Alors que son vaisseau s’est écrasé sur une planète inconnue, un petit robot va essayer de rejoindre son créateur. Voilà pour le point de départ de cette aventure proposée par le studio canadien Cococucumber.
Le joueur va prendre le contrôle de ce petit homme de fer dès le crash jusqu’au dénouement final. En avançant dans le jeu, des enregistrements viendront tenter d’épaissir un peu l’intrigue mais hélas, le scénario ne restera pas comme le point fort du jeu.
Notre héros le robotIssu d’un concours de créations de studios indépendants, Planet Of The Eyes est un petit jeu indé dans sa pure forme. Epuré serait le terme qui pourrait le mieux le décrire. Un gameplay simple, puisque notre robot ne pourra que sauter et agripper des objets pour les pousser ou le tirer. Planet Of The Eyes est donc un plateformer simple parsemé de quelques puzzles qu’il faudra résoudre afin d’avancer. Ces passages ne sont guères difficiles et le joueur ne restera jamais longtemps bloqué. Le jeu est fluide et se finit rapidement même en traînant un peu, ce qui ne devrait pas pousser au delà de l’heure et demie.
Graphismes très soignés
Epuré, Planet Of The Eyes l’est aussi dans sa direction artistique. Pour autant, cela n’est pas un défaut. Bien au contraire car il émane du jeu une beauté captivante. Les plages de couleurs, les lumières, le découpage des différentes profondeurs de champs, les contrastes, tout est fait pour donner envie de continuer d’avancer. Il n’y a pas de niveaux ou de découpage en tant que tel, la progression à travers les différents paysages du jeu se font en avançant, partant du lieu du crash jusqu’à des caves en passant par des lieux submergés par l’eau, ou sur un lac de lave. Les transitions entre chaque univers sont fluides et se font sans chargements ou coupures.
Une étrange poésie émane de ce visuel soulignée encore plus par une bande son qui est parfois décalée, mais collant parfaitement à cet univers de science-fiction.
Des paysages variésTrailer de lancement
Planet Of The Eyes mérite que l’on s’attarde dessus. Peut-être pas forcément pour une histoire ou une durée de vie incroyable mais bel et bien pour cette douce et étrange poésie qui s’en dégage et relevée par une mélancolie qui se ressent dans la voix du créateur dont on ramassera les enregistrements. Les graphismes épurés et la direction artistique mettent donc en lumières ce petit récit de science fiction qu’il ne faut pas bouder.
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