Huitième épisode de la franchise Assassin’s Creed, Assassin’s Creed Unity était très attendu par la communauté des fans mais également par la presse puisqu’il marque la première exclusivité Next-gen de la licence. On quitte donc la mer des Caraïbes pour le Paris révolutionnaire de 1789.
Un jeu dont vous êtes le héros !
Annoncé officiellement en mars dernier (et fuité un peu avant), Unity promet beaucoup de choses et il n’en est pas loin.
Enfin un Assassin’s Creed qui se déroule dans notre beau pays et plus précisément dans sa capitale vivante, contrastée, colorée, … : Paris, lors d’un fait historique majeure : la Révolution Française qui débute en 1789. On y incarne Arno Victor Doria, un jeune homme qui recherche la vengeance et est recruté par les Assassins dans les premières mémoires du jeu. Dans le présent, c’est nous, en tant que joueur qui pénétrons et aidons les Assassins modernes dans leur lutte contre les Templiers. On arrêtera là dans l’histoire d’Unity pour ne pas spoiler l’aventure même si celle-cireste moins prenante que les anciennes aventures des ancêtres de Desmond.
Les intérieurs, une pure merveille
On est bien chez nous !
L’une des grosses attentes de ce nouvel épisode est sans conteste le moteur graphique Next-Gen. Et là, pas de doute, le jeu est magnifique et l’immersion totale. Les rues sont animées. On passe des bâtisses somptueuses aux bas fonds de Paris. Les grands monuments de la capitale sont brillamment modélisés. Les vitraux de la Sainte-Chapelle, les sculptures, les sols en marbre, la végétation, les débris dans les rues, et j’en passe, tout est splendide. Seul reproche, la distance lors des prises de hauteur (au moment des synchronisations) où le jeu perd en finesse et détails à longue distance, normal me direz-vous quand on voit la beauté du jeu à courte et moyenne distance).
Ubisoft rend le jeu moins “décors de cinéma” et permet de visiter certains intérieurs de bâtisses. Ma mâchoire a souvent frôler le sol sur certains pièces : mobiliers d’époques, tableaux, statues. Ubisoft Montreal a fait un travail de recherche titanesque.
Les cinématiques sont également sublimes et les animations faciales rendent les protagonistes plus criants de vérité.
Même chose pour la modélisation des personnages, détaillée. C’est aussi une autre prouesse du jeu, la foule, le moteur permet l’affichage d’une quantité astronomique de personnes. Le phénomène de clones passe ainsi inaperçu. La population vaque à ses occupations, des gens discutent, se promènent. Renforcés par une bande son magistrale, une qualité d’Ubisoft. Entendre la marseillaise dans un café théâtre, le pied !
Mais il y a un mais, Unity souffre de quelques ralentissements et bugs plus ou moins gênants. On espère que tout sera réglé dans les prochaines semaines via un ou plusieurs patchs.
Des nouveautés intéressantes
La course a été modifiée sur Unity. En restant appuyer sur R2, Arno passe en mode course libre et franchit d’obstacle en obstacle. Couplée à la touche X, Arno se mettra à escalader et prendre ainsi de la hauteur alors que la touche Rond le fera descendre, glisser sous ou sur une table, … Cet ajout rend les déplacements plus fluides mais un petit temps d’adaptation sera nécessaire.
L’infiltration est également une nouveauté appréciable. Arno passe en mode furtif en pressant la touche L2. Notre assassin pourra se faufiler derrière ses ennemis et ce mode sera très appréciable dans certaines missions où l’attaque directe est impossible car Unity réintègre la planification des assassinats. Plusieurs voies seront donc disponibles pour mener à bien un assassinat. Comme dans Splinter Cell ou plus récemment Sniper Elite 3, si vous êtes repéré en infiltration, une trace fantomatique de votre dernière position connue sera matérialisée.
Les compétences ne sont plus débloquées au fur et à mesure de l’aventure. C’est à la sueur de son front qu’il faudra les acquérir. Les missions, actions, défis, … débloquent des points qui pourront être utilisés dans l’affection de compétences, boosts, … Arno pourra également obtenir de nouvelles armes et parties de tenues qui modifieront ses attributs : furtivité, parade, ...
Au passage, ses boots, compétences et personnalisation d’Arno seront vitales. En effet, les combats apparaissent beaucoup plus difficiles. Fini les affrontements contre dix ennemis, ils useront des mêmes équipements pour tenter de vous tuer. Surtout qu’en fuyant, vous aurez à faire à des tireurs d’élite qui n’hésiteront pas à vous mettre une balle dans le dos.
Tout comme Assassin’s Creed 2 et sa ville fortifiée de Monteriggioni, Arno pourra améliorer, restaurer son repaire, lui octroyant un petit pécule quotidien et débloquant de nouvelles missions.
C’est la fête au village !
En plus des douze séquences qui composent l’aventure principale que l’on bouclera entre 15h et 20h. Unity propose une multitude de choses à faire, entres les objets comme les fanions à ramasser, les failles Helix, les missions annexes et les énigmes de Nostradamus, finir le jeu à 100% vous demandera deux ou trois fois plus de temps. Les failles Helix, déjà illustrées par une vidéo où Arno gravit la Tour Eiffel, permettent de voyager dans un Paris à diverses périodes. Les missions annexes et énigmes de Nostradamus sont scénarisées et elles se baseront sur des enquêtes, meurtres, … Elles sont aussi intéressantes que la trame principale.
Enfin, le multijoueur n’est pas laissé de côté. Fini le multijoueur compétitif et place à la coopération. Coopération qui est intégrée dans le jeu solo et permet à quatre joueurs de réaliser des missions de vol ou d’assassinats où la coordination et l’esprit d’équipe sont de mises. Des compétences sont également disponibles pour ce mode. (partage de vision d’aigle, soigner, …)
Enfin, tout comme Black Flag, Unity dispose d’une application companion offrant un deuxième écran fort appréciable : carte en 3D, positions de ses amis Coop, énigmes à Glyphes (débloquant des missions de Confrérie Nomad qui octroient des récompenses exclusives)
Écrivez notre Histoire
Attendu au tournant, Unity raviera les fans. Certes, on attend les patchs qui corrigeront les divers bugs, parfois gênants, les soucis de framerate, mais qu’il est bon de plonger dans un nouvel Assassin’s Creed dédié à la Next-Gen. Même si le jeu est beaucoup critiqué, Unity est un jeu d’une grande qualité dans un Paris révolutionnaire convaincant. Le jeu est beau, long, le coop s’intègre parfaitement au solo. Les nouveautés comme l’infiltration plus poussée, les courses, … sont excellentes. Je me suis et continue à m’éclater à cette immersion dans notre France du 18ème siècle.
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