Test Park Beyond

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Ah les parcs d’attractions, leurs manèges, leurs rollercoasters et leurs files d’attentes interminables, leurs restaurants, boutiques et parkings hors de prix. Qui n’a jamais rêvé de créer son propre parc rempli de visiteurs prêts à dépenser une petite fortune pour 2 minutes de fun ! De la série des Rollercoasters en passant par Theme Park pour les plus anciens, ou encore plus récemment avec l'indétrônable Planet Coaster, quelques éditeurs se sont lancés avec des approches plus ou moins réalistes dans ce type de jeu de gestion, afin de nous faire vivre le quotidien d’un directeur / ingénieur de montagnes russe. Aujourd’hui c’est au tour de Bandai Namco d’entrer dans la cour avec son Park Beyond, avec comme maître mot le fun !

To infinity and beyond

Dans Park Beyond les développeurs de chez Limbic Entertainment, créateur du sympathique Tropico 6, ont décidé de reprendre ce qui fonctionne déjà dans ce genre de jeu mais ils ont également procédé à quelques ajouts, notamment avec un mode campagne.
Lors de cette campagne scénarisée, on prend doucement en main les différentes mécaniques du jeu à travers plusieurs objectifs, le tout enrobé de cinématique. On y croisera au fil de notre aventure, notre employeur ainsi quelques membres du personnel de notre futur parc, qui nous proposeront quel type de parc on souhaite créer, quel public viser etc... C’est une bonne idée qui change des autres jeux du genre ou généralement le scénario n’est clairement pas la priorité.

Mais là où Park Beyond se démarque vraiment de la concurrence, c’est avec son système "d’impossification". Lors de notre partie, une jauge en haut à gauche de l'écran sous forme d'un crayon se remplit. Avec un certain niveau (1 pour le personnel, 2 pour les points de vente et 5 pour les manèges), on peut alors “impossifier” nos manèges pour les rendre plus fun et surtout vraiment impossible. Un simple manège d’auto tamponneuse sur le thème du flipper se transforme en vrai flipper incliné à 90°, ou encore un carrousel somme toute basique qui peut faire jaillir un kraken une fois “impossifié”. Cette mécanique rend alors notre parc unique avec des attractions complètement dingues ou les lois de la physique n’existent plus.

Mais si vous souhaitez entrer directement dans le dur, c’est également possible avec le mode bac à sable bien pensé. Le jeu nous propose l'environnement dans lequel on va construire notre parc (plaine, désert etc..) mais aussi son niveau de difficulté avec plusieurs options que l’on peut facilement régler. L'argent disponible au départ, le niveau de gestion du parc, mais aussi avec des objectifs prédéfinis, histoire de pimenter un peu notre partie.
Que l'on soit un fan hardcore de la gestion ou juste un ingénieur du dimanche qui souhaite créer le rollercoaster ultime, tout le monde y trouvera son compte.

Welcome to Park Beyond

Heureux(ou pas)Park

Si vous avez déjà joué aux autres jeux du genre, vous ne serez pas trop dépaysé par ce que propose Park Beyond une fois au commande de votre parc. On retrouve les classiques du genre, stands de nourriture et boissons, magasins de souvenirs, manèges de base et montagnes russes, le tout accessible facilement grâce à une roue centrale plutôt bien pensée. La gestion du parc est assez poussée, notamment avec des jauges de fun et de propreté qu’il faut maintenir le plus élevées possible. On retrouve la R&D qui nous permettra de débloquer de nouveaux manèges, et sans oublier la gestion du personnel avec la maintenance, les animateurs, ou encore les secours. La seule vraie condition de game over du jeu étant de passer plus de trois mois en déficit.

Pour les plus méticuleux d’entre vous, la personnalisation peut être assez poussée, soit simplement au niveau des couleurs et éclairages pour les stands et attractions. Mais aussi, pour les plus patients, la possibilité de créer soi-même sa propre décoration grâce à de nombreux modules disponibles, rendant alors notre stand de hotdog inimitable.

Visuellement le jeu est joli, coloré, avec un cycle jour/nuit offrant de beaux éclairages notamment avec les néons des différents stands. La direction artistique des manèges et du public est par contre assez proche de ce que l’on peut retrouver chez Planet Coaster.
On notera la présence de la caméra embarquée disponible pour les différents manèges et montagnes russe, car c’est toujours un régal de voir ce que subissent nos visiteurs.

Le jeu est très coloré

Le goût du risque

Concernant l’éditeur de montagne russe, le jeu souffle entre le chaud et le froid, au delà des classiques loopings vrilles et accélérateurs, le jeu propose des modules totalement inédits qui permettent de créer des rollercoasters improbables, Des canons, des zones sans rails, des ascenseurs et autres bumpers offre alors une créativité sans limite ! Enfin presque, car la seule limite sera celle de vos visiteurs et de leurs capacités à accepter plus de G que Thomas Pesquet. En revanche, c'est dommage pour ce type de jeu, mais la maniabilité pour créer ces montagnes russe n’est vraiment pas agréable. Entre des rails qui ne se positionnent pas exactement où on le souhaite et ceux qui partent dans tous les sens, on peste souvent sur cet éditeur. De plus nous n’avons le droit qu’à 3 types de montage russe (même si on peut avoir différents types de wagonnet dans les menus) ce qui peut paraître peu face à Planet Coaster.

Il manque également de thème globaux, car ceux proposés de base (classique western, aliens, gourmandise) manque un peu d’originalité. Bandai Namco à néanmoins prévu de futurs DLC histoire d’étoffer le contenu du jeu sur le long terme.

Malheureusement à cet instant, le jeu est assez buggé, avec des visiteurs coincés à l'entrée de la file d’attente, des bugs d’affichage sur les chemins, et quelques crashs, tout cela ternit l’expérience de jeu. On espère l’arrivée de patchs rapidement.

Toujours plus haut !