Avec Borderlands 4, Gearbox réussit à prolonger l’héritage de la saga en offrant un looter-shooter généreux, explosif et modernisé par un monde quasi-ouvert, des mécaniques de mobilité inédites et un antagoniste enfin digne de ce nom. Le fun en coopération reste incomparable, et la rejouabilité colossale grâce aux 4 classes jouables promet des dizaines d’heures de jeu. Cependant, on attends que le jeu se bonifie tout en corrigeant quelques soucis techniques. Malgré tout, Borderlands 4 reste une réussite solide et l’un des FPS coopératifs les plus funs de la génération, mais qui gagnera vraiment à être peaufiné par des mises à jour.
Les plus
Les moins
Plus d’une décennie après l’épisode fondateur sur PS3, Borderlands 4 débarque sur PlayStation 5. Nouveau décor, monde ouvert, loot par millions et narration plus sombre sont les ambitions de ce nouvel opus que nous décortiquons aujourd’hui. En route pour Kairos, DualSense en mains !
Un univers différent mais accrocheur
Borderlands 4 garde l’essence de la saga imaginée par Gearbox, en proposant un loot-shooter complet. Humour noir, personnages et situations barrés sont au programme. L’humour noir est toujours présente tout comme les punchlines absurdes et des personnages hauts en couleur. On adore !
Dans Borderlands 4, les chasseurs de l’Arche se frottent à un nouvel antagoniste, le Gardien du Temps qui incarne, à mon sens une menace plus sérieuse que Jack le Beau Gosse.
Kairos est la nouvelle planète au se déroule l’aventure. Chapeau, les équipes de Gearbox ont su insuffler à cet environnement une bonne dose de biomes variés (forêts, mégalopoles futuristes, zones désertiques, …) même si certaines peuvent paraître trop génériques. Mais cet aspect est complètement excusé par l’exploration en monde quasi ouvert.
Borderlands 4, du loot, de l'action et des chasseurs de l'Arche
Un gameplay incroyable
Borderlands 4 suit la lignée de ses grands frères en proposant un gunplay frénétique où le loot est primordial et même inédit. On vous les laisse découvrir mais on se forge un arsenal avec nos armes fétiches entre revolvers, fusil de sniper et autres fusils à pompe aux sensations excellentes.
Gearbox a introduit de nouvelles mécaniques de déplacements avec l’introduction du double saut, du grappin, du planeur et l’invocation de véhicules.
On oublie les armes lourdes, cet emplacement est remplacé par les grenades et les couteaux de lancer. Même chose, on ramasse maintenant la santé aux pieds des ennemis défunts qui recharge un repkit.
Tout cela redynamise le gameplay où exploration et combats gagnent en intérêt. Verticalité, début des combats au volant de son véhicule, on en redemande !
Quasi monde ouvert car il est possible d'appréhender chaque zone dans l'ordre que l’on souhaite mais avec quelques limites.
Borderlands 4 propose de la coopération soit un splitscreen à deux joueurs mais également en ligne et en crossplay jusqu’à quatre joueurs (ou en mixant les deux modes de coopération). Cerise sur le gâteau, le jeu gère la mise à l'échelle dynamique des niveaux entre les joueurs, indispensable !
A plusieurs c'est encore plus fun
Quatre personnage différents mais complémentaires
En attendant C4SH, le cinquième chasseur de l’Arche en 2026, le joueur peut déjà découvrir les quatres protagonistes. Chaque classe dispose de ses arbres de compétences spécifiques avec trois compétences d’actions possibles mais une seule activable.
Vex, la Sirène excelle dans la maîtrise élémentaire. Elle peut, par exemple, invoquer des clones ou un phamilier phasique.
Rafa, l’Exosoldat a été mon premier choix. Il use de lames électriques ou de canons Peacebreaker pour terrasser ses ennemis.
Amon, le Forgeknight est le tank encaissant les dégâts, attirant les attaques sur lui. Ses maîtrises tendent vers ce type de gameplay avec le Fleau, un bouclier énergétique emmagasinant les dégâts et les transformant en vengeance qui réduit les dégâts.
Pour terminer, Harlowe, la Gravitar excelle dans les dégâts de zone et le contrôle de foule. L’accélérateur CHROMA déclenche une boule d’énergie transperçant les ennemis et infligeant des dégâts de glace.
Pour finir, outre la trentaine d’heures pour la campagne et plus avec le endgame et un meilleur butin, la rejouabilité est de mise pour découvrir les autres personnages jouables.
Le studio a également pensé à créer une nouvelle partie avec un personnage de niveau 30. Deux exigences tout de même, il faut avoir terminé la campagne et avoir atteint le niveau 50.
Les véhicules en action
Un peu de technique pour terminer
Borderlands 4 est tout de même marquée par des petits couacs techniques qui se corrigent au fil des mises à jour.
Le look cell shading a toujours son charme et offre de beaux panoramas et character design.
Côté audio, Borderlands 4 reste fidèle à la tradition de la série : une bande-son énergique et variée, alternant riffs électriques, ambiances électroniques futuristes et percussions plus tribales selon les biomes. Les musiques accompagnent bien l’action sans jamais écraser les dialogues, et savent se faire plus discrètes lors de l’exploration.
Les effets sonores sont percutants : chaque fabricant d’armes a une signature sonore distincte, du claquement sec d’un pistolet Jakobs au grondement massif d’un lance-roquettes Torgue. Combiné aux retours haptiques de la DualSense, l’immersion est totale.
La version française est globalement réussie. Le casting vocal livre une prestation solide, avec des intonations décalées qui collent bien à l’esprit de Borderlands. Les blagues passent correctement en VF, même si certaines perdent un peu de leur mordant par rapport à la VO. Les sous-titres sont clairs et lisibles, bien synchronisés avec l’action. À noter quelques doublages secondaires inégaux, mais rien qui n’entache l’expérience globale.
Tu me menaces ? vraiment ?