The First Berserker : Khazan est une réussite et offre de bonnes intentions pour ce premier souls like. La Direction Artistique et le gameplay en sont bien évidemment pour beaucoup. Ne réinventant pas le genre, The First Berserker : Khazan ne rebute pas les néophytes et récompense toujours nos actions comme la persévérance ou encore l’exploration. On ne peut que vous recommander le jeu !
Les plus
Les moins
Depuis fin mars, une nouvelle licence pointe le bout de son nez sur PlayStation 5, The First Berserker : Khazan par les créateurs coréens de Dungeon Fighter (DNF), Neople. Cet Action-RPG aux notes de Souls Like trouve-t-il sa place dans ce genre très exigeant. Voici notre avis sur la question.
Une histoire de vengeance
Après une béta forte alléchante, The First Berserker : Khazan a éveillé notre envie de s’y essayer pour y découvrir son univers. Pour le pitch, le joueur incarne Khazan, le grand général de l'empire Pell Los, qui a survécu à la mort et cherche à découvrir les raisons de sa chute afin de se venger de ses ennemis. Un démon, le Spectrelame le ramène à la vie en lui offrant des pouvoirs démoniaques immenses. De fil en aiguille, on apprend pourquoi cette entité de l’outre-monde est là et pourquoi elle a besoin de Khazan.
Cette épopée fera traverser de nombreuses contrées au bestiaire varié. Un codex est d’ailleurs là pour approfondir cet univers très intéressant.
Le jeu se découpe en missions et un repaire sert de hub à nos deux partenaires. Occasion de faire la connaissance de nouveaux personnages humains comme de l’autre monde qui les aident dans leur périple (forgerons, marchands, …).
Alors oui, le monde de The First Berserker : Khazan se découvre avec intérêt mais il demeure classique.
Bienvenue dans le monde de Khazan
Un Souls comme on les aime
Le hub permet de se préparer aux voyages dans les différentes contrées du jeu pour y réaliser les missions principales mais également secondaires et facultatives. Ce repère permet d’améliorer notre héros et d’échanger avec les PNJ nous proposant lesdites expéditions annexes. A la clé, de précieuses récompenses offrent à Khazan un gap fort utile.
Chaque affrontement réussi ou non offre de l’expérience à Khazan. Cette Lacrima permet de faire évoluer notre héros. Quatre arbres de compétences sont ainsi proposés. La première est réservée au personnage et sa constitution (santé, force et endurance) alors que les trois autres sont consacrés aux trois types d’armes : la lance, l’espadon et les lames duales. Bien évidemment rien n’est figé dans le marbre et il est possible de redistribuer ses points à nos besoins et il est parfois nécessaire de le faire si on bloque sur un boss, par exemple.
En parlant des missions, le genre souls like est bien présent et propose une avancée à tâtons en passant par des checkpoints ou feux de camp (les Lames Nexus) servant de sauvegarde, de récupération de notre héros tout en faisant réapparaitre les ennemis occis du niveau. Le jeu offre de rudes combats et chaque niveau se clos par l’affrontement contre l’un des boss. Ces affrontements finaux demandent de la rigueur et peuvent donner des sueurs froides au joueur. Il faut apprendre leurs patterns pour espérer les vaincre. On est bien dans un souls.
Le studio a pensé aux joueurs les moins aguerris en proposant un mode Facile sans trop faciliter les choses tout de même. L’endurance remonte plus vite, les attaques spéciales de Khazan peuvent plus souvent être lancées et les dégâts reçus sont moindres. Autre point intéressant, il est possible d’invoquer une âme de soutien gérée par l’IA lors des combats de boss.
Tout cela mis bout à bout, avec de la persévérance, il est possible d’avancer dans l’aventure sereinement mais avec du travail tout de même car certains passages peuvent être très/trop difficiles.
L'univers est agréable à découvrir
Des combats grisants
Le loot est extrêmement important dans The First Berserker : Khazan. Il octroie de précieux bonus lorsque l’on réunit toutes les pièces d’un set d’équipement. On améliore ainsi la puissance de notre berserker au fil de l’aventure. Cette montée en puissance est excellente. Alors oui, le loot est vraiment trop présent et on en ramasse un paquet mais il booste notre personnage.
Pour revenir au combat, le jeu joue donc sur l’endurance extrêmement importante et sur les esquives, contres attaques et parades parfaites. Les trois armes proposées sont certes limitées mais offrent un panel important d’attaques grâce aux arbres de compétences. Les combats se veulent nerveux, viscéraux et pour une première, le studio a bien œuvré pour nous offrir un Action RPG aux douces notes de Souls Like. Il faut bien se placer pour maximiser ses attaques durant la trentaine d’heures qu’offrent le jeu en ligne droite et du double si on veut tout faire.
Khazan en quête de vengeance
Une DA au poils
L’ambiance de The First Berserker : Khazan est très sombre et offre un univers à découvrir aux divers biomes relativement ternes. Ce rendu est contrebalancé par notre héros et un bestiaire beaucoup plus coloré. Le rendu en cell shading offre une identité propre à The First Berserker : Khazan et une Direction Artistique réussie. Le loot impacte également le design de notre héros qui a quand même la classe, vous ne trouvez pas ?
La narration est représentée sous forme de tableaux crayonnés animés à la Diablo 3.
Sur PlayStation 5, deux modes s’offrent au joueur, entre qualité et performance, on joue bien évidemment sur la résolution et le nombre de fps.
Quelques thèmes de l’OST sont à réécouter sur les plateformes de streaming tant elles m’ont régalé en plein jeu.
Moi je dis Khazan a la classe