Note du test 7.5/10En conclusion :

L'heure de la conclusion a sonné. Tout dépend de ce que vous attendez de ce Dying Light 2 Stay Human. Si vous voulez une suite améliorant les différents points du premier volet alors il faut essayer le jeu. Il est certes daté et peut proposer une certaine répétitivité mais on prend un plaisir indéniable à crapahuter dans Villedor. Le cycle jour/nuit, les diverses activités, les choix, l’exploration sont autant d’ingrédients grisants. Chez PSMag, on dit oui à Dying Light 2 Stay Human de Techland.

Les plus

Une immersion post-apo réussie
Des choix qui comptent
Un jeu généreux
Les ingrédients du premier sublimés
Le cycle jour/nuit aux deux gameplay
Un open world (mort)vivant classique mais pas dénué d'intérêts
Avec une bande son excellente

Les moins

Quelques bugs plus ou moins bloquants pour certains
Mais qui se corrigent
La VF de certains PNJ
Le jeu est daté techniquement

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    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    Dying Light 2 Stay Human
    Editeur et Developpeur : Techland
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 04 Février 2022
    Trophées : Oui
    Support

    Disponible aussi sur : ps4

    Test Dying Light 2 Stay Human

    Publié le Lundi 28 Février 2022 à 19:39 par Pilou
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    On y est, après un virus passé et quelques jours de test, je vous propose enfin mon avis sur le très attendu Dying Light 2 Stay Human fraichement sorti et très attendu. Le premier épisode Dying Light est sorti en 2015 sur PlayStation 4 et a fait son petit effet dans le genre “Monde ouvert’ post-apocalyptique. Autant vous le dire tout de suite, le second épisode reprend avec brio les concepts du premier opus tout en les améliorant.

     

    Dying Light Quesako ?


    Avant toute chose, Dying Light 2 Stay Human du studio polonais Techland, est un action RPG en vue à la première personne dans un monde ouvert. Le jeu mêle de l’exploration, du parkour, du crafting, du loot et bien évidemment du combat.
    Il aura fallu attendre sept longues années et de multiples reports pour (re)-découvrir l’univers imaginé par le studio.
    Nouvelle destination, nouveau personnage, il n’en faut pas moins pour attiser ma curiosité.
    Nous sommes en 2036, quinze années après la chute où le GRE (Groupe de Ravitaillement et d’Entraide) a voulu se prendre pour Dieu en développant une nouvelle arme certes très rentable mais incontrôlable. Pas de bol, le virus s’échappe de plus belle des laboratoires du groupuscule et contamine la Terre entière.
    On incarne Aiden Caldwell, un pèlerin, un marcheur qui arpente les terres infestées en quête de ressources. Son périple l’amène à l’une des dernières villes debouts du monde, Villedor, lieu où un certain Waltz œuvre. Pourquoi Aiden le recherche, c’est au joueur de le découvrir mais il est étroitement lié à la séparation avec la sœur d’Aiden lorsqu’ils n'avaient que cinq ans.
    Après quelques instants à l’extérieur, Aiden fait ses premiers pas mouvementés dans cette Villedor à découvrir pendant les nombreuses heures offertes au joueur.

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    Villedor attend Aiden

    Villedor, une nouvelle aire de jeu


    Comme Harran dans le premier Dying Light, Aiden est libre de se rendre où bon lui semble dans les diverses parties de la ville. Outre les quêtes principales, la ville regorge d’activités à réaliser. On se familiarise avec le gameplay, les concepts du jeu. Après sept ans, on se remémore des éléments et clairement on aime ou non ce que Dyling Light 2 Stay Human a à nous proposer.
    Grosse nouveauté pour cet épisode, la narration et les choix du joueur dans les dialogues influencent la suite de l’aventure. Le studio a voulu impliquer plus profondément le joueur Cette tangente RPG que l’on peut retrouver dans les jeux du genre fait mouche et fédère le joueur. Il est intéressant que nos choix influencent notre partie. Outre les choix cruciaux, d’autres actes dans l’aide des factions dominantes de la ville modifient le gameplay et l’aspect de la ville.
    En effet, certaines actions sont s’en rappeler le gameplay des jeux en mondes ouverts d’Ubisoft. On libère des moulins, des stations électriques ou encore des châteaux d’eau.
    Deux factions dominantes sont présentes : les Survivants et les Pacificateurs. En libérant des quartiers, le joueur a le choix de donner à l’un de ces deux groupuscules le fruit de sa conquête. Ce cadeau modifie les couleurs du-dit quartier et offre des récompenses différentes au joueur, lui facilitant ainsi la vie : pièges supplémentaires, tyroliennes, arbalètes, voitures piégées, …
    Chaque type de lieu à conquérir offre un gameplay spécifique proposant du parkour ou des énigmes et selon la faction choisie, les quêtes spécifiques disponibles.
    Une troisième faction est présente : les Renégats mais elle n’entre pas dans l’équation de ce système.

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    Le Parkour toujours aussi kiffant

    Villedor by night


    Le cycle jour/nuit a encore plus d'intérêt dans Dying Light. Aiden comme les infectés peuplant Villedor réagissent à ce cycle. Une réelle plue-value modifiant le gameplay.
    Aiden est rapidement infecté par le virus dans le jeu. Il doit impérativement se ressourcer à la lumière du soleil ou via des sources UV pour ne pas sombrer dans la folie. Cette malédiction est représentée par une jauge d’immunité qui augmente en temps au gré de l’expérience acquise. Elle décroît bien évidemment dans les bâtiments sombres et surtout la nuit. Heureusement, en sortant à la lumière du jour, en prenant certaines substances ou en prenant un petit bain d’UV, Aiden retrouve rapidement sa vigueur.
    Concernant les infectés, la nuit est propice à une surexcitation. Autant la journée, les zombies sont certes dangereux mais plus lents. La nuit ou dans l’obscurité, leur agressivité est décuplée et certains zombies spéciaux apparaissent : poursuiveurs, hurleurs, cracheurs, éviteurs ou molosses peuplent les rues de Villedor.
    Un peu comme dans le film “Je suis une légende”, les infectés peuplent en journée les lieux sombres comme les cavités sombres ou les magasins à l’abandon. Ils sont recroquevillés et si le joueur décide d’y entrer, il faut traverser les lieux en infiltration.
    L’avantage de la nuit, c’est que ces putréfiés sortent de ces zones spéciales. Il est ainsi possible de s’y rendre pour y trouver du loot plus rare.
    Même chose, les rues de nuit sont beaucoup virulentes de zombies et si le joueur les excite un peu trop, une poursuite s’engage un peu comme dans GTA. Un niveau de poursuite s’initie et des morts vivants se mettent à chasser Aiden. Seule solution, rejoindre une planque et une zone de sécurité pourvues de protections UV. Au passage, il est possible de dormir dans les planques pour soit rejoindre la nuit ou la douce lueur du matin.
    Ces moments ajoutent du piment et du stress au gameplay.

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    Les combats ne se font qu'à l'arme blanche

    Parkour et combat améliorés


    Le parkour est au cœur du jeu. Au fil des heures passées, Aiden acquiert un parapente qui permet d’évoluer de toit en toit. Des grilles d’aération offrent des courants ascendants pour refaire monter le joueur dans les airs. Un grappin est également de la partie. La mayonnaise prend immédiatement et on met de côté les voyages rapides pour arpenter Villedor à pied et dans les airs.
    Pour parfaire cette variante importante qu’est le parkour, un arbre de compétence lui est consacré et chaque niveau offre de nouvelles compétences. Les niveaux se débloquent lorsque Aiden utilise des inhibiteurs, des boosters d'immunité qui augmentent les barres de vie et d’endurance du héros. L’endurance sert à toutes les actions : grimper, voler en parapente, combattre utilisent cette jauge qui se recharge dans le temps. La vie n’est pas à négliger non plus, surtout lors des combats.
    Un deuxième arbre se consacre à cette discipline, offrant des coups supplémentaires. Aiden évolue et on adore son évolution au cours de l’aventure.
    En plus des coups, Aiden a accès à un arsenal varié offrant des armes de jets mais surtout au corps à corps. Les armes à feu ont complètement disparu depuis le premier opus. Notre pèlerin peut améliorer ces armes grâce à des plans. Moyennant des ressources amassées dans les bas fonds de Villedor, Aiden peut appliquer des modules sur les armes. Électrifier, brûler, blesser plus profondément les zombies comme les bandits est alors possible.
    Du crafting est également de la partie et occupe une bonne partie de l’aventure. Armoire, sacs, bosquets sur les toits, cadavres sont à fouiller pour débusquer les plus rares matériaux. Le crochetage est également de la partie. Tout comme les armes qui disposent d’une rareté et d’une résistance (qui aboutit à sa destruction), les coffres ont un niveau de crochetage plus ou moins difficile. Comme dans Skyrim, un crochet est à fabriquer puis à utiliser sur la serrure. Il faut tourner délicatement avec les sticks directionnels pour trouver la bonne combinaison. C’est assez fun et le crochetage ne met pas le jeu en pause. On est souvent interrompu.

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    Le parapente, une très bonne nouveauté

     

    Un jeu long oui et un jeu réussi mais daté


    Pour terminer ce test, parlons durée de vie et technique . Les 500 heures annoncées sont exagérées mais si le jeu plait, il y a de nombreuses choses à faire déviant le joueur de la trame principale. De nombreux secrets, armes spéciales sont à débusquer dans Villedor.
    Côté technique, le jeu offre trois modes de rendu sur PlayStation 5 : performance, résolution et qualité. Chaque joueur trouve son compte mais le mode performance offre le meilleur compromis à mon sens.
    Graphiquement, le jeu peut paraître daté mais il se veut vivant, varié et l’architecture européenne de Villedor est réussie. On traverse des quartiers différents et le studio a superbement intégré le parkour dans ce monde ouvert.
    Les musiques d’un certain Olivier Derivière collent parfaitement à l’ambiance sonore magique. Le râle des zombies dans les rues la nuit ou dans les bâtiments le jour, la cloche qui annonce la tombée de la nuit ou l’aube sont immersifs à souhait.
    La Version Française est par contre assez inégale. Les personnages principaux sont corrects mais les autres PNJ manquent de profondeur.
    Côté bug, le studio déploie des correctifs améliorants l’expérience de jeu. Pour ma part, je n’ai jamais eu affaire à des bugs bloquants.

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    On les aime nos infectés, non ?

     




    Test Dying Light 2 Stay Human - 6 minutes de lecture