Test Dragon Ball Xenoverse

Un an après le très conversé Battle of Z, la célèbre série Dragon Ball revient avec un nouvel opus intitulé Dragon Ball Xenoverse. Premier de la série a déboulé sur la console nouvelle génération de Sony, PSMag s’est battu plus de 10 jours durant pour tester le dernier jeu de combat édité par Bandai Namco et développé par Dimps.

Pour ce nouvel opus, Dimps a décidé de jouer la carte de l’originalité en proposant un tout nouveau scénario. Fondé sur les bases de l’histoire originale de la célèbre série, Towa et Mira, deux personnages apparus dans Dragon Ball Online, ont modifié plusieurs évènements clés du passé en prêtant main forte aux vrais gros vilains de l’histoire originale : Raditz, Feezer, Cell, Buu, …

Après plusieurs cinématiques réalistes et tutoriels mouvementés nous permettant de se faire la main rapidement et assez facilement, nous voilà prêt à créer notre propre personnage. Et oui, Dragon Ball Xenoverse nous permet de créer, des cheveux jusqu’aux chaussures, un personnage en ayant de multiples choix de couleurs et de style mais aussi de race et de sexe puisque vous pourrez choisir entre un Namek, Majin, Saiyan, Terrien et Race de Freezer. En n’en déplaise aux non convaincus, notre personnage interagira dans les cinématiques futures à l’identique de notre création.

Passons aux choses sérieuses avec les combats en eux-mêmes et du coup, au gameplay. Avec une interface timide et peu intuitive, Dragon Ball Xenoverse rencontre quand même une aisance graphique qui nous fait du bien. Certes moins technique que le Tenkaichi 3, Xenoverse se voit assez répétitif mais plus bourrin que ses prédécesseurs tout en respectant des éléments cruciaux de la saga : téléportation offensive ou défensive, combos coups forts et faibles, choix des objets tactiques et surtout la transformation de certains personnages. De plus, les combattants devront faire preuve d’intelligence lors de l’utilisation de leur Ki et de leur endurance sous peine de se faire surprendre par leur adversaire.

Même si Dragon Ball Xenoverse a fait l’effort de nous surprendre en modifiant le cours de l’histoire, l’opus reste cependant assez brouillon que ce soit côté techniques de combat ou de la gestion de la difficulté. Ajoutez à cela  des quêtes ‘annexes’ pour la recherche d’objets cachés qui ne se montreront pas vraiment gratifiantes pour Dragon Ball Xenoverse puisque celles-ci ralentissent considérablement le rythme que le jeu veut bien se donner. De plus, lors de vos affrontements contre l’IA, celle-ci pourra vous paraitre ridicule à battre ou alors, bien au contraire, tout simplement impardonnable et imbattable ! Bref, un changement de comportement bien trop aléatoire pour être au top de sa forme.

Malgré toutes ces critiques, Dragon Ball Xenoverse n’est pas en reste de bonnes surprises. Sa force principale reste son aspect connecté. Incluant de nombreux modes multijoueurs en ligne, Dragon Ball Xenoverse est capable de nous proposer notre intégration dans une équipe à la demande d’un avatar ou, au contraire, de nous interrompre pendant une quête annexe pour mesurer nos talents ! De plus, un mode Championnat du Monde et un versus en 1 contre 1, 2 contre 2 ou 3 contre 3 feront notre bonheur. Surtout que l’IA qui se joindra à nous comblera les écarts de niveau s’il y en a et restera suffisamment réactif pour nous réanimer le cas échéant.

Un casting légèrement appauvri

Avec un peu moins de 50 guerriers disponibles (pas de suite) comme Son Goku Super Saiyan 4, Super C-17, Son Gohan, …, Dragon Ball Xenoverse n’apparait pas en tête de liste de la série en terme de quantité. ‘Pourquoi ça ?’ me direz-vous. Tout simplement à cause de son arrivée sur la PlayStation 4 et de la modélisation des personnages sur la console nouvelle génération de Sony. Cependant, nos 50 guerriers pourront traverser pas moins de 21 arènes suffisamment ouvertes qui nous feront prendre du plaisir à coup sûr !