Note du test 9/10En conclusion :

It’s About Time signe le grand retour de Crash Bandicoot : les fans intemporels retrouveront leurs marques sans problème tout en approuvant les apports modernes qui rafraichissent le gameplay. Le travail sur la variété des niveaux et le level-design sont vraiment impressionnants, le challenge reste relevé mais ceci est l’une des marques de fabrique des Crash Bandicoot, ce qui peut rebuter plus d’un joueur. Toys For Bob fait honneur à la licence et nous offre une aventure très réussie avec notre marsupial préféré et ses amis.

Les plus

Une nouvelle aventure
Franchement magnifique
Variété des mondes / niveaux
L’ambiance / l’humour
La bande son fidèle à ses racines
Un gameplay qui ravive nos souvenirs mais mis au goût du jour
Un challenge relevé ...

Les moins

mais qui peut en rebuter certains
Des sauts pas toujours simples à gérer
On aurait aimé partager un peu plus de moments avec les personnages secondaires

  • Image personnalisée de votre compte
    rédacteur
    Fourcherman


  • ps4

    Crash Bandicoot 4 It's About Time
    Editeur : Activision Blizzard
    Développeur : Toys For Bob
    Genre : Action | Plates-formes
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 02 Octobre 2020
    Trophées : Oui
    Support

    Disponible aussi sur : ps5

    Test Crash Bandicoot 4 It's About Time

    Publié le Mercredi 14 Octobre 2020 à 16:37 par Fourcherman
    Partager sur

    Crash Bandicoot revient dans une toute nouvelle aventure intitulée "It’s about time" et signée par la talentueuse équipe de Toys for Bob (Skylanders, Crash Bandicoot: N. Sane Trilogy, Spyro Reignited Trilogy). Le marsupial le plus célèbre de la planète quitte le monde du remaster/remake pour un nouvel épisode, tout beau tout neuf, 24 ans après le premier (créé par Naughty Dog) sorti en 1996 sur la belle Playstation 1. Le jeu de plateforme a toujours eu la réputation d’être corsé et de proposer un beau challenge aux joueurs. Alors notre Crash Bandicoot fait-il honneur à sa réputation dans cette aventure qui nous emmène dans le temps ?

     

    Crash is back !!!


    Nous autres, joueurs PlayStation de la première heure, n’avons pu passer à côté de Crash Bandicoot, jeu emblématique de la PlayStation première du nom en 1996. Si bien que Crash aurait pu devenir la mascotte de la marque et pour beaucoup, cela est resté un peu le cas. Mais pour les plus jeunes qui n’ont peut-être pas connu la gloire de Crash dans ses premiers jours, qui ont peut être découvert cette drôle de bestiole dans la N’Sane Trilogy sorti en 2017 ou plus récemment dans la nouvelle mouture de Crash Team Racing (que je vous recommande fortement) ou qui n’ont peut-être tout bonnement jamais approché l'univers de Crash Bandicoot, il faut reprendre au début et de ce fait remonter dans la ligne temporelle. Qu’est ce que Crash Bandicoot ?

    Nous pouvons le qualifier de plateformer pointu car la licence conserve sa réputation d’être difficile et ce n’est pas ce nouvel épisode, It’s About Time, qui va changer ça même si certains apports améliorent la précision du gameplay qui faisait défaut dans le passé (et même sur les remasters).

    Faisons un peu connaissance avec Crash qui est un bandicoot anthropomorphique (en gros une vraie petite bête qui existe sur notre monde à laquelle on a donné des caractéristiques humaines) créé par l’affreux Dr. Neo Cortex, créateur mais surtout ennemi juré de Crash et ses amis. Notre bandicoot de labo sera souvent accompagné dans ses aventures par Aku Aku (masque vaudou qui veille sur les îles Wumpa), Coco (petite soeur de Crash et surdouée de l’informatique), Crunch (une autre création du Dr. Cortex à partir de l’ADN de Crash), Polar (petit ours blanc de compagnie de Crash) et bien d’autres. Tous les personnages de Crash Bandicoot rendent l’histoire et l’aventure toujours riches. S’ils doivent tous sauver le monde du vil Cortex (à chaque épisode), ce n’est pas sans une bonne dose d’humour, sans compter que même les comparses de ce dernier sont tout aussi loufoques les uns que les autres.

    Crash 4 reprend l’aventure là où elle s’était arrêtée dans le 3ème épisode (Crash Bandicoot 3 Warped) sorti en 1998. L’action se situe pour autant avant Crash Bandicoot : La Vengeance de Cortex et permet de comprendre la présence des docteurs Neo Cortex, Nefarius Tropy et Uka Uka. Ces derniers se sont échappés de la prison temporelle dans laquelle ils étaient enfermés à la fin du 3ème épisode. Ces derniers n’ont pas changé et décident de semer la pagaille dans différentes dimensions et c’est là que nos héros, Crash, Coco et Aku Aku s’allient avec les masques quantiques pour sauver le monde, les mondes …
    Si vous n’êtes pas premier de la classe sur la littérature Crash Bandicoot, ne vous inquiétez pas : les cinématiques présentent l’histoire de façon édulcorée et celle-ci reste de toute manière relativement secondaire puisqu’ici il s’agit d'enchaîner des niveaux de plateformes avec Crash et les autres personnages jouables du jeu.

    Responsive image
    Notre Bandicoot est de retour

    La guerre des mondes


    Cette nouvelle aventure It’s About Time commencera par un choix cornélien avant de lancer la partie : serez-vous plutôt mode Retro ou mode Moderne ? Ce dernier donne droit à des vies illimitées et vous permet de reprendre au dernier checkpoint croisé. Ce mode de jeu est recommandé (d’ailleurs c’est même indiqué sur l’interface du jeu) si vous ne souhaitez pas que votre dualshock traverse votre téléviseur… A contrario le mode Retro ne vous donne qu’un nombre limité de vies et peut vous rendre dingue ! A vous de voir.

    Nos amis et surtout Crash et Coco vont parcourir plusieurs dimensions, les cassures dans le temps laissées par la troupe de vilains emmenés par Cortex. Autant vous le dire tout de suite : vous allez voir du pays et tous les mondes sont tout simplement splendides. Vous commencerez l’aventure là où vit paisiblement notre Crash Bandicoot, sur l’Île paradisiaque N. Sanity, entre plage et jungle. Vous passerez par le monde des pirates, le carnaval, des terres sauvages et j’en passe. Il vous faudra une dizaine d’heures pour venir à bout des différents niveaux. Ceci peut paraître court dit comme ça, mais c’est sans compter la rejouabilité énorme que propose le jeu si l’on souhaite récupérer toutes les gemmes, caisses et pommes.
    Tous ces collectibles n’allant pas sans l’autre (les caisses renferment des pommes, la totalité des caisses donnent accès aux gemmes…) n’auront qu’un seul but, permettre de débloquer les skins pour Crash et Coco. Certains skins sont vraiment géniaux mais est-ce que le challenge en vaut vraiment la chandelle ? Une question que vous vous poserez une fois en face de la difficulté du jeu.

    Les niveaux, terminés une première fois, ne seront pas une fin en soi puisque tous disposent du mode chrono et d’un mode inversé. A ceci s’ajoute des niveaux "Flashback" à débloquer en trouvant des cassettes accessibles sous une condition (pas des plus simples) : atteindre un certain point d’un niveau sans mourir. Ces niveaux flashbacks vous donneront du fil à retordre et plein de nostalgie, et ça on adore.

    Les développeurs ont même pensé à inclure un mode multijoueur local, au tour par tour si jamais vous voulez vous confronter à vos proches (et criser ensemble).

    Nous évoquions les masques quantiques plus haut dans le test, il s’agit ici d’une des plus grandes nouveautés qu’apporte Crash 4. En effet Ika-Ika, Kupuna-Wa, Lani-Loli et Akano confèrent à nos héros de puissants pouvoirs et de ce fait apportent un vrai plus au gameplay.
    Ika-Ika est le masque de la gravité : cela permet de l’inverser pour admirer la vue tête en bas.
    Le masque du temps, Kupuna-Wa, permet à Crash et Coco de ralentir le temps autour d’eux, plutôt pratique quand certains obstacles se prennent pour flash !
    Lani-Loli est le masque de phase, il est capable de phaser ou déphaser certains éléments comme des caisses, des plates-formes, cette capacité est à utiliser subtilement car une plateforme/bloc qui apparaît au mauvais moment sur vous peut être fatale. Cette mécanique de gameplay ajoute pas mal de piment sur certains niveaux quand il faudra inverser les phases rapidement tout en sautant rapidement … On a déjà vu ça dans d’autres jeux de plateforme comme le moins connu Giana Sister et ça fait toujours son petit effet.
    Pour finir, Akano est le masque de matière noire, il peut augmenter considérablement la puissance de Crash et Coco. La tornade devient un puissant ouragan qui ravage tout sur son passage en continu et permet également de planer dans les airs pour atteindre des zones éloignées ou plus hautes.

    Responsive image
    Notre créateur et ennemi juré : Dr. Neo Cortex

    Un bond dans le temps


    Parlons maintenant du gameplay qui forcément fait un bond en 2020, pour les frère et soeur Crash et Coco, il s’agit de cosmétique et de préférence pour le joueur puisqu’ils ont exactement les mêmes aptitudes. On saute, on double saute, on tourbillonne, on glisse sur des rampes. L’arrivée des masques quantiques ajoutent du peps au gameplay et permet à Crash 4 de répondre aux standards des jeux de plateformes de notre époque : plus de variété et un level-design aux petits oignons.
    La licence Crash Bandicoot a toujours eu la réputation d’être aussi difficile à cause des sauts imprécis qui nous emmenaient bien souvent à côté d’une plateforme ou directement sur des éléments mortels du décor.
    On retrouve tout de même ce point mais il est nettement moins présent pour deux raisons. Nos personnages répondent à la moindre pression d’un bouton sur la manette (ce qui n’est pas le cas dans les épisodes précédents et même dans la N’Sane Trilogy) mais aussi parce que les développeurs ont ajouté un petit rond jaune en dessous du personnage afin de voir où l’on atterit. Franchement l’idée est bonne même si parfois nous n’avons pas vraiment le temps de regarder où notre bestiole va se poser.

    It’s About Time nous permet de parcourir certains niveaux avec d’autres personnages comme Tawna qui dispose d’un grappin, Dingodile qui possède un aspirateur très efficace pour… aspirer ennemis, caisses ou encore le Dr. Neo Cortex en personne que l’on peut incarner. Ce dernier peut d’ailleurs transformer les ennemis en plates-formes. Ces trois personnages seront jouables dans des niveaux bien spécifiques et ils apportent une variété non négligeable à la production de Toys for Bob. Mais nous avons tout de même un seul regret, c’est que l’on ne peut pas en profiter très souvent. Je me laisse déjà songer à des mondes supplémentaires sous forme de DLC/mises à jour comme on a pu le voir avec Crash Team Racing qui, une fois sorti, en avait encore sous le capot avec de magnifiques circuits.


    N’oublions pas l’aspect technique du jeu : graphiquement on s’en prend plein les yeux, que ce soit sur une île paradisiaque ou sur une montagne enneigée, le tout est une réussite. Premier plan, deuxième plan et troisième plan fourmillent de détails et de vie tout en adoptant des couleurs chatoyantes et un style graphique fidèle à la licence et à l’humour qui en dégage. Les personnages sont superbes, les animations sont au top et en plus les skins que l’on débloque au fil de l’aventure (selon vos exploits) sont tous très réussis et apportent un petit plus indéniable. Evidemment le tout couplé à une bande son qui nous immerge dans l’univers de Crash avec toujours cette corde musicale nostalgique qui nous est chère, à nous les fans.

     

     




    Test Crash Bandicoot 4 It's About Time - 7 minutes de lecture