Test LocoRoco Remastered

LocoRoco™ était sorti en 2006 sur la PSP et avez fait une forte impression, onze ans après le revoilà en version « Remastered » sur la Playstation 4. Faut-il craquer pour cette adaptation HD ? Réponse dans ce test.

Les LocoRocos ont besoin de vous !

Le joueur incarne la planète où vivent les LocoRocos, d’adorables créatures qui adorent chanter. Mais, dotés d’un appétit féroce,  les Moja ne l’entendent pas de la sorte et décident de descendre des étoiles pour se repaître des Locos. Sous les traits de la planète protectrice, le joueur doit protéger ses êtres étranges  en se déformant et en s’inclinant à volonté.

Les locos croiseront de nombreuses créatures comme leurs amis, les MuiMuis ou encore les Chuppas.

Un pitch très enfantin mais qui plait aux grands comme aux petits.

Deux façons s’offrent au joueur pour incliner le niveau, soit avec les touches et , soit avec le gyroscope de la Dualshock 4. En appuyant sur +  et en relâchant, le Loco pourra sauter.

Les niveaux regorgent de zones secrètes et d’objets à collectionner et un système de scoring permet une rejouabilité accrue pour les amateurs de 100%. Le jeu propose pas moins de 40 niveaux au travers de 5 mondes même si 11 ans après, quelques mondes supplémentaires n’auraient pas déplus.

On pourra également s’amuser aux mini-jeux. Grue MuiMui permet d’obtenir des objets pour sa maison. On y déplace une grue et on essaie d’attraper des éléments déposés au sol. Le mini-jeu Chuppa Chuppa consiste à catapulter notre Loco grâce à un chuppa et ainsi atteindre la fin du niveau.

Pour accéder à ces mini-jeux, il faudra bien évidemment dépenser des insectes Pickoris (roses) qu’on attrape tout au long des niveaux. Enfin, si vous avez l’âme d’un architecte, vous pourrez construire la maison des LocoRocos avec tous les objets gagnés.

Réalisation réussie

Le jeu apparaît très coloré, et le passage de l’écran de la PSP à ceux actuels est tout bonnement magnifique. Qu’on soit en 1080p ou en 4K, tout le monde en aura pour son argent.

Les musiques sont splendides, attirantes et restent bien en tête. Le passage à la Dualshock 4 est également  aux petits oignons.

Le seul reproche (et on chipote), comme dans la plupart des remasters, c’est la qualité des vidéos qui pour le coup est restée d’époque.