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    ReleaseForBurial


  • ps4

    Killzone : Shadow Fall
    Editeur : Sony
    Développeur : Guerrilla Games
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 29 Novembre 2013
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 6 Trophée Argent 8 Trophée Bronze 18 | Trophée Secret 3
    33 trophées au total

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    Test Killzone : Shadow Fall

    Publié le Samedi 28 Décembre 2013 à 15:14 par ReleaseForBurial
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    Fer de lance de la PlayStation 4, Killzone Shadow Fall est la première grosse sortie de la console Next-Gen de Sony.

    Killzone s'est illustré sur chacune des plateformes de Sony depuis la PlayStation 2, c'est donc tout naturellement que l'on retrouve la licence sur PlayStation 4. Et le moins que l'on puisse dire c'est que son arrivée était attendue.

    La raison d'une telle attente ? Premièrement, parce que Killzone est certainement l'un des meilleurs FPS de ces dernières années (y compris sur portable voir Test Killzone Mercenary) . Deuxièmement, parce que Sony a pris le pari de lancer sa console avec d'entrée de jeu une de ses plus grosses exclusivités et qu'elle s'annonce comme le plus beau jeu du démarrage de la console.

    Alors ? Vraie réussite ou pas ?

    L'univers de Killzone de retour

    La séparation

    30 ans ont passé depuis la destruction d'Helghan (voir Killzone 3) et les survivants Helghasts ont trouvé refuge sur Vekta. Les Vektans et les Helghasts cohabitent désormais séparés par un immense mur, rappelant celui construit entre la  R.D.A. et la R.F.A., ou plus récemment celui en Cisjordanie. D'un côté, les Vektans vivent dans une sorte de démocratie utopique, lisse, propre, parfaite. Trop parfaite. De l'autre côté, il y a New Helghan, cité survivant sous le joug d'une dictature militaire, rendant son peuple misérable et ayant chassé jusqu'au dernier Vektan.

    Lucas Kellan est l'un de ses expatriés, son père ayant été assassiné sous ses yeux lors de leur fuite. Aujourd'hui devenu Shadow Marshal, Lucas entre de plain-pied dans le conflit qui opposent les humains et les Helghasts. Son cheminement l'amènera à prendre des décisions qui iront parfois bien à l'encontre de ses croyances et de son éducation.

    Le point de vue de Lucas Kellan sur les événements amènent une nouvelle dimension dans l'univers de Killzone. Loin du manichéisme très tranché des premiers épisodes (les Helghasts c'est le Mal), on est ici plus proche du scénario de Killzone Mercenary qui nous montrait déjà que les deux parties avaient leurs torts. Ici, Lucas va découvrir que les Vektans n'ont pas fait que des belles choses et pareil pour l'autre camp. On est donc plus dans le rôle d'un soldat affrontant d'autres soldats. Ici, la lutte sera parfois intérieure.

    L'ambiance du jeu est très influencée par ce scénario. Sombre, tourmenté et violent, on est loin de l'opposition Lumière et Ombre des précédents opus et la série gagne ainsi en maturité et profondeur.

    Le terme "next-gen" prend tout son sens

    Une guerre en solo

    Lucas Kellan, le personnage joué est donc un Shadow Marshal, adepte de l'infiltration des lignes ennemies. Exit donc les avancées franches et en lignes droites de Sev et Templar. Killzone Shadow Fall nous offre des niveaux plus grands, plus ouverts, des sortes de sandbox dans lesquels le joueur va pouvoir progresser suivant le trajet qu'il voudra. On pourra s'infiltrer ou bien y aller de front même si cette option n'est pas la plus maligne et surtout empêchera de voir certaines mécaniques du jeu qui sont plutôt sympa (comme écraser des ennemis avec des containers).

    Alors, si le style de jeu évolue, le rythme en souffre un peu. On est un peu plus loin des cadences effrénées des anciens titres, ou d'autres licences nombreuses en cette fin d'année, et parfois, il faut l'avouer, on s'ennuie un peu et on regrette un peu cette frénésie qui a rendu le jeu si spectaculaire. Il y a tout de même de très bons moments, intenses, mais hélas, pas aussi marquants que dans les précédents.

     

     

    En solo mais pas tout seul

    L'aventure solo nous met aux commandes de Lucas, mais pas seulement. Dans Mercenary, nous découvrions tout un tas de gadgets comme des drones de combats ou des lances missiles, ici, Lucas est accompagné de son OWL. Qu'est-ce donc ? Et bien, c'est tout simplement un drone qui vient en aide à Lucas durant la quasi intégralité du jeu. Si sa fonction principale est d'attaquer les cibles désignées, il pourra aussi servir de bouclier, de tyrolienne, mais aussi déclencher des décharges magnétiques qui étourdiront les ennemis.

    Sans être indispensable, ce petit truc permet de varier un gameplay très classique et d'utiliser le pavé tactile de la manette. Il suffira de donner une direction sur le pavé pour que le OWL sache quoi faire. Petit plus, il permettra aussi de réanimer Lucas dans certaines conditions.

    Des décors somptueux

    Une technique irréprochable ?

    Ce que l'on attend le plus de cet épisode, soyons honnête, c'est la technique. Comme dit précédemment, Killzone Shadow Fall est le fer de lance de la PlayStation 4 qui comme sa concurrente, souffre un petit peu d'un catalogue plutôt fin pour son lancement, et surtout de beaucoup d'adaptations de jeux déjà présents sur la génération précédente.

    Alors voilà, ce qu'on attend c'est que le jeu nous fasse dire qu'avant, c'était moins beau. Après avoir fini le jeu, ce qu'on peut dire, c'est qu'il y a beaucoup d'espoir pour cette génération.

    Visuellement, le jeu est une claque avec des lumières sublimes, des graphismes qui font rêver et donnent vie à cet univers futuriste.

    La première partie du jeu qui se passe majoritairement dans la zone libre est un diamant brillant de mille éclats, des bâtiments de verre qui reflètent les rayons du soleil, les rames de métro qui passent à toute vitesse, la verdure se mariant aux édifices, et la mer en fond, on a un goût de paradis. Une fois le mur franchit, le noir domine. La lumière disparaît, se fait rare, provient seulement de quelques lampes dispersées çà et là, ou encore des yeux rouges des Helghasts qui vous feront la chasse. Mais même dans le noir, le jeu fourmille de détails, de nuances de couleurs même sombres.  

    Autre point marquant, la profondeur de champs. Autant dire qu'il n'y a pas de fin. On a l'impression de fuite en avant, d'avoir une fenêtre ouverte sur un monde sans limite.

    Sur le point des animations, Killzone était déjà un bon élève mais là, c'est fluide, vif. Les déplacements des ennemis sont réussis, réalistes, il n'y a aucun ralentissement même lorsque beaucoup de choses interviennent à l'écran.

    Seul petit point négatif d'ailleurs de cette débauche d'effets et de détails, les ennemis sont des fois bien durs à trouver à l'écran. Heureusement, Lucas a une sorte de sonar qui les localise à travers les structures.

    En somme, le jeu répond à nos attentes et tire vers le haut la PlayStation 4.

    Trailer de lancement

    En solo comme en mutli, le plaisir est là

    Killzone Shadow Fall ne fait pas exception, le jeu possède un des online les plus excitants et réussis. Ne souffrant lui aussi d'aucun ralentissement et du même niveau graphique que le jeu principal, il n'y a qu'à se jeter à corps perdu dans la bataille.

    On pourra s'affronter jusqu'à 24 joueurs sur des cartes aux dimensions immenses comme toujours et reprenant les lieux clés du jeu. Le Season Pass déjà disponible devrait venir étoffer l'offre des cartes et de mods pour les classes.

    Note du test 8.5/10En conclusion :

    Killzone Shadow Fall sans être un jeu parfait permet déjà de profiter d\'une partie de la puissance de la PlayStation 4. Il se détache de ses prédécesseurs par un rythme plus lent et une histoire moins manichéenne. Porté par des graphismes de toute beauté et un multi solide, le jeu est une réussite technique qui nous en met plein les mirettes ; hélas l\'aventure solo est moins marquante qu\'avant. Côté plaisir, on reste dans du classique. Killzone Shadow Fall réussi donc son rôle de vitrine pour la PlaySation 4 et aussi de perpétuer intelligemment l\'histoire.

    Les plus

    La claque visuelle
    Profondeur de champs sublimes
    Le côté moins manichéen de l'histoire
    Le multi toujours aussi bon
    Le drone OWL

    Les moins

    Des fois peu lisible
    Un rythme plus lent
    Une histoire moins marquante que les précédentes
    FPS très classique finalement


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