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Mega Man 11 est disponible depuis le 2 octobre. Après une longue attente de plus de 8 ans, que vaut ce nouvel opus de la franchise ? Réponse dans ce test.
Un scénario classique
Le dernier Mega Man remontait à mars 2010. Outre les Collections comme Megaman X Legacy Collection 1+2, sorti cet été, notre bon vieux héros revient pour le 30ème anniversaire de la série avec Mega Man 11.
Le Dr Albert W. Wily fait toujours des siennes. C’est par le biais d’un rêve ou plutôt d’un cauchemar que le Dr Wily revit le souvenir de sa vie à l’Université en compagnie de son rival de toujours le Dr Light. Il propose au conseil de développer le Double Gear, un appareil capable de booster les performances des robots. Mais le conseil en décide autrement et opte pour le travail du Dr Light. Quelques décennies plus tard et en se réveillant dudit songe, le Dr Wily a toujours une dent envers le conseil et surtout le Dr Light. Il décide d’enlever dans le laboratoire de ce dernier, les robots venus pour leur maintenance annuelle. Le Dr Light, père de la société robotique moderne prend la décision d’équiper Mega Man de ce dispositif et pouvoir ainsi rivaliser avec les nouveaux sbires du mégalo.
Le Dr Wily vient enlever les robots
Un gameplay classique mais une réalisation moderne
Les joueurs ne seront pas dépaysés avec Mega Man 11. Il s’agit toujours d’un jeu de plateforme et de shoot, découpé en niveaux en 2D que Mega Man doit traverser. Avant d’affronter le Dr Wily, il doit traverser les huit niveaux spécifiques aux robots enlevés. Les niveaux sont variés et reposent sur les compétences des robots, Tundra Man, nous propose par exemple, un monde de glace alors que Fuse Man nous offre une traversée jonchée d’électricité. Le joueur décide l’ordre dans lequel il termine ces niveaux. A chaque fin de niveau, MegaMan se frotte au robot, le boss. En récompense, MegaMan obtient le pouvoir de ce dernier. Après avoir battu les huit robots à la solde de Wily, MegaMan traverse encore quelques niveaux avant l’affrontement final.
Au niveau de la réalisation, la direction artistique est plus que réussie. C’est beau et coloré, certains niveaux souffrent d’une certaine pauvreté sur les arrières plans mais le jeu demeure très agréable, fluide. Un régal pour les yeux.
Block Man, l'un des boss du jeu
Des armes variées
A chaque robot terrassé, MegaMan récupère donc son pouvoir. Il peut switcher entre les différents pouvoirs en pressant la gâchette, modifiant au passage le design de son armure. La grosse nouveauté de gameplay est le Double Gear. Ce dispositif une fois maîtrisée permet de passer (trop) rapidement les niveaux. La gâchette gauche active le Speed Gear. Ce pouvoir ralentit le temps mais pas MegaMan. Cet atout rend la traversée de certaines sections plus aisée. La gâchette droite déclenche le Power Gear, augmentant la puissance du Buster. Ces capacités sont limitées dans le temps et une jauge de surcharge se remplit au fur et à mesure. Si elle passe dans le rouge, il faut attendre que le Double Gear se recharge.
On peut aussi activer en pressant les deux gâchettes, les deux Gear mais il est impossible de l’annuler avant la surcharge. Chaque pouvoir reçu par les boss donne également accès au Double Gear. Un exemple, le pouvoir de Block Man, permet de faire tomber sur les ennemis des blocs de pierre. Avec Le Power Gear, les blocs sont beaucoup plus nombreux.
Une difficulté bien dosée
Par défaut, le jeu se met en normal et déjà à ce niveau, le challenge est rude. Les ennemis sont coriaces, la vie descend vite, les chutes sont fatales. Capcom propose quatre niveaux de difficulté (de débutant à expert) pour coller au mieux au différents joueurs. Le mode débutant, par exemple, permet de traverser le jeu avec un minimum de difficulté. Les ennemis sont moins puissants, les chutes ne sont plus mortelles, Beat, un oiseau rattrape le Bombardier Bleu et le remonte.
Pour aider le joueur, il est possible de passer par le laboratoire du Dr Light pour acheter des vies supplémentaires, des recharges en tout genre, des supers gardes et surtout des modules améliorant la constitution de MegaMan.
Pour les 30 ans de la série, Capcom propose un jeu certe classique mais remis au goût du jour et s’adressant aux joueurs les plus exigeants comme aux débutants. Doté d’une direction artistique aux poils, MegaMan 11 fait honneur à la franchise.
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