Test Micro Machines World Series

Le retour de Micro Machines sur console par Codemasters était attendu avec grande impatience (surtout par les trentenaires qui ont connu les débuts de la licence début des années 90). World Series est maintenant disponible, à nous les courses endiablées sur l’évier de la cuisine, sur la table de billard, dans le jardin… Alors est ce juste un Micro Machines pour les nostalgiques ou un vrai retour au top pour la licence de Codemasters ?

Retour aux sources

Le boom de la nostalgie continue après les retours de WipeOut et Crash Bandicoot sur PS4, c’est au tour de Micro Machines de faire vibrer les gamers de la première heure. Pour ceux qui ne connaissent pas l’univers Micro Machines, c’est tout d’abord une marque de véhicules reproduits à échelle réduite comme Hot Wheels ou Majorette un peu plus connus. La licence dans sa version jeu vidéo est développée et éditée par Codemasters depuis 1991, et a connu la plupart des consoles de salon. Pour ce qui ont connu les premières heures de Micro Machines, on se rappelle forcément des batailles acharnées sur des circuits directement inspirés des lieux du quotidien, à déraper entre les bouteilles de lait, les cheerios ou glisser dans la sauce Ketchup tout en se prenant des boules de billard. Un univers fun, parfaitement adapté aux jeunes qui délaissaient à l’époque, petit à petit, leurs vrais majorette/hot wheels pour venir chatouiller les PAD. Mais est ce que ça marche toujours en 2017 ? La réponse va malheureusement être en demie teinte tant il est plaisant de retrouver le gameplay et les circuits délirants.

Un peu court

Mais voilà Micro Machines World Series pèche par son contenu très léger : 10 circuits, 12 véhicules (même s'ils sont personnalisables, près de 400 objets de personnalisation), 5 arènes, aucun mode campagne solo. Alors oui l’intérêt du genre réside dans du multijoueurs (surtout local) mais ça fait juste.

Du coup il nous reste les modes course classique (en ligne et à un joueur local), élimination (les joueurs qui sortent de l’écran ou tombent sont éliminés) et un mode Arène (les joueurs s’en mettent plein la tête).

On regrette surtout que le mode course classique ne soit jouable qu’à un joueur local, ce dernier affrontera plusieurs adversaires (complétés par des IA si le matchmaking ne trouve pas assez de joueurs online). Les courses sont personnalisables, avec armes, sans arme et jouable aussi en mode capture de drapeaux, roi de la colline.

On retrouve évidemment le fun de la licence surtout en mode élimination à 4 derrière l’écran, le gameplay reste très simple et accessible à tous. On note la présence des licences Nerf (pour l’armement) et Gi Joe (le tank). Finalement il y a fort à parier que ce World Series plaisent aux plus jeunes et moins aux fans de la première heure.

Techniquement le jeu tourne à 60fps (pas très dur vous me direz avec des graphismes plutôt simples) et est entièrement en français, même les voix qui d’ailleurs nous font bien rire, chaque véhicule possédant ses phrases d’accroches.