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    Kiapadnom


  • ps3

    Hell Yeah! : Wrath of the Dead Rabbit
    Editeur : SEGA
    Développeur : Arkedo
    Genre : Action | Plates-formes
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 03 Octobre 2012
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 0 Trophée Or 1 Trophée Argent 4 Trophée Bronze 7 | Trophée Secret 2
    12 trophées au total

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    Test Hell Yeah! : Wrath of the Dead Rabbit

    Publié le Mercredi 03 Octobre 2012 à 16:26 par Kiapadnom
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    Burn Baby burn. Quant à la manière de progresser, elle se veut simplissime : des portes sont à ouvrir tout au long de l’aventure. Pour en forcer la serrure, il faut avoir tuer le nombre de monstres indiqué dessus. Basique mais efficace. Bien que dirigiste, le système octroie suffisamment de liberté à l’intérieur de chaque niveau, souvent tortueux, que vous devrez parcourir en tous sens. Mais les objectifs apparaissent de manière claire et une carte à l’apparence très “retro-gaming” est consultable en cas de besoin. Les mondes traversés, bien que peu nombreux au final, sont variés, assez grands et graphiquement impeccables. Un vrai régal pour les yeux de voir cette justesse graphique, ce souci du détail dans des univers très colorés. Au cœur de tout ceci, le leitmotiv du massacre à tout-va aurait pu être piégeux pour le titre, même contrebalancé par un humour omniprésent. 

    Eliminez les ennemis de mille façons : ici, un "finish him" façon Bruce Lee
     

    Même privé de son arsenal, Ash garde la mèche impeccable : "Be Bop a Lula"

    Heureusement, les développeurs d’Arkedo ont su mettre en place des mécanismes de jeu et des alternances dans le gameplay qui évite complètement cet écueil. Un premier exemple significatif est la manière dont se débarrasser définitivement des monstres. Pour les achever, il vous faudra accomplir une action, le plus souvent sous la forme d’un QTE. Une sorte de "fatality" qui, si vous la réussissez, se termine invariablement par une explosion d’hémoglobine sur tout l’écran. Mais ce qui est remarquable, c’est le nombre et l’hilarante variété de ces “finish”, quasi autant nombreux que le nombre total de monstres à tuer. De sorte que vous ne saurez jamais par avance comment agir. Une intelligente et incontestable plus-value dans le gameplay.

    Mais les efforts du studio français ne s’arrêtent pas là. On devra par exemple se passer de toutes ses armes et bonus durant des niveaux où seuls compteront votre adresse et votre rapidité. D’autres où vous évoluerez dans l’espace aux commandes d’un vaisseau ou dans des eaux mal fréquentées à l’intérieur d’un mini-submersible. On peut également citer de jubilatoires phases où les commandes de déplacement seront inversées. Enfin, une fois le jeu suffisamment avancé, un astucieux système de téléportation vous permettra de naviguer entre les niveaux et ainsi accéder à des parties jusqu’alors inaccessibles. Ainsi, la monotonie (et l’ennui) ne s’installent jamais.
     


    Ashes to ashes. Et les bons points ne s’arrêtent pas là. Un des autres attraits du titre, renforçant au passage le ton irrévérencieux mais assumé (et jamais grotesque), est l’aspect personnalisation. De nombreux accessoires sont débloquables dans les shops contre de l’argent ou sont à découvrir dans des endroits cachés. Ainsi, vous pourrez affubler Ash d’une cinquantaine de têtes différentes (certaines valent absolument le détour) et aussi choisir une nouvelle scie circulaire, en forme de donut ou de bouée par exemple. Certaines récompenses pourront aussi être glanées à des endroits spécifiques sous la forme de missions à remplir, comme exécuter une action particulière dans un temps donné ou tuer tel nombre d’ennemis, etc.

     

    De quoi épaissir le contenu global et prolonger quelque peu la durée et le plaisir du jeu. Une durée un peu courte que l’on déplorera, le titre dans son ensemble n’étant pas d’une difficulté très relevée. Seuls les boss de fin de monde ont le cuir un peu plus dur, mais ils ne causeront aucun souci une fois la bonne technique adoptée. Car en dehors de l’aventure principale, vous n’aurez pas d’autres modes de jeu à vous mettre sous la dent. Il y a bien un mini-jeu appelé "The Island" seulement accessible depuis l’écran principal. Il s’agit d’un endroit où se retrouvent projetés tous les monstres que vous avez vaincus. Ceux-ci étant à votre disposition pour…travailler. Vous les répartissez et les affectez à des tâches à divers endroits de l’île, le but étant de gagner des cadeaux bonus, vie, argent. On peut saluer l’effort, mais pour le coup, l'intérêt reste accessoire et se retrouve vite limité. Après ce rapide mais nécessaire détour par les points plus en retrait par rapport au reste, on terminera en beauté avec la bande son et les bruitages qui sont à tout point de vue excellents. La musique et le rythme accompagnent parfaitement l’action à l’écran et sont en adéquation avec les divers mondes traversés. Un très bon point également…un de plus.

    Et une vidéo pas piquée des hannetons pour achever de vous convaincre
     

     

    Note du test 8/10En conclusion :

    Une véritable pépite PSN à vous procurer les yeux fermés. Certes le jeu est relativement court mais ne souffre d’aucune contestation sur sa qualité globale. Un \"presque\" sans faute avec des trésors d’attention et de soin apportés par Arkedo sur le gameplay, les graphismes, l’humour, le côté gore mais sans versé dans l’excès. Une somme de détails qui font le succès du titre avec par exemple une courte bio de tous les monstres qui, si vous prenez quelques instants pour les lire, sont souvent savoureuses ; ou les messages des écrans de loadings (assez longs) où s’affichent \"les conseils pas super utiles\" sur un fond sonore de musique d’ascenseur. Hilarant, séduisant, intense, addictif, avec Hell Yeah ! on en redemande.

    Les plus

    -Des graphismes colorés, vifs et d’excellente qualité -Des environnements détaillés -Un gameplay efficace et diversifié -Le bon équilibre entre humour potache et le côté gore -Une ambiance sonore des plus convaincante

    Les moins



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