Test Death Or Treat

Partager sur

Death Or Treat est disponible depuis début mai sur PlayStation, il est né des petites mains de l’équipe du tout nouveau studio Saona Studios qui signe ici son premier jeu. Nous sommes face à un nouveau Roguelite qui a toutes ses chances pour se retrouver dans votre bibliothèque de jeux si tenté que vous aimez le genre. Il est à mettre dans la catégorie des Dead Cells, Hadès où il faut patience et persévérance pour arriver au bout. Depuis quelques années nous faisons face à une avalanche de jeux du genre et certains se font une belle place comme plus récemment The Knight Witch, Returnal, Ship of Fools …

Alors est-ce que cette petite incursion dans le monde de Casper vaut le coup ? Réponse ci-dessous.

Un bonbon ou un sort ?

Vous incarnez Scary, un fantôme qui détient la plus grande usine de bonbons pour Halloween, Ghost Mars. L’histoire débute à Hallow Town où la vie n’est plus si rose et où la concurrence est rude. Il va être contraint de faire face à Clark Fackerberg (son concurrent créateur de FaceBoo) qui a mis en place un réseau de distribution de Storyum (une sorte de drogue qui fait perdre toute forme de volonté aux habitants), Scary aura fort à faire pour restaurer l’esprit d’Halloween d’autant plus que FaceBoo est une multinationale qui détient Darkchat, Deviltube et RipTok. Vous l’aurez compris, l'humour est omniprésent dans Death or Treat avec un tas de jeux de mots qui nous plongent dans notre quotidien connecté. Ces quatre entités représentent les secteurs que vous devrez traverser, allant du labo de fabrication au repaire du boss.

L’histoire s'inspire des leaders du monde numérique et de notre quotidien et vous fera sourire voire rire plus d’une fois. Prenez le temps de bien observer les décors, les textes car le jeu regorge de clins d'œil aux réseaux sociaux et autres GAFA (Acronyme de Google, Apple, Facebook et Amazon).

Le jeu est vraiment magnifique

Des mondes “connectés”

Les quatre mondes proposés dans le jeu sont générés aléatoirement et vous mèneront à quatre boss. N’espérez pas parcourir le jeu en un run, Death Or Treat un un roguelite, chaque mort vous permet de progresser, de gagner en skill, en expérience et en équipements. Chaque niveau possède son lot de nouveautés grâce à des ennemis différents qui laissent derrière eux des ressources différentes à collecter qui vous permettront de faire évoluer votre petit fantôme.

La persévérance est donc de mise et plus vous grimpez en technique et compétences plus des endroits inaccessibles le deviendront. Evidemment le fait de toujours recommencer donne son lot de frustration mais le jeu reste néanmoins accessible.
A chaque mort, un panneau d’affichage vous propose de garder certains objets selon vos emplacements disponibles dans votre besace, il est donc primordial de faire évoluer celle-ci afin d’avoir plus de chance de venir à bout des niveaux, comme dans tout Roguelite qui se respecte, les objets collectés/débloqués ont une importance capitale.

Cela dit vous démarrez votre aventure en petit fantôme plus armé d’espoir que de puissance mais la tendance s’inversera quand vos compétences évoluent (au choix de 3, il est vivement conseillé d’investir pleinement sur une afin de la rendre très puissante plutôt que de dépenser vos précieux bonbons collectés ou autres ressources importantes (ailes de chauve-souris, os, graines de citrouille …). Ces ingrédients sont nombreux (une vingtaine) et servent à acheter des armes et des améliorations.

Différentes boutiques seront disponibles au fil de l’aventure mais elles ne seront accessibles qu’une fois débloquées moyennant quelques précieux bonbons collectés.

Niveau gameplay, Scary possède toutes les compétences que l'on retrouve dans les jeux de plateformes/roguelite comme le saut, le double saut, l’esquive, l’attaque légère avec carré, l’attaque forte avec triangle. Une attaque dévastatrice est également disponible une fois que la jauge est chargée.

Les combats sont dynamiques, précis tout comme les phases de plateformes.

Des combats précis et dynamiques

Un jeu inspiré, drôle et vraiment beau

Death or Treat trouve son inspiration dans la culture geek, les réseaux sociaux et les grands de la Silicon Valley mais pas seulement car on retrouve une esthétique faisant directement penser à l'Étrange Noël de Monsieur Jack (film de 1994 imaginé par Tim Burton).

L’esthétique, les animations sont d’une qualité exemplaire et on se plait à regarder un peu partout pour admirer le travail des artistes.
Même la bande son colle parfaitement au thème fantomatique et humoristique.
A noter qu’une version physique sera disponible début juin pour ceux qui aiment remplir leurs armoires.

Petits clins d'oeil partout dans le jeu