où le joueur doit réaliser des scans holographiques avec son arme et ainsi revivre les actions antérieures aux deux scientifiques.
A mon sens, ces étapes narratives permettent à notre cerveau de se reposer et éviter un motion sickness trop important mais nous y reviendrons plus bas.
Certains décors sont superbes
Starship Troopers VR ?
La première chose à faire est de préparer son espace de jeu . Après quelques réglages du casque, de la Playstation Camera et de la manette DualShock 4 ou du Aim Controller, place à l’aventure.
Côté gameplay, l’équipe d’Impulse Gear propose un FPS certes linéaire mais défoulant mettant l’accent sur des séquences de tirs vraiment réussies. Immersion garantie. On commence par quelques fournées d’arachnides qui sautent au visage. On se rend compte assez vite que le jeu est un pur régal côté sensation. On tire, on recharge, on switch entre nos armes, on vise via le réticule, on se met à couvert. On détruit un groupe de créatures à coup de roquettes téléguidées.
Peu nombreuses, les armes sont vraiment intéressantes, la première par exemple, à savoir le fusil d’assaut propose des munitions illimitées. Il faudra gérer la surchauffe de l’arme mais passé ce point, vous vous essaierez à tirer dans le réticule holographique. Chaque arme dispose de tirs secondaires limités. Il faudra par exemple ramasser des roquettes (pour le fusil d’assaut) ou des grenades (pour le fusil à pompe).
Le joueur ne peut porter que deux armes à la fois et pourra en changer en faisant passer la manette ou le fusil Aim Controller par-dessus l’épaule.(ou via la touche triangle)
L’IA des ennemis est relativement bonne. Les grosses araignées resteront à distance pour vous lancer des poches d’acide alors que les plus petites créatures se terreront pour vous surgir au visage.
La difficulté ira crescendo et il sera nécessaire de recommencer certains passages un peu coriaces.
Même sensation à la manette et au Aim Controller ?
La réponse peut déjà être donnée : non. Le jeu au Aim Controller est pratiquement obligatoire tant la qualité et l’immersion y est intense. Le jeu est tout bonnement jouissif au pistolet vendu dans le pack. Surtout que l’investissement n’est pas limité à Farpoint, d’autres jeux sont déjà prévus compatibles avec le dispositif.
Je ne peux que recommander également de jouer debout, rien que pour ramasser une arme est galère en étant assis (il faut poser son Aim Controller sur l’arme pour la récupérer ).
Si le porte-monnaie ne le permet pas, le jeu à la manette reste possible mais moins adapté.
Espérons également que l’Aim Controller sera bientôt vendu seul.
Notre héros devant la station The Pilgrim
Réalisation, durée de vie et Motion Sickness
Le jeu offre une aventure agréable. Effets de particules, éclairages, décors très martiens (alors qu’on est sur Jupiter), grandes étendues, bestiaire bien modélisé , on dispose d’un vrai jeu sur le Playstation VR et pas seulement une vitrine technologique. Le doublage français total est de bonne facture.
L’élément qui revient souvent pour un jeu VR est le Motion Sickness. Il a été moins important chez moi sur ce jeu.
D’une part comme je le disais plus haut, les scènes de scans permettent à notre cher cerveau de se reposer et les développeurs ont bien fait les choses côté action, je m’explique, les ennemis essaient toujours d'apparaître et de nous attaquer de face. On évite ainsi les mouvements de tête dans tous les sens. Diverses options de déplacement sont également disponibles pour adapter le jeu à notre mal des transports. 20 à 30 mns par session sont également conseillées sachant qu’il faudra entre 6 à 7h pour terminer l’aventure solo.
Des modes supplémentaires allongeant l’expérience sont également de la partie. Le mode coopératif en ligne consiste à repousser des vagues de jupitériens à deux alors que le mode défi solo consiste à faire un maximum de points en éliminant les ennemis dans un temps imparti (passage de checkpoints, multiplicateurs de points) et ainsi se mesurer à d’autres joueurs via un classement en ligne.
Une extension : le Cryo Pack arrive également la semaine prochaine.
Trailer E3 2016
Farpoint est une excellente expérience de Réalité Virtuelle. On ne peut que conseiller l’achat de l’Aim Controller qui joue énormément dans l’immersion. La durée de vie est correcte et graphiquement, le jeu tient la route. Une exclusivité qui vaut le détour !
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