Note du test 7.5/10En conclusion :

Man of Medan offre une aventure mettant un certain temps à démarrer et se terminant un peu trop vite. Mais elle offre une rejouabilité élevée entre les différents embranchements que peut prendre le scénario. Sans compter les divers modes proposés. L’incursion dans le jeu à plusieurs est vraiment sympathique. La réalisation y est pour beaucoup, même si le jeu demeure un peu trop sombre. Les Jumpscares sont réussis. Certes on attend encore plus de la suite et surtout on croise fortement les doigts pour une amélioration dans les déplacements. Nous avons tellement hâte de mettre les mains sur Little Hope en 2020...

Les plus

Graphiquement solide
Des jumpscares réussis
Modes de jeu
Le prix light
Rejouabilité élevée...

Les moins

… mais un run, c’est court!
Des mouvements trop rigides
Les chargements qui cassent l’ambiance
QTE intransigeants

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    rédacteur
    Pilou


  • ps4

    The Dark Pictures Anthology - Man of Medan
    Editeur : Bandai Namco
    Développeur : Supermassive Games
    Genre : Survival-Horror
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 30 Août 2019
    Trophées : Oui
    Support


    version éditeur

    Test The Dark Pictures Anthology - Man of Medan

    Publié le Mercredi 11 Septembre 2019 à 18:13 par Pilou
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    Supermassive Games a proposé quelques exclusivités plus ou moins réussies sur Playstation 4. Hormis de rares exceptions, le domaine de prédilection du studio est l’Horreur par le biais de jeux VR, jeu Playlink ou encore de Survival Horror. On se souvient de l’excellent Until Dawn testé dans nos murs. Man of Medan est leur nouvelle production fraîchement testée chez PSMag. Faut-il se laisser tenter ? Voici notre avis.

     

    Les prémices de The Dark Pictures Anthology


    Pour Man of Medan, Supermassive Games s’est allié avec Bandai Namco Entertainment, passant de ce fait au jeu multi plateformes. Man of Medan est le premier épisode de l’anthologie de l’horreur, The Dark Pictures Anthology.
    Le second, Little Hopes dont on découvre le teaser en terminant le jeu, doit sortir dans le courant de l’année prochaine. Huit chapitres indépendants sont ainsi prévus avec une périodicité de deux par an.
    Chaque histoire raconte une légende urbaine. Si vous êtes fan d’horreur, cette anthologie risque de vous rassasier pour quelques années.
    Mais revenons à Man of Medan: par le biais du conservateur, un personnage troublant qui semble être le maître du jeu, nous découvrons une histoire où un cargo de la Seconde Guerre Mondiale, l’Ourang Medan, a mystérieusement disparu. Après un prologue en 1947 et un générique rythmé par le titre « A conversation with Death » de Khemmis, la véritable histoire peut commencer, de nos jours, avec une équipe d’amis qui décident de partir en virée en plein Pacifique pour y débusquer des épaves datant de la Seconde Guerre Mondiale.
    SG a toujours mis les personnages et leurs relations au centre du jeu. Comme dans Until Dawn, le but du jeu est simple: il faut arriver à la fin de l’histoire avec un maximum de personnages vivants que l’on contrôle à tour de rôle. De multiples embranchements scénaristiques s’offrent au joueur en fonction de ses choix mais également des actions réussies ou non.
    Le début de l’aventure permet de faire connaissance avec notre fine équipe. Alex, accompagné par son frère Brad, est vite rejoint par sa tendre, Julia et son frère Conrad le Don Juan un peu lourd et incarné par Shawn Ashmore, déjà croisé dans Quantum Break. Enfin, Fliss, la capitaine du Duke of Milan, le bateau loué par nos explorateurs en herbe, arrive à son tour. Quelques bières plus tard, l’aventure débute, les ennuis commencent, l’ombre immense de l’Ourang Medan se profile. Nos amis doivent survivre...
    Présenté lors des nombreuses vidéos du jeu, la grande star de Man of Medan est donc ce fameux Ourang Medan, cet énorme cargo disparu. Mieux vaut être vacciné contre le tétanos car cette bicoque abandonnée réapparaît en seconde partie de notre aventure en piètre état...

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    Le conservateur vous accompagne durant l'aventure

    La croisière s’amuse


    Certains qualifieraient les premières minutes du jeu comme assez longues mais elles servent de ciment à la suite de l’aventure. On y apprend ainsi les mécaniques de jeu, les relations entre chaque protagoniste et le cheminement qui aboutit à la rencontre avec ce vaisseau lugubre.
    Comme dans Until Dawn, on alterne entre chaque personnage en vue à la troisième personne et en plan fixe, accentuant le côté cinématographique et le stress omniprésent.
    Les jumpscares ne sont pas légions mais ils renforcent le côté étouffant et le stress. Des choix viennent agrémenter les dialogues modifiant les différents liens qui se tissent entre les personnages.
    Les centres d'intérêt sont mis en évidence par une surbrillance comme un document à lire ou encore un objet à examiner.
    Les QTE sont de la partie et mieux vaut avoir une bonne dextérité! Ils sont rapidement punitifs. Ainsi, certaines scènes nécessitent de gérer ses battements cardiaques en se calant et en appuyant au bon moment sur la touche  .

    Le jeu pousse à l'exploration même si Man of Medan reste très linéaire: secrets et tableaux sont cachés dans diverses lieux. Ces derniers servent de prémonitions, influençant les choix du joueur dans les séquences suivantes.
    Le gros travail que le studio aura à faire pour les prochains épisodes sera celui des déplacements. Les personnages sont certes criants de vérité: c’est la fin des personnages raides comme des piquets. Ils regardent autour d’eux, déplacent la lampe torche mais... quelle calamité dans les déplacements! Il faut s’y reprendre plusieurs fois pour juste passer une porte…
    Gênant, forcément.

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    Les choix de dialogue

    La mort vous va si bien


    Man of Medan est un régal visuellement parlant. Le travail sur les visages et le jeu des acteurs sont exceptionnels. La construction des plans fixes et la vétusté du cargo offrent une ambiance glaçante et claustrophobique, un peu trop sombre à mon goût. Jouer au casque en mode Histoire est une recommandation pour entendre les cliquetis de la carlingue rongée par la rouille. La version française est également de qualité.

    N’y allons pas par quatre chemins, Man of Medan est court mais le prix proposé et la rejouabilité restent corrects. Un premier run prend entre 3h30 et 4h (en fonction de votre aventure). Mais les choix, les morts potentielles poussent à refaire d’autres parties pour voir toutes les fins possibles.
    SG propose pour la première fois un aspect multijoueur au genre. Le mode “Histoire partagée” permet de vivre l’aventure en ligne avec un de ses amis. On y suit ainsi l’aventure mais les choix faits tout comme ceux de notre comparse ne sont pas connus de l’autre, ajoutant une petite dose d’inconnu.
    Le mode “Soirée Télé” se rapproche de la gamme Playlink. De deux à cinq joueurs se partagent la manette à tour de rôle et incarnent le ou les personnages choisi(s).

    Enfin la section bonus offre quelques vidéos intéressantes comme un documentaire sur l’histoire des grands récits d’horreur (penser à activer les sous titres), ou encore une interview de Shawn Ashmore, une vidéo sur la création du Conservateur et pour finir, deux vidéos sur les secrets de l’Ourang Medan que l’on débloque en trouvant des secrets dans le jeu.

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    Quelques passages bien flippants

     




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