Le dernier épisode des aventures made in Rocco (co-Siffredi!) de notre vieux Larry est dans la continuité des autres: fidèle à la franchise, offrant des dialogues portés sur le dessous de la ceinture mais étant la marque de fabrique de la série. On rit, on joue, on s’amuse.
Les plus
Les moins
Le septième opus des aventures burlesques du célèbre dragueur des années 80 est là. Larry a ressorti sa plus belle "leisure suit" et bim: direction la Playstation 4, il est dans la place et il est en manque!
40 ans et toujours puceau
Le premier Larry était sorti en 1987, un peu plus de 30 années qui montrent qu'on ne rajeunit pas. Mais parlons un peu de notre héros qui nous a tenu en haleine depuis tout ce temps. Larry Laffer est un ancien informaticien qui ne souhaite qu'une seule chose: contenter un maximum de belles donzelles en leur rendant des services par tous les moyens. A la clé, Larry espère en pécho un maximum !
Leisure Suit Larry Wet Dreams Don't Dry ne déroge pas à la règle. Avant toute chose, le jeu vérifie si vous être bien un adulte et pose des questions que seules les personnes nées dans les années 80/90 peuvent répondre. Mouais, les moteurs de recherche peuvent aider n’importe quel joueur mais chut !!
Au-delà de nous proposer un nouvel épisode contemporain pour titiller notre nostalgie et faire découvrir cette licence aux nouveaux venus, Larry commence son aventure à notre époque, de manière assez énigmatique, dans une pièce sombre.
Petite mise en bouche pour prendre les bases du Point & Click et de s’extirper de cette salle lugubre. Après s’être défait de cette première énigme, Larry retrouve un lieu bien connu (le Lefty’s), un troquet tenu par le barman du même nom. Outre le serveur qui a pris un sacré coup de vieux, Larry croise sa première cible. Il s’agit de Becky, histoire de tester à nouveau son sex-appeal. En discutant, Larry comprend difficilement ce nouveau monde et il doit s’adapter à ce monde nouveau: le wifi ou le smartphone...tout lui est inconnu et la moindre innovation prête à sourire avec ses jeux de mots bien gras.
Il a la classe non ?
Tu Pointes & trick des plus classiques
Leisure Suit Larry est un Point & Click dans la même veine qu'un Chevalier de Baphomet ou encore Trüberbrook, testé récemment sur PSMag. On questionne les différents personnages offrant de nouvelles actions, ouvrant de nouveaux lieux et situations. Des objets sont également à ramasser et se fondent dans le décor. Heureusement R3 met en surbrillance les items d'intérêt et R2/L2 permettent de switcher entre les personnages avec qui parler et les interactions disponibles.
Marque de fabrique de Larry, il faut réaliser une cascade d'actions pour débloquer la suite du jeu. De même certains objets sont à associer, le plus souvent de façon improbable pour arriver à ses fins. Comment confectionner un piège à rat ? Larry a la solution.
Ce qui se dégage du titre est sans nul doute l'aspect caricatural des personnages et de l'univers de New Lost Wages. L'aspect communautaire et les réseaux sociaux sont au coeur de l'aventure: Farcebooke et Instacrap seront vos réticules pour revoir les cutscenes, Unter pour se déplacer en taxi et le grand Timber pour trouver ses conquêtes potentielles dans les différents lieux du jeu. Cerise sur le gâteau, Piphone est le smartphone développé par la société Prune et son PDG, Bill Jones, que Larry utilise dans son périple. Le jeu ne se prend jamais au sérieux. Pour notre plus grand plaisir!
La boutique des Piphones de la marque Prune
Une réalisation aux poils
Oui! Leisure Suit Larry Wet Dreams Don't Dry est une réussite. Graphiquement le jeu est très cartoon et Larry a perdu de son aspect trop caricatural des premiers opus. On rit en voyant certains personnages comme le responsable de la salle de sport avec son mono-sourcil et son cheveu sur la langue d'anthologie. Le jeu transpire le sexe et sa classification PEGI 18 est de rigueur, entre certains jeux de mots et situations assez “olé olé” mais surtout en vertu des filles en petites tenues, les éléments du décor aux formes phalliques et d’un “motherfucker” ascenseur en forme de vagin. On est bien dans un épisode du personnage imaginé par Al Lowe.
Le jeu propose le strict minimum en terme d'animations mais cela fait le job.
On prévient également que le jeu ne possède pas de version française pour les voix, juste les sous-titres et les musiques qui collent bien au genre.
La salle de sport :)
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