Pour le dernier jeu à être testé et annoncé dans la gamme Wonderbook, on revient aux sources avec une nouvelle incursion dans l’univers bien connu de J.K. Rowling : Harry Potter.
Ici, le but n’est plus d’apprendre à lancer des sorts comme dans le premier épisode, cette fois-ci, notre mission est de concocter des potions magiques.
Le B.A.-BA
On commence par une petite installation représentant une salle de confection de potions en crayonné où certaines fioles se remplissent au fur et à mesure de la progression, ça change des vulgaires barres d’installation des autres jeux. Comme les autres titres Wonderbook, une vérification de l’installation est nécessaire : réglages de la caméra et du PlayStation Move, positionnement du livre et bonne luminosité sont de rigueur. Comme Book of Spells, il est possible de lier son compte Pottermore, le site communautaire de l’univers de Harry Potter. Après ses actions accomplies, place réellement au jeu. La première mission du jeune sorcier consiste à choisir sa maison parmi les 4 bien connues de Poudlard, à savoir Serpentard, Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle. Autre choix fondamental à réaliser et pour tout jeune sorcier qui se respecte, sa baguette magique. Et enfin, le jeune joueur se fera tirer le portrait de façon animé comme on peut le voir dans les films avec la gazette du sorcier.
Et un peu de sucre en poudre !
La partie préparation est enfin terminée, place réellement au jeu et aux premiers pas du joueur en tant qu’apprenti confectionneur de potions. C’est Zygmunt Budge, un expert en la matière, qui vous épaulera tout au long du périple qui vous conduira à devenir un maître des potions et peut-être acquérir le Chaudron d’or.
Le jeu commence par la création d’une potion contre les furoncles. Cette préparation sert de didacticiel à la suite de l’aventure qui nous téléporte au tournoi cité plus haut et où il faudra, au travers de 7 chapitres, réaliser 7 potions différentes.
Pour préparer une potion, il faut respecter la recette que Zygmunt nous fait découvrir au travers du livre Wonderbook.
Le PlayStation Move se changera alors en ustensile nécessaire à l’étape de la recette : couteau, cuillère, baguette magique, loupe... Il faudra écraser les ingrédients, les cisailler, les hacher, les remuer, garder à bonne température le chaudron. Le Wonderbook se transformera alors en planche à découper par exemple. Une fois la recette terminée, il faudra l’activer grâce à un coup de baguette magique.
Répétitif mais un concept efficace
Le tout devient assez répétitif même si le jeu propose plus de phases de gameplay différentes que son ainé Wonderbook : le livre des sorts. Encore une fois, le jeu s’adresse aux plus jeunes pour qui le fait de réitérer les mêmes actions pour chaque potion ne dérangent pas forcément. Il faudra environ 5 heures pour boucler l’aventure, une moyenne dans les jeux Wonderbook. Un niveau inédit s’intitulant “concoctions” est également disponible. Il permet de créer ses propres potions inédites.
Le jeu dispose comme les autres productions Wonderbook d’un trophée Platine revu à la hausse en terme de difficulté (5,2% et classifié très rare sur le Playstation Network).
Côté reconnaissance, la précision de la Réalité Augmentée du Wonderbook n’est plus à démontrer. Elle est au poil et le jeu est très instinctif. A chaque étape, Zygmunt nous racontera des petites anecdotes bienvenues et bourrées d’humour. La bande son est d’ailleurs très réussie. Le narrateur incarnant Zygmunt et la réalisation générale du jeu augmente ainsi l’immersion.
Encore une fois, le jeu ne peut être acheté seul, il faut impérativement le prendre avec le Wonderbook au minimum. La version dématérialisée sur le Store est également absente. Dommage pour ceux qui possède déjà le matériel.
Wonderbook : Book of Potions n’est pas un mauvais jeu, il est supérieur à son aîné Book of Spells. L’incursion dans l’univers de Harry Potter est toujours appréciable, surtout auprès des jeunes joueurs à qui s’adressent clairement le jeu.
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