Call of Duty : Black Ops 6 fait pratiquement un sans faute. La campagne solo est d’une grande qualité au gameplay varié, à la mise en scène exceptionnelle. Le multijoueur est classique mais d’une solidité à toute épreuve. Enfin le mode Zombi propose une expérience seul ou en équipe où les secrets et les challenges offrent une rejouabilité exemplaire. Un Must Have de cette fin d’année. On aimerait voir un Call Of de cette trempe chaque année !
Les plus
Les moins
Depuis quelques jours, la nouvelle itération de l’une des plus grandes sagas du jeu vidéo débarque sur nos chères consoles. Modern Warfare 3 avait quelque peu déçu, qu’en est-il de ce sixième épisode de la trame Black Ops, on vous donne notre avis sur la question.
Une campagne aux petits oignons
Call of Duty : Black Ops 6 nous propose trois grandes sections. La campagne solo en premier lieu, le mode multijoueur ensuite et pour terminer le zombi qui revient aux sources comme tant attendu.
La campagne est d’une excellente qualité cette année. Personnellement, je n’avais pas suivi une aventure aussi grisante depuis longtemps.
Elle prend inspiration dans de nombreuses productions. En y jouant, je me suis cru dans un James Bond ou encore un Mission Impossible. L’aventure est extrêmement bien écrite et mise en scène et prend directement suite après Cold War.
Nous sommes en 1990, en plein conflit au Koweït. Le joueur incarne Chase, un personnage énigmatique, au passage il est dénué de parole, seul point négatif de l’aventure. Après une destitution au sein de la CIA qui semble infiltré dans les plus hautes sphères, le joueur monte une équipe secrète enquêtant sur le pourquoi du comment. Une certaine entité, le Panthéon prépare quelque chose, vous et votre équipe êtes partis pour une dizaine d’heures riches en rebondissements.
Une campagne royale
Un gameplay varié
La campagne de Call of Duty : Black Ops 6 offre du gameplay riche et varié, le tout est très bien orchestré. La construction des personnages est d’une qualité rare pour la série. On sent que les équipes de Treyarch, Raven et d’autres studios en charge de la réalisation ont eu le temps de nous proposer une histoire complexe et complète.
Des choix de dialogues sont disponibles, il est possible de discuter avec les différents protagonistes des Black Ops entre deux missions. En effet, le jeu propose un Hub central dans une vieille bâtisse, ancienne planque du KGB qu’il est possible d’améliorer moyennant des dollars amassés lors des missions. Un secret est même à découvrir dans la maison.
Le côté Pop Corn qu’on aime dans un Call of est bien présent avec des scènes grandioses à la Hollywoodienne, le tout mêlé à des phases plus posées ou l’infiltration est de mise. La mission dans le casino en est un parfait exemple. Ethan Hunt et sa Mission Impossible ne sont pas loin !
Treyarch s’est également essayé au monde ouvert en proposant une mission en Irak ouverte où le joueur et la Black Ops se baladent sur une map assez grande pour réaliser trois objectifs principaux mais également une dizaine d’autres objectifs facultatifs mais facilitant la mission du joueur. Des dizaines de soldats gardent par exemple un village, soutien et séance de sniper sont au rendez-vous.
Des missions d’un autre genre sont également proposées et nous renvoient à des jeux tels que Prey ou encore Alan Wake mais on vous laisse les découvrir.
Des niveaux de la campagne orientée infiltration
Une réalisation solide
Avant de parler des deux autres modes, la réalisation est à aborder. Le jeu propose de magnifiques cinématiques avec une modélisation des personnages exemplaires. Elles le sont moins pour des personnages secondaires. En phase d’exploration, dans la mission en Irak, du popping est visible mais rien de bien méchant.
La version française est de bonne facture et la bande son signée Jack Wall offre de magnifiques morceaux collant à l’action et au thème de la mission en cours.
Le son 3D permet une excellente représentation dans l’espace et une immersion accrue. La Dualsense n’est pas en reste et le retour haptique donne un super feeling aux armes utilisées.
Le 120Hz est toujours présent et la PlayStation 5 Pro améliore encore le rendu sans être trop visible par rapport à sa grande sœur.
Le jeu es magnifique
Un multijoueur classique mais mémorable
Disponible dans le solo, l'omni mouvement trouve tout son intérêt dans le multi. Son rendu plus fluide de déplacement et de tir est une évolution appréciable. Il est ainsi possible de se mouvoir tel un Max Payne. Le jeu gagne en souplesse et en rapidité, un must have. Se reposer sur un élément du décor pour gagner en stabilité est toujours possible.
Le changement de séries (entre Modern Warfare et Black Ops essentiellement) à l’intérieur de la série Call Of était souvent visible dans le gameplay et le ressenti des armes, là on sent une uniformisation de la licence.
Le multijoueur reste au demeurant très classique avec des modes en normal et hardcore conventionnels comme le match à mort en équipe, élimination confirmée, recherche et destruction. Ordre d'exécution est un mode inédit où deux équipes de six joueurs doivent protéger et tuer la cible prioritaire défini dans chaque équipe. Ce joueur dispose d’une résistance accrue (avec des plaques d’armures supplémentaires), d’un radar permanent, seule ombre au tableau, elle est visible de tous. Entre protection et assaut, ce mode demande de jouer en équipe pour une meilleure cohésion.
L'omni mouvement en action
Un multijoueur complet
Niveau map, Call of Duty : Black Ops 6 propose des cartes issues de la campagne solo à la construction relativement bien réussies. Certaines demeurent tout de même moins mémorables que d’autres. Close Combat, longues distances, il y en a pour tous les goûts. Des cartes permettent même modifier la fermeture ou non de certains accès.
Le jeu propose de monter au fil des parties son expérience pour débloquer équipements et armes du niveau 1 à 55. Les dix niveaux de prestiges sont également de retour. Attention, chaque passage fait repasser le joueur au niveau 1 et il repart à 0 dans l’obtention des armes, équipements et atouts.
Les armes sont classiques et demandent un certain temps pour les maximiser et débloquer chaque accessoire et cosmétique.
Les atouts sont catégorisés et répartis entre stratège, éclaireur et exécuteur. Classique encore une fois, en choisissant les trois atouts de même catégorie (couleur), un bonus de spécialisation est activé. Le Signal leurre est une nouveauté et permet d’écouter les micros de l’équipe adverse alors qu’agent dormant permet de se faire passer pour un membre de l’équipe adverse.
Les jokers se débloquent au fil de la montée de niveau, ils permettent, par exemple, d’avoir huit accessoires au lieu des cinq habituels. Surarmement propose de porter deux armes principales plutôt qu’un lanceur ou une arme de poing.
R3 permet également d’utiliser son arme de corps à corps.
Les séries de points sont également classiques avec brouilleur radar, bombardement, …
L'équipe du mode Zombi
Un mode Zombi aux lourds secrets
Le mode Zombi fait un retour aux sources en réintroduisant les manches et les vagues de zombies à la difficulté croissante. Deux maps sont pour le moment proposées mais on compte bien sur les saisons pour en ajouter. Terminus avait été découverte lors de l’un des premiers trailers du jeu. Il s’agit d’un complexe pénitencier insulaire. Liberty Falls proposent de tuer du mort vivant dans une ville de Virginie.
Objectifs, secrets, améliorations, bonus et boost sont au programme et vaut mieux rester souder et en escouade pour terminer le niveau. On retrouve les Gobblegums offrant des bonus aux effets uniques. Le mod de munitions ajoute des effets à ses balles.
Il est également possible de jouer à la 3ème personne et de sauvegarder sa progression en solo.
Comme la campagne solo et le multi, le mode Zombi propose une expérience excellente cette année.
Pour information, la saison 1 avec son lot de nouveautés débarque cette semaine.
Attention à ne pas être submergé face aux hordes de morts vivants