Note du test 8/10En conclusion :

Les développeurs de One More Level Game ont su faire évoluer leur formule. Même si l'on retrouve la même expérience que sur le premier opus, ils ont su apporter de la nouveauté, avec des séquences d’exploration en monde semi ouvert, ainsi qu’avec un véritable jeu dans le jeu grâce au mode ROGUERUNNER.exe. Encore plus rapide, plus ouvert, mais toujours aussi exigeant, Ghostrunner 2 continue sa course mais risque de laisser plus d’un joueur sur la ligne de départ avec une difficulté corsée.

Les plus

L’ambiance Cyberpunk
Le gameplay
L’histoire qui se laisse suivre
ROGUERUNNER.exe

Les moins

Exigeant
Frustrant par moment
Les séquences de moto
Il faut aimer le die and retry

  • Image personnalisée de votre compte
    rédacteur
    LoulouAlx


  • ps5

    Ghostrunner 2
    Editeur et Developpeur : 505 Games
    Genre : Action
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 26 Octobre 2023
    Trophées : Oui
    Support


    Test Ghostrunner 2

    Publié le Samedi 28 Octobre 2023 à 17:35 par LoulouAlx
    Partager sur

    Rappelez vous fin 2020, les joueurs attendaient fermement Cyberpunk 2077, qui devait être LE jeu référence du style Cyberpunk. Mais finalement, l’outsider moins médiatisé Ghostrunner qui, surfant également sur cette vague cyberpunk, fut la bonne surprise que personne n’avait vraiment vu venir. 3 ans plus tard on retrouve encore ces deux mêmes titres, Cyberpunk 2077 lui a réussi sa mue et le succès est enfin là, mais qu’en est-il de ce Ghostrunner 2 ?

     

    Parkour boy


    Se déroulant un an après la fin du premier épisode, Ghostrunner 2 nous renvoie dans les baskets de Jack qui continue sa quête afin d'empêcher la destruction de la Tour de Dharma, dernier refuge de l’humanité.
    L’équipe de One More Level Game développe davantage le scénario et le lore dans cette suite, grâce aux discussions avec les PNJ présents dans le Hub notamment. Les cinématiques sont quant à elles plutôt bien mises en scène, l’histoire se laisse suivre et nous avons même le droit à quelques rebondissements. On sent que le studio a fait de gros efforts sur la partie narration comparé au premier opus. Et pour ceux qui n’ont pas fait le 1er épisode, il est possible d’avoir un résumé accessible depuis le menu principal.

    Comme son prédécesseur, Ghostrunner 2 nous envoie virevolter le plus rapidement possible dans des décors toujours plus vastes, afin d’éradiquer tout ce qui se trouve sur notre passage. On retrouve toujours ce savoureux mélange entre le plateformer et le fast FPS, ou chaque coup reçu par l’ennemi vous fera recommencer. Pour faire face à la menace, notre arsenal est toujours composé de notre katana, avec lequel on découpe nos adversaires à la pelle. Mais notre lame nous permet également de bloquer les tirs ennemis, diminuant au passage notre barre d’endurance, qui au passage nous sert aussi pour le dash. Il faut donc être vigilant avec celle-ci, la vider complètement est souvent synonyme d'échec. Nous avons aussi les shurikens, permettant de paralyser ou de faire exploser les barils d’explosifs, avec un système de visée assez permissif, surtout à pleine vitesse, ou encore un laser sortant de notre paume de main digne d’iron man.
    Le bestiaire est assez varié, avec des ennemis armés de pistolet ou mitraillettes, ceux qui lancent des ondes de chocs, ou ceux qui nous foncent dessus sans vergogne et dont la seule manière de s’en débarrasser correctement sera avec un contre parfaitement réalisé, assez grisant grâce aux feedbacks et au finish move.
    Les espaces sont plus ouverts que dans le premier épisode, permettant plusieurs approches pour éliminer les adversaires. Plusieurs capacités nous permettent de nous déplacer dans ces environnements, comme le grappin, le wall ride ou encore le dash. Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à sortir du chemin principal pour trouver des objets cachés purement cosmétiques ou permettant d’améliorer notre personnage .

    On trouve également des séquences plus orientées puzzle game, davantage axées sur la réflexion et l’adresse, lorsque l’on se retrouve dans le cybervoid. Dans des décors qui nous rappellent le film TRON, il faut alors trouver le bon chemin en activant les mécanismes afin de nous libérer du passage. Ces séquences permettent de poser un peu le jeu car en dehors du cybervoid, le jeu nous laisse rarement des moments de répit, il faut être concentré à chaque instant et surtout avoir de bons réflexes.
    Heureusement que les checkpoints sont réguliers et plutôt bien placés, évitant de se refaire une bonne partie du niveau.
    On notera quand même encore quelques imprécisions sur les sauts notamment, ou les tirs dans le dos rendant l'expérience de jeu parfois frustrante.

    Responsive image
    Une ambiance toujours aussi Cyberpunk

    Ninja man


    Après une première partie centrée sur l’intérieur de la tour de Dharma, ambiance très cyberpunk, les développeurs nous proposent de changer d’air afin de voir à quoi ressemble le monde extérieur.
    C’est à ce moment que l'on obtient notre moto. Après une séquence extrêmement grisante où l'on doit s'enfuir de la tour, on découvre alors un monde semi-ouvert à la Mad Max. Cela apporte du renouveau mais les puristes regretteront l'expérience originale de Ghostrunner car cette partie mise plus sur l'exploration. On doit se rendre à plusieurs endroits pour avancer dans la quête, mais le manque de carte et le manque de maniabilité de notre moto rendent l’exploration peu agréable. Par exemple, on aurait apprécié pouvoir lever la tête pour anticiper le prochain virage après une descente à pleine vitesse.

    Au fil du périple, on récupère des puces de mémoires, qui nous permettent d’agrandir notre carte mère essentielle pour ajouter de nouvelles compétences. Avec 48 talents divisés en plusieurs catégories (augmentation de notre vitesse, projectiles supplémentaires etc…) notre personnage devient avec le temps une vraie machine à tuer, à condition d’avoir le skill qui va avec! On aurait peut être apprécié d’avoir quelques unes de ces compétences dès le début du jeu, car la difficulté du titre en laissera plus d’un sur le bas côté.

    En plus de l’histoire principale, nous avons le droit à un mode jeu indépendant disponible après quelques heures de jeu, puis directement depuis le menu principal. ROGUERUNNER.exe, véritable rogue lite alternant phases de parkour et affrontements, apporte une durée de vie quasi illimitée pour celui qui souhaite s’y investir.

    Côté visuel, le jeu souffle le chaud et le froid, l’esthétique cyberpunk jouant sur le contraste des néons flashy et de la pénombre fonctionne parfaitement.
    Les effets de lumières et de reflets sont magnifiques. En revanche, lors des phases en monde ouvert, le jeu est assez terne, dû notamment au sable et à la poussière typique du post-apo.
    On ne s’attardera pas sur les panoramas, préférant filer à toute vitesse au guidon de notre moto. Le jeu reste toujours fluide en toute circonstance.
    Côté sonore, la bande son fonctionne très bien et permet de bien rythmer l'expérience.

    Responsive image
    La moto, un nouvel élément au gameplay




    Test Ghostrunner 2 - 4 minutes de lecture