Gods Will Fall est une bonne surprise même si certains éléments auraient mérité un peu plus de profondeur. Le côté aléatoire, la liberté et certains aspects de gameplay font de Gods Will Fall un bon jeu. La réalisation contribue également à cette réussite même si la difficulté peut rebuter certains joueurs. Un certaine répétitivité s'installe également au gré des runs.
Les plus
Les moins
Une petite pincée de hack & slash, du roguelike, du Dungeon Crawler, il en fallait pas plus pour titiller la curiosité du Pilou. En ce début d'année, PSMag vous propose le test de Gods Will Fall disponible sur PlayStation 4 et testé sur PlayStation 5 en mode comptabilité.
Ce ne sont plus nos dieux !
Gods Will Fall est l'œuvre du studio de Clever Beans Ltd, à l’origine de When Vikings Attack et de WipEout Omega Collection. Annoncé en fin d’année dernière par Koch Media, le jeu est à présent disponible et nous offre une virée celtique bien décidée à botter les fesses de leurs anciens Dieux. Tout commence par une prise de conscience, les Dieux n’ont pas à dicter aux hommes leur destinée. Les hommes et femmes pouvant lever une arme, embarquent sur de nombreux bateaux pour aller croiser le fer.
Bien évidemment, les vils Divinités ne l’entendent pas de la sorte et déclenchent une terrible tempête anéantissant la flotte humaine à l’exception du huit pauvres comparses échouant sur une plage.
Fraîchement débarquée sur une île mystérieuse, notre fine équipe part à la découverte de cet atoll, royaume des Dieux.
L’aspect scénario s’arrête là et il est dommage que cette ambiance ne soit pas plus approfondie dans la suite de l'aventure.
Un des dix dieux à vaincre
Sacrés Dieux
Gods Will Fall offre en premier une réalisation dans les tons pastels relativement réussie. Le joueur déplace un peu comme dans When Vikings Attack son groupe sur l’île et choisit comme bon lui semble la succession des donjons disséminés à terminer.
Graphiquement, le jeu propose de jolis niveaux aux doux éclairages.
Mais commençons par le début, Gods Will Fall suit la même trame à chaque partie. Un groupe aléatoire de huit guerriers débarque sur l’île aux Dieux et doit tenter de terrasser les dix divinités recluses.
Échoués sur une île, le premier donjon sert de tutoriel. On apprend à manier son guerrier : esquive, attaque légère, lourde, ruée, saut frappé, contre. Le tout reste classique et ne dépayse pas le joueur. Des armes de jet sont également présentes et des ennemis laissent au sol leurs puissantes armes.
Plus le personnage frappe, plus il remplit une jauge de vigueur qu’il peut dépenser en soif de sang pour récupérer de la vie et avoir un boost de force ou encore de faire tomber un élément de décor pour avancer en déclenchant un hurlement de guerre.
Comme tout bon roguelike qui se respecte, notre groupe rentre à un à la fois dans le dungeon et s’il perd sa vie, il est fait prisonnier.
Un élément très intéressant de Gods Will Fall est cet aspect équipe. Si un guerrier est prisonnier, il peut être libéré si l’un de ses frères d’armes termine le donjon où il a été enfermé. S’il est trop difficile, il est possible d’y revenir plus tard mais avec moins de guerriers disponibles.
Le jeu va encore plus loin, outre le groupe aléatoire formé en début de partie, des affinités se créent entre certains membres, offrant de la vigueur supplémentaire par exemple, au guerrier voulant sauver son ami qui l'a sauvé de la noyade.
Des sbires protégeant une divinité
Fasti’Dieux ?
Chaque niveau est l’occasion de découvrir un biome relatif à un Dieu et ses créatures et pièges qui le protègent. D’une partie à l’autre, la difficulté peut être radicalement opposée pour détruire le Dieu, maître des lieux. Autre élément très intéressant du jeu, la barre de vie de l’idole est visible en haut à droite de l’écran. Pour l’affaiblir, il est possible de nettoyer le donjon de ses adorateurs avant d’arriver au combat final. On le recommande fortement !
Dix Dieux, c'est autant de patterns de boss à apprendre pour tenter de les vaincre sans trop de bobos. Comme les affinités entre les membres de l’équipe, de façon aléatoire, les combattants peuvent développer des bonus ou malus en fonction du Dieu à combattre. La peur ou l’adoration n’est pas à négliger quand on s’attaque à un niveau.
Le jeu fait indéniablement penser à un mix entre Children of Morta et un certain Shadow of the Colossus. Le gros reproche à faire du jeu est son côté assez répétitif après plusieurs runs et quelques imprécisions dans les combats. Le côté assez difficile du genre peut également rebuter. Quelques imprécisions sont également à déplorer dans les déplacements. Il est malheureusement possible de tomber en ayant mal jaugé un passage au bord d'un précipice. Résultat notre acolyte finit au cachot.
On aurait aimé également que les personnages et les combats soient un peu plus poussés. Hormis les statistiques de force, de vigueur et de santé, les armes portées et le gabarit de chaque personnage, il y a peu de différence entre les combattants. Pas d'archers ni de magiciens, le corps à corps est au cœur du gameplay.
L'un des biomes du jeu