Test Giana Sisters : Twisted Dream

Souvent comparé aux célèbres plombiers en salopette rouge et verte, Giana Sister : Twisted Dreams mène facilement sa barque aux côté de ses confrères Mario et Luigi. Déjà sorti dans les années 80, cet excellent jeu de plateforme a parcouru un chemin parsemé d’embuches tout en se frayant un passage, pour notre plus grand plaisir, vers les confins de notre console favorite. A ce sujet, nous pouvons remercier Black Forest Games et Sony d’avoir contribuer à un jeu si simple et si complexe à la fois. Si simple car Giana Sisters : Twisted Dreams répond à un code de plateformer d’antan. Et si complexe car ce dernier possède un gameplay dont la précision et les réflexes seront la clé principale de votre réussite.

L’univers évolue : En fonction du monde dans lequel vous vous trouvez et du coup, par la même occasion, la sœur que vous contrôlez dans votre quête, les ennemis et décors évoluent. Passez d’ennemis que l’on qualifierait de… gros cuit cuit en terme familier à des monstres terrifiants et volants mais aussi passez d’un monde où les obstacles varient entre des fleurs vénéneuses et d’immenses pics prêts à vous transpercer à la moindre erreur.

En revanche, si pour autant vous souhaitiez tout faire dans la formule ‘univers de princesse’ ou ‘déchéance totale’, c’est raté. La jonction des 2 mondes sera absolument indispensable à votre progression, vous permettant ainsi de faire disparaitre ou apparaitre certains obstacles ou créatures en tout genre.

Simple et efficace : Rien de plus facile que d’avancer, de reculer, de sauter et de ramasser une foultitude de diamants au sein d’un monde en 2D… En revanche, basculer à n’importe quel moment dans 2 univers diamétralement opposés risque de vous faire griller quelques neurones assez rapidement… surtout quand l’une des 2 sœurs, toute pomponnée, douce, dont sa capacité est de tourbillonner dans les airs et d’avancer sur de longues distances, se retrouve dans un univers macabre et ténébreux alors que sa jumelle, qui ressemble plus  ironiquement à un doux mélange entre Axelle Red et Marilyn Manson, et dont la capacité est de se transformer en boule de feu (dash) pour détruire murs et ennemis, se voit évoluer dans un monde aux doux rêves de Princesse mais qui n’en est pas moins dangereux et sournois.

Des graphismes parfaits : Si le jeu en lui-même semble être d’une simplicité, mais également d’une efficacité, évidente : ramasser des diamants pour atteindre les niveaux des boss, le côté graphique est quant à lui superbement bien réalisé. Le passage entre les 2 mondes est totalement fluide et d’une maitrise totale. Et si l’univers change en cliquant sur L2 ou R2, la bande son, bien qu’un brin répétitive, varie également en fonction de l’univers.