Comme la plupart des remasters, la compilation Aladdin et le Roi Lion Remaster Collection s'adresse avant tout aux nostalgiques. Mais pas seulement, les nouveaux venus désireux de tester deux monuments de la plateforme 16 bits remis au goût du jour sont les bienvenus. On pense également aux plus jeunes qui s'émerveilleront devant leurs héros préférés. Une compilation assez complète mais qui aurait pu être accompagnée d'autres hits de la gamme Disney.
Les plus
Les moins
La compilation Aladdin et le Roi Lion Remaster Collection pointe le bout de sa lampe (et de sa truffe) pour les nostalgiques des consoles 16 bits. Chez PSMag, nous sommes de la génération où les jeux de plateforme old school ont bercé nos douces et jeunes sessions de jeu. On se souvient de nos tubes cathodiques de 30cm trônant dans nos chambres de jeunes écervelés jonchées de cartouches de jeux vidéos. On arrête ici les souvenirs nostalgiques... quoique non en fait! Puisqu’on va vous parler quelques minutes du portage de ces deux titres sur Playstation 4.
Ils viennent pour moi ! Ils viennent pour toi ?
Il est clair que l’adaptation récente en film des deux oeuvres de Disney, Aladdin et Le Roi Lion, n’est pas étrangère à la venue de cette compilation. Disney Interactive a chargé, sous la coupe de la gamme “Disney Classic Games”, le studio Digital Eclipse de remasteriser ces deux jeux.
Faut-il vraiment présenter Aladdin et The Lion King sortis respectivement en 1993 et 1994? Pour le premier cité, nous avons affaire à la version MegaDrive (avec un sacré conflit à la clé!) tandis que le second n’a pas cet écueil, la version d’origine étant quasiment identique sur les consoles de Sega et de Nintendo. Succinctement, les deux jeux sont des rejetons de plateforme en 2D à scrolling, retraçant les grands moments de ces deux films d’animation cultes.
Les grands moments de ces deux films d’animation cultes à revivre in game
M’man ! M’aman ! Arrête tu m’embrouilles la crinière !
Cela peut paraître bizarre mais il est dorénavant possible de sauvegarder sa progression. Les jeux se terminent rapidement mais à l’époque une coupure de courant, un arrêt inopiné de la console (vous voyez ce que je veux dire) nous obligeaient irrémédiablement à reprendre depuis le début.
Le rewind s’active par la touche L1 et permet, par exemple, de rembobiner quelques secondes sa partie pour éviter une chute mortelle. Attention, on bloque l’acquisition de trophées avec ce procédé!
Dans les jeux, il est possible de lancer et de regarder les développeurs traverser les différents niveaux. À n’importe quel moment, le joueur peut reprendre le contrôle et poursuivre la partie. Oui le gamer peut être paresseux...
Pour aller encore plus loin dans l’adaptation du jeu à ses exigences, on peut redéfinir les boutons de la manette, un passage salvateur du fait de l'évolution des gameplays et surtout de nos habitudes de ces 25 dernière années.
Pour les aficionados de l'Action Replay (bouh!), ils peuvent activer quelques bonus comme l’invulnérabilité ou le choix du niveau.
Un petit rewind ? Le jeu le permet
Dix millénaires, ça vous flanque un de ces torticolis !
Le jeu a été amélioré pour la current gen et sa résolution standard en 1080p. On peut paramétrer la taille de l’image pour coller au mieux aux exigences du joueur : plein écran, étiré ou net sont les trois propositions disponibles. Des filtres arcade, tv ou lcd peuvent être appliqués pour un maximum d’immersion et ainsi reproduire les conditions de l’époque et les bordures sont activables ou non pour remplir les zones vides de l'écran. Véritables perles de l'époque, les jeux sont agréables à prendre en main et graphiquement, ils conservent leur charme. Surtout qu'un jukebox est présent et permet d'écouter toutes les musiques d'époque!
Le gros potentiel de cette compilation est la possibilité de jouer aux différentes éditions sorties. On peut ainsi accéder à la version Final Cut, Japanese version ou encore celles des versions portables Gameboy et Gameboy Color. La meilleure est la démo d’Aladdin présenté aux actionnaires de l’époque et pour laquelle certains éléments n’avaient pas été intégrés (les femmes lançant des vases par les fenêtres apparaissent en noir et blanc) mais... attention à la difficulté!
Pour terminer le tour du propriétaire, la section "musée" donne accès à des vidéos, planches et photos de travail.
Il est intéressant de voir le lancement du jeu Le Roi Lion ou encore les interviews des producteurs et concepteurs de ces bijoux vidéoludiques (comme le créateur de jeux David Perry). Seule ombre au tableau, une connaissance de l'anglais est requise puisque les sous titres sont absents.
Mais alors que pouvons nous reprocher à ce remaster? Eh bien pas grand-chose si ce n'est que d'autres hits de l'époque comme Castle of illusion ou Le livre de la jungle auraient pu subir un petit lifting et être intégrés.
Le mode net colle au jeu d'origine