Test Sniper : Ghost Warrior 2

Les jeux de sniper purs et durs ne sont pas légion sur Playstation 3. Ils se comptent même sur les doigts d’une main. On a eu l’excellent Sniper Elite V2 et le premier opus Sniper Ghost Warrior sorti en avril 2011 qui présentaient de bonnes idées mais n’étaient pas exempt de certains défauts.
Disponible depuis le 15 mars, Sniper : Ghost Warrior 2, développé par City Interactive, débarque après 2 ans de développement sur notre chère Playstation 3.

Un scénario minimaliste

Sniper Ghost Warrior 2 est un FPS vous mettant dans la peau de Cole Anderson, la crème des snipers américains. Le solo est découpé en 3 actes pour 10 missions. Le tout représente 5 à 6 heures de jeu dans les niveaux de difficulté décontracté et moyen, un peu plus en mode expert. Autant vous le dire tout de suite, le jeu est trop assisté dans les niveaux décontracté et moyen. Le HUB marque en rouge chaque ennemi sur la mini-map, un point rouge apparaît dans le viseur et indique au joueur où la balle va frapper après la prise en compte du vent. Des médikits sont aussi disponibles à ces niveaux. En expert, toutes ces indications sont absentes et relèvent grandement la difficulté et l’intérêt au jeu.

Le solo relativement court offre de bonnes sensations lors de certains passages. Prendre place en haut d’un clocher pour avoir une vue d'ensemble d’une base ou tuer un preneur d’otages, sont autant de passages qui donnent de l’intérêt au jeu.
L’Intelligence Artificielle a été revue à la hausse par rapport au premier épisode. Les ennemis se mettent à couvert et tentent de se rapprocher s’ils possèdent des armes à courte portée. Une jauge de détection est d’ailleurs présente. Les développeurs ont vraiment réalisé un jeu de sniper. En effet, les armes des ennemis ne sont pas collectables. On évite ainsi que le jeu tourne en pure vendetta comme dans un FPS plus classique.

Une réalisation correcte

Grosse nouveauté de ce second opus, le célèbre Cry Engine 3 de Crytek a été utilisé pour la modélisation des niveaux. Les 10 missions découpées en 3 actes vous feront voyager aux Philippines en passant par Sarajevo et jusqu’aux temples tibétains. Les décors sont correctes et certains sont même réussis. Le Kill Cam est tout de même sympathique et gratifiant. L’ambiance sonore est correcte. La musique s’intensifie lors de certains passages. Le jeu est en full version française. On reconnaîtra par ailleurs certaines voix du cinéma. 

Le multijoueur anémié

Le multijoueur n’est vraiment pas le point fort du jeu. Il propose uniquement un mode de jeu : le match par équipe sur deux maps !!! Hein ?
Après un choix des plus simple, le jeu tourne aux champs de salades. Comme vous vous en doutez, le jeu est le paradis des campeurs. Jouable à 12, j’ai pris plaisir à faire quelques sessions mais on est vite rattraper par une certaine lassitude. Espérons que d’autres maps et modes verront le jour.

Un DLC est d’ores et déjà disponible en téléchargement mais est exclusivement solo. Il vous emmènera en Sibérie dans la ville de Birsovik. Les développeurs annoncent que le DLC offre une plus grande liberté dans la résolution des objectifs.