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    ReleaseForBurial


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    Killer is Dead
    Editeur : Deep Silver
    Développeur : Grasshopper Manufacture
    Genre : Action
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 30 Août 2013
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 1 Trophée Argent 14 Trophée Bronze 32 | Trophée Secret 0
    48 trophées au total

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    Test Killer is Dead

    Publié le Mercredi 28 Août 2013 à 07:25 par ReleaseForBurial
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    Killer Is Dead, petit dernier de Grasshopper Manufacture et Suda51, débarque sur PlayStation 3 en cet fin d'été sur nos consoles. Avis tranché...

    Chaque nouvelle sortie du studio nippon Grasshopper donne lieu à une déferlante d'avis plus passionnés les uns que les autres dans la communauté des gamers. Gameplay, esthétisme, scénario et j'en passe, rien n’est épargné. Avec Suda51 au commande (Killer7, Shadows Of The Damned, No More Heroes), on est en droit de se demander s'il faut crier au génie ou bien... Ou bien, détester purement et simplement son style.

    Fly into the moon !

    Mission: Killer Is Dead

    Killer Is Dead nous met au commande de Mondo Zappa, dernière recrue d'une organisation, l'Executioner Office, lui-même donc "Executioner" armé d'un katana et d'un bras cybernétique, qui se transforme en plusieurs armes puissantes. Le personnage dégage un charisme naturel mais aussi semble totalement décalé, véritable séducteur avec les femmes et qui ne refuse aucun contrat pour les yeux d'une belle demoiselle. Ses acolytes ne sont pas en reste, entre le boss à moitié robotisé aussi, l'assistante femme fatale et une gamine vivant chez Mondo, résumé à elle toute seule de la culture adolescente nippone.

    Rien que ça, effectivement, on aime ou on aime pas. Mondo exécutera ses contrats un peu partout sur Terre, parcourant les États-Unis, l'Europe ou encore l'Asie et la Russie, mais ira également sur la lune. Chaque personnage rencontré est haut en couleur, véritable phénomène unique, révélant un pan de l'histoire aussi de Mondo, le conduisant vers une conclusion plutôt inattendue.

    Entre chaque contrat, Mondo pourra s'exercer à des défis variés qui seront là aussi pour allonger la durée de vie du jeu, mais aussi pour tester les plus téméraires.

    Les missions Gigolo qui ont été annoncées lors de la présentation du jeu sont totalement loufoques. Loin d'être aisées, elles permettront à Mondo de s'acoquiner avec des demoiselles croisées lors des contrats mais surtout à obtenir des armes secondaires plus puissantes.

    Bref, le tout forme une sorte d'anime japonais, un OAV dont vous êtes le héros. Les habitués de ce genre d'ambiance totalement loufoque, parfois hyper violente tout en étant empreint d'un onirisme léché, apprécieront à sa juste valeur l'histoire.

    Un chara design qui a du style

    La touche Grasshopper et Suda51

    Il faut bien l'admettre, en Europe, nous connaissons peu les créations du studio, en dehors de titres comme Killer7 à l'époque de la PlayStation 2, ou plus récemment Shadow Of The Damned et Lollipop Chainsaw sur PlayStation 3. Des créations sur lesquelles, les avis sont tranchés. Il faut prendre aussi en compte le fait que nous avons un regard européen sur une imagerie « standard » au Japon. Beaucoup de jeux qui sortent uniquement sur le territoire nippon, et clairement développé pour ce public précis, n'auraient pas d'impact ou très peu sur une population de joueurs au code graphique totalement différent. Exemple ? D'un côté vous avez les mangas. De l'autre les comics. Ça vous va comme exemple ?

     

     

    Le game design et le chara design de Killer Is Dead sont un mélange d'animations en synthèse et de "Cell Shading". L'ensemble est cohérent mais il est vrai que cela peut en rebuter plus d'un. On est loin des textures fines que certaines productions sont capables de sortir, mais cela colle au style "animé" du jeu.

    Chaque personnage possède une identité forte, que ce soit Mondo, avec son bras bionique et son sabre démesuré, Mika et son côté écolière, ou bien chaque criminel que l'on croisera. Tout ce beau monde est un savant mélange de couleurs et d'ombres.

    A chaque contrat, on visite un nouveau lieu, conduisant à la découverte d'un nouvel univers graphique. On ira d'une maison sens dessus dessous, ayant des escaliers et des chaises au plafond ou sur les murs, ouvrant sur des jardins ou des pièces inversées, jusqu'à une maison sur la lune, tout en passant par des jardins asiatiques ou encore un bâtiment ultramoderne. Malgré cela, les niveaux sont désespérément vides. Leur construction en couloir, le peu d'ennemis rencontrés, le manque de détails dans les textures des murs ou encore l'absence quasi totale d'objets environnants gâchent un peu ce trip visuel. C'est d'ailleurs un des meilleurs qualificatifs pour ce jeu, un trip visuel.

    Pour certains, ce sera un excellent trip, pour d'autres, le bad trip sera de mise.

    Dans les oreilles, côté bruitage, peu à dire, c'est honnête. Le plaisir vient de la bande son de Monsieur Akira Yamaoka (vous savez, Silent Hill) soignée, mélange de différents styles musicaux, rythmant à la perfection chaque instant du jeu. .

    De bien belles rencontres parfois

    Un jeu à part, gameplay à part

    Killer Is Dead est un jeu que l'on pourrait qualifier d'action dans ses phases de combats. Hélas, trop peu nombreux et ne constituant pas un réel défi, ceux-ci se passeront assez facilement. Le gameplay est un peu à cette image. Simple, épuré. On tambourinera la touche carré pour utiliser le sabre, triangle pour briser la défense des ennemis et rond pour parer les coups. L'utilisation de cette parade au moment opportun déclenchera d'ailleurs le Dodge Burst, qui permettra à Mondo de ralentir le temps un instant et d'exécuter un grand nombre de coups sur son ennemi paralysé. Encore une fois, visuellement, l'écran passera au noir et rouge, laissant un semblant d'ombre de Mondo se déchaîner sur le pauvre bougre en face.

    Les gâchettes seront utilisées pour le bras cybernétique de Mondo.

    Un gameplay donc simple, mais aussi un manque de défi flagrant pour les gamers aguerris, les ennemis et les boss se battant assez facilement. Les défis rajouteront un peu de piment, mais ceux que l'histoire principale n'aura pas passionné s'en passeront et auront donc fini le jeu en à peine 7h30 pour 12 chapitres, dont certains très courts. 

    Trailer Killer Is Dead

     

    Note du test 7/10En conclusion :

    Un jeu particulier, conclusion particulière. D\'abord, mettons les choses en ordre. Killer Is Dead fait partie de ces jeux à part, que l\'on aime ou que l\'on déteste, c\'est un fait. Avoir un avis impartial est quasi impossible. Donc, Suda51 et Grasshopper Manufacture nous livre une nouvelle fois un jeu atypique, loin des standards occidentaux. Visuellement accrocheur, le manque de détails, le vide de certains niveaux ternissent le tableau, alors que la facilité et la durée de vie moyenne handicapent le jeu. Mais l\'ambiance, l\'histoire, la piste son relèvent le tout. Et puis, c\'est là que la conclusion devient particulière, d\'un avis très personnel, le jeu est quand même une réussite. Le but d’un jeu comme Killer Is Dead est de proposer une expérience différente, avec des codes précis qui lui sont propres. Il y a des éléments comme les boss avec des routines simplistes mais efficaces et aussi visuellement démentiels qui ne laissent pas insensible. Se remettre aussi en tête qu\'un studio comme celui de Suda51 n\'a pas des ventes telles que des Naughty Dog ou Rockstar, et font avec les moyens qu\'ils ont et accouchent de projets comme ceux qu\'on leur connaît.

    Les plus

    Une ambiance à part
    Une histoire bien ficelée
    Musique par Akira Yamaoka
    Des personnages charismatiques

    Les moins

    Durée de vie trop courte
    Trop facile
    Des niveaux parfois trop vides


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