Civilization VII est un excellent épisode, une nouvelle référence du genre aux nombreuses nouveautés bienvenues. Le changement d’orientation en plein jeu, les crises et événements narratifs, les communes sont autant de paramètres qui font de Civilization VII un must have. La réalisation et la maniabilité exemplaire sur PlayStation 5 en sont pour beaucoup. Un jeu tout à fait indiqué pour la PS Portal. Bravo Firaxis !
Les plus
Les moins
La licence Civilisation ravit les fans de 4X depuis plus de trente ans. Depuis 1991, un certain Sid Meier, créateur de jeux vidéo, nous a fait découvrir ce genre de bien belle façon. Le septième opus est disponible depuis quelques jours. Voici notre avis sur un jeu très chronophage mais au combien excellent.
La référence du 4X
Civilization VII est donc un 4X, un sous genre de la Stratégie et de la Gestion. 4X c’est pour eXpansion, eXploration, eXploitation et eXtermination et c’est bien confirmé, le jeu de Sid Meier fait bientôt partie de ce genre.
Il faut donc gérer au tour par tour sa civilisation pour la faire grossir, évoluer, s’améliorer, tout en traversant les âges, le 4X comme on les aime.
Pour les débutants, les débuts peuvent être assez frustrants car le nombre d’informations à assimiler est assez conséquent.
Pourquoi choisir un leader, une civilisation ? On le découvre rapidement. Maintenant les deux choix sont libres, entendez par là qu’un leader n’est plus lié à une civilisation comme sur les anciens opus.
Les leaders sont des personnages historiques connus disposant de compétences exclusives et attributs variés. On peut ainsi choisir parmi un panel de 26 dirigeants comme Benjamin Franklin, Napoléon, Confucius ou encore La Fayette.
Le choix de la Civilisation est également énorme avec une trentaine, chacune disposant de spécificités.
Quel dirigeant choisir ?
C’est en forgeant qu’on devient forgeron
Au fil des parties, le joueur viendra étoffer les paramètres de sa partie comme la difficulté, la vitesse, la taille de la carte et j’en passe. Les choix se veulent très complets et permettent ainsi de coller à l’expérience que l’on souhaite. La durée d’un âge est important et marque un tournant pour la série. Civilization VII se décompose en trois âges que notre civilisation doit traverser : l'Âge Antique, celui de l’Exploration et enfin celui consacré à l'Âge Moderne. Il faut bien évidemment remplir des critères pour passer d’un âge à l’autre et chaque âge marque une période historique et un style propre.
L’Antiquité marque les prémisses des cités et villes, les balbutiements de la diplomatie avec ses voisins proches.
L’Exploration matérialise la volonté d’extension de son Empire allant de Moyen-Age à la Renaissance. Enfin, l'Âge Moderne nous renvoie aux dernières décennies marquées par les évolutions technologiques et les conflits mondiaux.
Le début d'une civilisation
Plusieurs façons de gagner
Il est possible de remporter sa suprématie sur les autres nations scientifiquement, militairement, économiquement ou culturellement. Les choix impactent la suite de son aventure et le passage à l'âge suivant. On redéfinit souvent ses objectifs pour arriver à ses fins et s'adapter aux autres entités. Les objectifs attribués par l’IA orientent également nos choix. Il faut gérer les recherches, son expansion, le moral, la nourriture, … Chaque tour demande une gestion et une planification, de la diplomatie, des escarmouches militaires, des prises de position. Un codex permet de faire la lumière sur certains éléments. Il est impératif de le consulter relativement souvent.
Un volcan, une ville juste à côté, attention !
Des nouveautés bienvenues
Entre les objectifs aléatoires imposés, le mix entre dirigeant et civilisation, les parties se succèdent mais ne se ressemblent pas.
Les événements narratifs sont une autre nouveauté de cet opus. Ils se déclenchent lors de certaines conditions et contribuent également au changement radical des orientations et de la stratégie employés. Cette part de surprise est une réelle plus-value. A contrario, les Crises sont des événements négatifs plus ou moins intenses influençant sa Civilisation et le moral de la population. Peste, rébellions et guerres sont au rendez-vous et corse un peu le jeu.
Autre nouveauté, Civilization VII ajoute les communes. Lorsque l’on débute une partie, le joueur dispose d’une unité de fondateur permettant de définir l’emplacement de sa Capitale. On y ajoutera des zones de productions, d’habitations, …
Plus tard, il est possible d’envoyer des unités de colonisation pour fonder des communes et, moyennant de l'or, les transformer en villes. Encore une fois la stratégie prime car communes et villes sont gérées différemment et n’octroient pas les mêmes choses.
L’influence est une nouvelle ressource qui permet d’utiliser la Diplomatie vis à vis d’autres dirigeants en bien comme en mauvais, assez limitée, il faut l’utiliser avec parcimonie et stratégie.
L'Âge Moderne et la guerre
Un jeu agréable
Visuellement parlant, le jeu offre plus de réalisme, on troque le look cartoon du sixième opus pour quelque chose de moins enfantin, plus détaillé. Sur PlayStation 5, le jeu est agréable, la prise en main solide à la Dualsense. L’interface se veut claire et intuitive et les tutoriaux bien pensés. Les musiques et bruitages orchestrent le tout avec goût. Que du bon en somme.