Split Fiction est le GOTY de la coopération. Offrant un gameplay se renouvelant constamment avec des mécaniques qu’on adore découvrir au fil de l’aventure. Après un It Takes Two excellent, le nouveau bébé de Josef Fares et de Hazelight Studios surprend, passionne dans diverses univers et réveille notre âme de geek, le tout orchestré par une réalisation réussie et deux personnages attachants. Un jeu généreux, inventif et grisant !
Les plus
Les moins
Si on vous parle de Brothers : A Tales of Two Sons, A way out ou encore It Takes Two et Split Fiction, ils ont tous deux points communs. Le premier est la coopération, le fer de lance de leur gameplay, entendez par là, que le jeu est jouable uniquement à deux de bout en bout. La seconde est Josef Fares, le scénariste et réalisateur de ces quatre titres depuis 2013. Depuis quelques jours, PSMag teste cette nouvelle épopée. Must Have de la coopération ? On vous donne notre avis.
Zoé et Mio, nos deux nouvelles héroïnes
Tout comme les autres productions, le jeu est jouable uniquement en duo. Sans cela, Split Fiction est à oublier mais pas de panique, le jeu est jouable en local ou en réseau avec un seul jeu mais nous y reviendrons plus bas.
Split Fiction nous envoie dans le futur où deux autrices, Zoé et Mio pensent avoir trouver une maison d’édition leur vendant la publication de leurs œuvres respectives. De fil en aiguille, nos deux héroïnes se retrouvent enfermées ensemble dans une drôle de machine voulant voler leurs souvenirs et inspirations.
Nos deux aventurières doivent se sortir de leurs histoires imaginées, Zoé affectionnant l’Heroic Fantasy alors que Mio a comme thème de prédilection la Science Fiction.
Les différents niveaux nous emmènent donc directement dans leur imagination respective avec quelques surprises à découvrir. Leur credo est simple : empêcher cette entreprise de voler sans état d’âme leur créativité.
Zoé et Mio, nos deux écrivaines
Le mariage des genres addictif et réussi
Le pitch n’est certes pas des plus intéressant mais il est le prétexte à proposer un gameplay excellent, se renouvelant à chaque séquence dans un rythme effréné. On fait connaissance avec nos deux romancières grâce aux divers éléments de gameplay et à leur échange en pleine action. C’est assez excellent et de ce fait, on s’attache à nos deux écrivaines. Les thèmes abordés ne sont pas dénués d’intérêt même si on ne se trouve pas au même niveau que ceux de It Takes Two, par exemple.
Nous ne rentrerons pas dans le détail mais Split Fiction marie les genres. On passe de puzzles à du Shoot’em Up en passant par du TPS, du Rocket League et j’en passe. On s’émerveille avec grand intérêt dans la découverte des actions à réaliser. Nos deux écrivaines sont complémentaires et offrent des capacités différentes. Cette configuration offre une certaine rejouabilité et permet de revivre l’épopée avec l’autre héroïne dans un second run.
Le jeu propose de multiples phases de gameplay
On limite la frustration
Le concept de Split Fiction permet également de ne jamais laisser un joueur à la traîne, on ne peut pas avancer sans son compagnon d’arme et certaines séquences nécessitent une coordination entre nos deux comparses. Alors oui, on l’a déjà vu dans d’autres productions, mais c’est brillamment amener dans Split Fiction.
On peut citer, par exemple, le gameplay où Mio, transformée en primate, doit taper sur des fleurs géantes pour générer un flux de courant d’air que Zoé peut emprunter en étant changée en fée. Coordination et discussion sont nécessaires. Il faut également se creuser les méninges sur certains passages mais on n’est jamais bloqué trop longtemps.
Le jeu n’est jamais punitif en termes de checkpoint. Ils sont plutôt bien positionnés et ne frustrent pas le die and retry. Même contre les boss, si l’une des deux meurent, tant que l’autre est vivante, elle peut réapparaître en “spammant” la touche prévue à cet effet. Si l’autre meurt également, le combat de boss reprend à un passage clé.
Un autre exemple de gameplay
Un jeu bourré de références et de biomes à découvrir
Les huit niveaux de Split Fiction nous envoient dans divers lieux imaginaires pour une vingtaine d’heures (dépend du niveau de chaque joueur). Le rendu est bluffant et sans faille sur un écran splitté pour le jeu en local. Le Level Design est exceptionnel et le jeu joue avec notre perception, Mio et Zoé avancent par exemple sur certaines orientations par moment. Même chose, le jeu n’hésite pas à zoomer, dézoomer, passé en plein écran lors de certains passages. La mise en scène est toujours un régal.
Côté sonore, le jeu est entièrement traduit en français, on évite ainsi de devoir lire l’écran pour se consacrer à 100% sur le gameplay. Nos deux héroines sont doublées par Emily Rault (voix de Jena Malone dans Sucker Punch et les Hunger Games ou Greta Gerwig dans Arthur ou Greenberg) et Laetitia Lefebvre (voix régulière d'Emily Blunt pour ne citer qu’elle)
Le Pass Ami permet au joueur possédant le jeu de partager son aventure avec un autre joueur console ou PC, une initiative bienvenue surtout lorsque le jeu est proposé à une cinquantaine d’euros.
Une faille à traverser