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    ReleaseForBurial


  • ps3

    Puppeteer
    Editeur et Developpeur : Sony
    Genre : Plates-formes
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 11 Septembre 2013
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 1 Trophée Argent 3 Trophée Bronze 58 | Trophée Secret 26
    63 trophées au total

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    Test Puppeteer

    Publié le Lundi 30 Septembre 2013 à 07:35 par ReleaseForBurial
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    Mesdames et Messieurs, veuillez prendre place, The Puppeteer va bientôt commencer.

    Annoncé en milieu d'année 2012, The Puppeteer s'est fait plutôt discret jusqu'à sa sortie ce mois-ci sur PlayStation 3. Veuillez prendre place mes chers amis, le rideau va bientôt être levé.

    Levé de rideau

    Bruit de foule et rideau rouge nous accueillent dès le lancement du jeu. La voix de celui qui va être notre narrateur tout au long du jeu se fait entendre, le Porfesseur Gregorius Oswald, ou Monsieur G. pour les intimes, souhaite la bienvenue dans ce théâtre et prodigue quelques conseils pour le bon déroulement du spectacle...ainsi commence l'histoire du jeune Kutaro.

    Kutaro sera le héros de la pièce qui va se dérouler sous les yeux du spectateur, jeune garçon prisonnier du Roi-Ours, tyran régnant sans pitié sur le Royaume de la Lune, jadis gouverné par la douce Déesse Lunaire. Kutaro, petit pantin inoffensif perdra vite la tête et se retrouvera dans la nécessité d'en emprunter d'autres tout au long de son aventure. Car Kutaro est prédestiné à accomplir de grandes choses et recevra l'aide de plusieurs alliés pour restaurer la paix et la joie sur la Lune.

    The Puppeteer se présente donc comme une authentique pièce de théâtre se déroulant devant un public, sur une scène sur laquelle machinerie, décors et rideau sont utiles à la création de l'ambiance et à la narration. D'ailleurs, à aucun moment le cadre de la scène ne disparaîtra de l'écran. Les rideaux rouges, la scène et la rampe du haut avec les masques de la Comedia Dell'Arte restent et participent à cette impression d'assister à une pièce. Les réactions du public aussi se feront entendre : rires, extases, joies ou huées de la foule résonneront tout du long. Les éléments de scène qui constituent les niveaux, les décors, les accessoires, tout est visible, la machinerie, les tringles, les rideaux, les mécanismes... La Magie opère dans ce petit théâtre étrange. Monsieur G. narrera l'histoire jusqu'à son épilogue en s'adressant bien souvent directement au public.

    Tout cela confère une ambiance très particulière au jeu qui se déroule en 7 actes, chacun composé de trois rideaux/scènes.

    Une touche graphique magnifique !

    Premiers pas sur les planches

    On prend le contrôle donc de Kutaro, enfant capturé par le Roi-Ours de la Lune qui dévore les âmes des enfants afin de gagner en pouvoir et régner sans partage. Kutaro survivra et trouvera de l'aide auprès d'un chat volant plutôt bavard du nom de Ying-Yang, ainsi que d'Ezma Potts, sorcière s'occupant des pantins prisonniers du "Castel-Noir".

    Comme arme, Kutaro prendra possession de Calibrus, paire de ciseaux magique, qui lui permettra de découper ses ennemis, des pièges, des éléments du décor, et bien d'autres choses. Kutaro ayant perdu sa tête au début du jeu, il prendra possession des têtes trouvées sur son chemin, chacune ayant une utilité propre.

    Que dire donc du gameplay de The Puppeteer ? Et bien, il est assez innovant et complet. Tout d'abord, au niveau de la gestion des déplacements, le joueur dirigera Kutaro avec le joystick gauche, tandis que le joystick droit contrôlera le personnage secondaire (Ying-Yang le chat, ou bien la princesse Pikarina). La croix directionnelle offre la possibilité de choisir une des trois têtes que transporte Kutaro et aussi d'activer leur fonctionnement. Croix pour sauter, Carré pour utiliser Calibrus, la paire de ciseaux magique. Lors du cheminement dans le jeu, le gameplay s'étoffe grâce à des pouvoirs que débloque notre pantin, comme un grappin ou encore des bombes.

    Un gameplay plutôt étoffé pour un titre qui reste avant tout majoritairement un jeu de plateforme.

    Le gameplay varie par contre dans les parties à deux puisque le second joueur prend possession de Ying-Yang ou de Pikarina et dégage ainsi l'utilisation du joystick droit pour le premier joueur. Par contre, pour le deuxième joueur, le gameplay sera plus light. En effet, à part balader son personnage sur tout l'écran en pressant la touche Rond, il n'y aura pas grand chose d'autre à faire. Toutefois, à noter que la coopération offre une meilleure progression dans le jeu et permet à l'autre joueur de se concentrer sur Kutaro.

     

     

    Mise en scène

    Le principal atout de The Puppeteer est son attachement au théâtre et à ses codes. Tout le jeu est construit de manière à rappeler que tout est censé se dérouler dans l'espace d'une scène d'un théâtre de marionnettes.

    Le level design le prouve avec des niveaux en deux dimensions, à l'ancienne. Mais là où Puppeteer marque sa grande différence, c'est dans la manière de les parcourir. Quasiment tous les niveaux font défiler les décors de gauche à droite, et une fois arrivé au bout d'un tableau, le suivant surgit par derrière et le cheminement se fait dans le sens inverse. Ingénieux procédé comme au théâtre, où tous les décors se superposent, bougent pour laisser place à un autre.
    The Puppeteer est avant tout un jeu de plateformes et Kutaro devra sauter de plateforme en plateforme donc, mais il devra aussi utiliser Calibrus (les ciseaux magiques) pour se frayer un chemin à travers les décors de cartons et de tissus. C'est d'ailleurs son originalité, le point fort de ce jeu. L'utilisation des ciseaux comme une arme pour se défendre face aux ennemis, mais aussi pour parcourir les niveaux en découpant des morceaux du décor, ou encore pour « voler » dans les airs en déchiquetant des fleurs en papier, des chauves-souris en papier et bien d'autres choses. Il faudra littéralement tailler son chemin à travers des morceaux de tissus, des nappes, des vêtements, des cascades en papier pour atteindre la fin de chaque acte et défaire les boss rencontrés.

    Bref, une réussite visuelle et on sent un grand amour du théâtre traditionnel et celui de marionnettes dans la réalisation du jeu.

    Graphiquement, on est des fois dans un style se rapprochant d'un Little Big Planet, avec des niveaux remplis d'objets, de décors aux proportions folles, à l'ambiance onirique et pleine de couleurs vives. Chaque acte est aussi en quelque sorte un hommage à des thématiques chères à la littérature et au cinéma, offrant des clins d'œil à Alice au Pays des Merveilles, ou encore à Jack Sparrow à travers le personnage du Capitaine déjanté des niveaux pirates. Western, Halloween, Luchadors ou encore l'Espace, les niveaux sont variés et offrent un voyage agréable durant toute la durée du jeu.

    Les animations des personnages et leur allure sont aussi bien travaillées. Tout se déroule sans ralentissements, dans des décors toujours clairs. Pour Kutaro, il possède une centaine de têtes, chacune ayant sa propre animation et un design spécifique. Il faudra d'ailleurs toutes les découvrir et les utiliser au bon moment pour débloquer et finir à 100% le jeu.

    Côté bestiaire, les principaux ennemis rencontrés sont les larves, créatures qui ont été jadis des pantins comme Kutaro. Les boss sont ensuite les plus gros morceaux rencontrés par notre héros et ils sont tous d'une grande créativité, pour certains immenses et construits en plusieurs morceaux. Bref, c'est varié et bien fait.

     

    Un petit tour au pays des merveilles ?

    Orchestration et ambiance

    La bande-son de The Puppeteer est en parfaite adéquation avec le reste du jeu. Les musiques collent aux tableaux visités, tantôt soulignant à la fois la thématique et renforçant l'ambiance de ceux-ci, ou tantôt accentuant la narration ou les actions héroïques de notre jeune pantin. Tout comme la voix du narrateur, la musique semble provenir du théâtre, la réverbération de celle-ci donnant l'impression d'un orchestre jouant au pied de la scène comme pour les opéras et les ballets classiques.

    Les bruitages aussi sont nombreux et forment avec la musique un magnifique accompagnement à ce qui se joue sous nos yeux (et ceux des spectateurs).

    Les voix sont mises en avant et bénéficient d'un excellent doublage en français, les doubleurs s'étant investis grandement dans le projet. A noter aussi que la piste anglaise du jeu est également magnifique.

    Un régal donc aussi de ce côté.

    Trailer de lancement

     

    Note du test 9/10En conclusion :

    The Puppeteer se termine en une petite dizaine d\'heure, et plutôt en une quinzaine pour qui poussera à fond le jeu et voudra obtenir le trophée platine. Servi par des graphismes colorés, « accessoirisés » à la sauce théâtre, une bande-son impeccable et des personnages attachants, The Puppeteer est une des bonnes surprises de cette fin d\'été. Les nombreuses têtes de Kutaro, les ciseaux et leur utilisation, une histoire de conte de fées narrée avec beaucoup d\'humour et les références au cinéma ou à des œuvres littéraires, en font un excellent divertissement, notamment pour les plus jeunes. Malgré mon âge « avancé » je suis conquis.

    Les plus

    L'originalité du jeu
    Graphismes colorés
    L'aspect théâtral du jeu
    Piste son et doublages de grande qualité

    Les moins

    Un peu court
    Un poil facile
    Pas de choix des têtes une fois celles-ci débloquées


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