Retrouvez notre test de Night Into Dreams HD, disponible depuis début octobre sur le PS Store...
Lors de sa sortie sur Sega Saturn en 1996, Nights Into Dreams est apparu comme un OVNI, avec son univers de couleurs châtoyantes et de sensations de vol multiples au cours du jeu, changeant des productions habituelles de la Sonic Team.
16 ans plus tard, il revient sur nos consoles HD. Retrouverons-nous le plaisir d'y jouer ou sombrerons-nous dans un horrible cauchemar ?
Comme beaucoup de gamins, Elliot et Claris font des cauchemars. Afin de les combattre, ils ont rendez-vous dans le monde des rêves où, avec l'aide de la créature volante Nights, les deux enfants vont pouvoir affronter leurs peurs. Dans chacun des parcours chronométrés (trois par personnage) dans des mondes en 3D pré-calculée, on doit récupérer une vingtaine de boules bleues et les rapporter dans une bulle végétale, afin de collecter une énergie appelée "ideya". Le principe est répété quatre fois par section pour débloquer l'accès au boss de la zone.
Malheureusement, on se lasse assez vite. Les combats contre les boss ne sont guères passionnants du fait du manque de lisibilité des actions à réaliser pour pouvoir les vaincre, avec des problèmes de caméra trop proche qui empêche de voir l'entièreté du décor et des schémas possibles. Le manque de clarté et le level design assez trompeur peuvent très vite devenir agaçants, principalement pour les néophytes du genre.
On bouge son personnage avec le joystick analogique afin de traverser les parcours, une attaque vrillée est disponible et on peut réaliser des figures qui permettent de gonfler le score, car en effet, le jeu est très basé sur le scoring.
Le lissage HD a beau être correct, cela ne corrige pas pour autant les gros soucis techniques de la Saturn vis-à-vis de la 3D. Les textures sont pauvres et l'affichage est loin d'être optimal lorsqu'il y a beaucoup d'éléments dans le décor à gérer en même temps. Les phases à pied, lorsqu'on s'est fait avoir par le chrono, sont toujours aussi pénibles. La bande-son de Atsumu Miyazawa est quant à elle encore relativement efficace, les thèmes jazzy collant bien à l'univers.
Un mot enfin sur la difficulté : le jeu peut se boucler en moins de deux heures pour les plus doués, d'autres arrêteront car ils le trouveront un peu lent et répétitif, mais nul doute que la majorité des joueurs mettra plus de temps, surtout pour tenter d'obtenir un rang A de partout afin de découvrir la "vraie" fin...
Avec ce remake, Sega ravit de nouveau ses fans. Mais il ne faudrait cependant pas mettre les néophytes à part, qui pourraient être repoussés du rendu 3D de la Saturn, de la difficulté du jeu, ainsi que du gameplay daté et le level design peu clair.
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